Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou 2001
FESPACO 2001 | ||||||||
17e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Détails | ||||||||
Dates | Du 25 février au | |||||||
Lieu | Ouagadougou, Burkina Faso | |||||||
Site web | fespaco.bf | |||||||
Résumé | ||||||||
Ali Zaoua | Nabil Ayouch | |||||||
Chronologie | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Le FESPACO 2001 est la 17e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Il se déroule du 25 février au 4 mars 2001 à Ouagadougou au Burkina Faso.
Le thème de cette édition est « Cinéma et nouvelles technologies » et la Côte d'Ivoire est le pays invité d’honneur[1].
Le film Ali Zaoua de Nabil Ayouch décroche l'Étalon de Yennenga[2].
Déroulement[modifier | modifier le code]
Le Marché international du cinéma africain (MICA), doté de 24 stands, enregistre 3000 visiteurs professionnels dont 134 producteurs, 14 distributeurs et 8 exploitants. 676 films y sont visionnés, et 60 projections spéciales organisées. Le catalogue est tiré à 2 000 exemplaires[3].
Palmarès[modifier | modifier le code]
Longs métrages[modifier | modifier le code]
- Grand prix (Étalon de Yennenga) : Ali Zaoua de Nabil Ayouch (Maroc)[4]
- Prix spécial du jury : Sia, le rêve du python de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
- Prix Oumarou-Ganda (meilleure première œuvre) : Rage de Newton Aduaka (Nigeria)
- Prix Paul Robeson de la diaspora noire : Lumumba de Raoul Peck (Haïti)
- Meilleur acteur : Makéna Diop (Sénégal) dans Battu de Cheick Oumar Sissoko (Mali)
- Meilleure actrice : Albertine N'Guessan dans Adanggaman de Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
- Meilleure image : Mohamed Soudani pour Adanggaman
- Meilleur scénario : Dolè de Imunga Ivanga (Gabon)
- Meilleure mise en scène et meilleur montage : Naceur Ktari et Larbi Ben Ali pour Sois mon amie de Naceur Ktari (Tunisie)
- Meilleur son : Fawzi Thabet pour Les Siestes grenadine de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
- Meilleure musique : Wasis Diop pour Les Couilles de l’éléphant de Henri Joseph Koumba Bibidi (Gabon)
Courts métrages[modifier | modifier le code]
- Prix du meilleur court métrage de fiction : Bintou de Fanta Régina Nacro (Burkina Faso).
- Hommage spécial Ousmane Sembène (Sénégal) pour Faat-Kiné présenté par l’auteur hors compétition.
Le "jury des courts métrages et documentaires en compétition" n'a pas attribué de prix du documentaire « pour mauvaise qualité des films présentés », ce qui déclenche l'ire du documentariste Jean-Marie Teno qui qualifie le Fespaco de « foire ethnocidaire » dans le bulletin de la Guilde africaine des réalisateurs et producteurs[5].
Bilan[modifier | modifier le code]
Le nombre total d'accréditations est de 4539. En dehors des jurys et autres invités institutionnels, les professionnels sont 3099, dont 518 journalistes, 359 cinéastes, 173 comédiens, 134 producteurs, etc.[3]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou » (voir la liste des auteurs).