Famille de Loys

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Au XIIe siècle, les Loys ont leurs origines à Grolley dans le Canton de Fribourg, en Suisse. Cette famille a été détentrice, sous l’Ancien Régime, de plusieurs seigneuries au Pays de Vaud. Ses membres occupèrent des fonctions importantes en qualité de conseillers, bourgmestres, contrôleurs généraux, lieutenants-baillivaux. Certains s'engagèrent au service étranger ou se distinguèrent dans les sciences, l'histoire et le droit[1].

Généalogie

Vers la fin du XIVe siècle, deux branches principales sont établies sur les bords du lac Léman, l’une à Lausanne, l’autre à Évian. Au XVIe siècle, la section lausannoise entre dans la noblesse, s'écrit dès lors souvent de Loys et se sépare ensuite en trois grandes branches, chacune détentrice d’une seigneurie dont elle prend le nom :

  • Loys de Middes et de Marnand[2]
  • Jean Rodolphe de Loys (1646-1731)
    • Daniel François de Loys (1690-1753)
      • Jean-Louis de Loys (1726-1785)
      • Étienne-François-Louis de Loys (-)
  • Loys de Villardin

Faits marquants

Le 12 mai 1800, le général français Napoléon Bonaparte, avant son invasion de l'Italie, passe par Dorigny, terres appartenant alors à Étienne-François-Louis de Loys. En guise de souvenir, ce propriétaire plante alors un chêne pédonculé, aujourd'hui nommé le chêne de Napoléon[3]. le Premier Consul français a dormi dans le Château de Chavannes, un bâtiment aujourd'hui disparu.

Références

  1. Alexandre Pahud, « Loys, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Mathieu Truffer et Nicolas Verdan, « Dorigny, une affaire de famille », Uniscope, no 240,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
  3. « En Bref » [html] (consulté le )

Sources

Bibliographie

  • Monique Fontannaz, « Portrait architectural de la famille Loys dans la seconde moitié du XVIIe siècle », dans: A l'ombre de l'âge d'or. Artistes et commanditaires au XVIIe siècle bernois, Musée des Beaux-arts de Berne, 1995, pp. 99-139.