Ernest Alfred Vizetelly

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Ernest Alfred Vizetelly
Biographie
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(à 68 ans)
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Edward Henry Vizetelly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ernest Alfred Vizetelly, né le et mort le [1], est un auteur et journaliste anglais. Il est surtout connu comme correspondant de guerre. Il travaillait notamment pour The Illustrated London News.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ernest Vizetelly est le fils de l'éditeur Henry Richard Vizetelly, de son premier mariage avec Ellen Elizabeth Pollard. Il était en France avec son père durant la guerre franco-allemande de 1870 et fut fait chevalier de la Légion d'honneur pour sa conduite ; il tira de ces expériences un récit paru en 1914 sous le titre My days of adventure; the fall of France, 1870-71[2] qui contient une introduction auto-biographique. Il fut reçu par Napoléon III[3]. Les Vizetelly père et fils avaient embauché un dessinateur français, Georges Montbard, pour illustrer leurs récits.

Ernest Vizetelly réédita aussi, avec des modifications, des traductions que son père avait faites d'œuvres d'Émile Zola. Il consacra également deux ouvrages à Zola.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) Ernest Alfred Vizetelly, My days of adventure; the fall of France, 1870-71, Londres, Chatto & Windus, (lire en ligne).
  • Dorothy E. Speirs (éd.) et Yannick Portebois (éd.), Mon cher maître : lettres d’Ernest Vizetelly à Émile Zola, 1891-1902, Les Presses de l’Université de Montréal, , 401 p. (ISBN 2-7606-1834-X, lire en ligne)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Notice de la BnF
  2. Vizetelly 1914.
  3. Voici la description de cette entrevue, à Compiègne : « Napoleon III apparut soudainement devant nous [Montbard et lui-même]. Dès que je fus présenté à lui, il me parla en anglais, me disant qu’il avait souvent vu l’Illustrated London News et que les illustrations de la vie en France et des améliorations de Paris auxquelles il portait un grand intérêt, étaient très bien présentées. Il me demanda aussi depuis combien de temps j’étais en France et comment j’avais appris la langue. Puis, remarquant qu’il était presque l’heure du déjeuner, il demanda à son majordome, M. de la Ferrière, de veiller à ce que Montbard et moi-même soyons correctement reçus », in Vizetelly 1914, p. 23.

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