Chêne de Napoléon

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Chêne de Napoléon
Chêne de Napoléon vu depuis le côté est.
Chêne de Napoléon vu depuis le côté est.
Géographie
Pays Suisse
Canton Vaud
Commune Écublens
Coordonnées géographiques 46° 31′ 19″ N, 6° 34′ 45″ E
Caractéristiques
Espèce Chêne pédonculé (Quercus robur)
Hauteur 35 m
Circonférence maximale 6,75 m
Âge 246 ans

Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Chêne de Napoléon
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
(Voir situation sur carte : canton de Vaud)
Chêne de Napoléon
Géolocalisation sur la carte : Lausanne
(Voir situation sur carte : Lausanne)
Chêne de Napoléon

Le chêne de Napoléon est un chêne pédonculé situé à Dorigny dans le canton de Vaud en Suisse, planté en 1800, selon la légende, en souvenir du passage en revue à Saint-Sulpice de ses troupes par Napoléon Bonaparte.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'âge de ce chêne a pu être déterminé par dendrochronologie. Il a pu être établi qu'il a germé vers 1778 dans un lieu inconnu, probablement proche de son emplacement actuel. Le 12 mai 1800, Napoléon Bonaparte, passant par Lausanne, inspecte ses 40 000 hommes à Saint-Sulpice. Étienne-François-Louis de Loys, alors possesseur de la grande propriété domaniale de Dorigny, aurait planté cet arbre en souvenir de cet événement[1]. Le chêne est alors âgé de 22 ans. Il restera dès lors au même emplacement et sera maintenu lors de l'implantation de l'université de Lausanne à Dorigny[2], cette institution prenant même cet arbre comme emblème[3],[4].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Lors de sa transplantation en 1800, ce chêne avait un diamètre de 15 cm à une hauteur de 1,30 m[5]. 223 ans plus tard, la circonférence de la grume est de 6,75 m et la hauteur de l'arbre est de 35 m[6].

Une étude de son ADN a été entreprise en 2014 dans le cadre d'un projet participatif soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique[7]. Il possède près de 49 000 gènes et plus d'un milliard de nucléotides[8]. Son séquençage[9] a montré que l'arbre le plus célèbre du campus a accumulé étonnamment peu de mutations génétiques[10].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « En Bref » [html] (consulté le )
  2. Alain Portner, « Un campus 100% vert : chêne Napoléon » [html], sur migrosmagazine.ch, Migros Magazine, (consulté le )
  3. « Le chêne de Napoléon décoré » [html], Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, université de Lausanne, (consulté le )
  4. « Napoleome : le projet de séquençage du chêne de Napoléon, emblème vivant du campus de l'UNIL » [html], Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, université de Lausanne, (consulté le )
  5. Anne-Marie Martin-Zürcher, « Lausanne UNIL Le chêne de Napoléon » [html], Napoléon Bonaparte et la Suisse, sur notrehistoire.ch, (consulté le )
  6. Isabelle Gendre, « Reportage découverte: Le Chêne Napoléon de Dorigny » [audio], Monsieur Jardinier, sur rts.ch, RTS La Première, (consulté le )
  7. Huma Khamis, « Un chêne au service de la science participative » [audio], CQFD, sur rts.ch, RTS La Première, (consulté le )
  8. « Le chêne » [html] (consulté le )
  9. Lien web «Un génome en cours de séquençage...» [1] (consulté le 22 juin 2015)
  10. «Le chêne de Napoléon défie les postulats de la génétique», 24 Heures, 5 décembre 2017, p. 18. Résultats scientifiques à paraître dans la revue Nature Plants.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]