Feuilles d'automne

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Feuilles d'automne

Titre original Autumn Leaves
Réalisation Robert Aldrich
Scénario Jean Rouverol
Hugo Butler
Lewis Meltzer
Robert Blees
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 107 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Feuilles d'automne (Autumn Leaves) est un film américain réalisé par Robert Aldrich, sorti en 1956.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Millicent Wetherby, quarante ans, a passé toute sa vie à s'occuper de son père. Elle fait alors la rencontre de Burt Hanson, dont elle tombe amoureuse. Celui-ci désire l'épouser mais Millicent apprend qu'il a déjà été marié. Burt lui raconte son passé: sa femme le trompait avec son père ...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Ces critiques sont tirées de la revue de presse faite par la Cinémathèque Française à l'occasion de la rétrospective Aldrich ( au )

  • "Il fallait tout le talent de Robert Aldrich pour sauver du ridicule cette histoire plus passionnée que passionnante d'une sentimentalité délirante et qui, par son excès même, parvient à rendre une sonorité authentique et par instants déchirante (…). La mise en scène ne souffre pas de l'économie de moyens et l'intérêt ne faiblit point, grâce à l'excellente construction du scénario."
    François Truffaut, Arts,
  • "Ce qu'il convient essentiellement d'admirer ici, c'est la précision de la direction d'acteurs, sa force et sa tranquille assurance. Joan Crawford, écorchée vive, paroxystique comme jamais, caressant Cliff Robertson poussin fragile et malicieux, voilà qui justifie assez le déplacement."
    François Truffaut, Arts,
  • "Robert Aldrich a renoncé cette fois à sa virtuosité habituelle de mise en scène pour photographier d'ailleurs habilement d'interminables scènes de dialogues, et de discours psychanalytiques. O, Freud, que de crimes le cinéma commet en ton nom !"
    France Roche, France Soir,
  • "Accablé par la stupidité de son scénario, Aldrich s'incline après un vain baroud d'honneur. Il nous offre quelques plans magnifiques, puis c'est la débandade. Un Waterloo où Freud tiendrait la place de Blücher."
    Jean de Baroncelli, Le Monde,

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b la Writers Guild of America (guilde des scénaristes) a redonné les crédits sur ce film à Jean Rouverol et Hugo Butler, qui avaient été mis sur liste noire
  2. « Bob Hopkins », sur IMDb (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]