Discussion:Niveau (audio)

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Établissement de la définition[modifier le code]

Le 18 février 2013, la définition a été changée en

« En technologie audio, le niveau peut désigner plusieurs types de paramètres :
* l'amplitude du signal exprimée en valeur absolue en volt ou un de ses sous-multiples (généralement en millivolts : mV)[ref>Le Livre des Techniques du Son Tome 2 Dunod Paris (ISBN 2-903055-21-1)[ref>
* l'amplitude du signal exprimée en valeur absolue par rapport à une référence, en décibels : soit par rapport à une référence de 1 V, en dBV, soit par rapport à une référence de 0.775 V, en dBu.[ref>Dictionnaire encyclopédique du son Dunod Paris 2008 (ISBN 978-2-10-005979-9)[/ref>
* le rapport, exprimé en décibels (dB), entre deux puissances, dont l'une est celle qui se trouve au point de mesure, et l'autre une puissance de référence[ref>Rossi 2007:28[/ref>. »

Je reviens à l'antérieur, voici pourquoi, en commençant par la fin, c'est plus simple:

  1. Les deux derniers articles de la liste disent la même chose, sauf que le dernier est plus précis, en indiquant qu'il s'agit d'un rapport, alors que l'avant-dernier implique que c'est le cas, en mentionnant les décibels, mais parle de valeur absolue, ce qui impliquerait que c'est un nombre positif, ce qui n'est pas le cas, et d'une différence (qui donnerait alors une valeur relative).
  2. Le premier article de la liste, d'ailleurs pas correctement référencé (voir plus bas), est, avec tout le respect dû à Jacques Van Den Driessche, obsolète ou faux dans le contexte ou on parle de niveau. Il vaut peut-être dans certains labos d'électronique, mais on parle généralement de tension quand on exprime la valeur en volts (par exemple, tension d'entrée en volts, ou niveau d'entrée en décibels). Ça n'était pas le cas probablement il y a trente ans dans les laboratoires de Radio-France, où l'on faisait des prototypes, des cahiers des charges, et autres activités pionnières.
  3. En tout état de cause, le niveau désigne un seul paramètre, et ce paramètre est la puissance ou la tension (reliées entre elles par l'impédance). Pourquoi préférer la puissance? parceque le décibel exprime un rapport de puissance (c'est pourquoi quand il s'agit d'une grandeur de champ comme la tension, on multiplie le logarithme décimal du rapport des valeurs par 20 et non par 10, voir Décibel).

Je mets le minimum de précision (et les références) en note après Rossi. PolBr (d) 19 février 2013 à 09:30 (CET)[répondre]

Je ne comprends pas bien votre position : dans le monde de l'audio, il est tout à fait courant de parler de niveau dans les sens que j'indique ! C'est même amha beaucoup plus courant que le sens de rapport de puissances. D'autant plus que la puissance, toujours en audio, ne concerne guère que le dernier maillon, l'amplification de puissance. Vouloir limiter la notion de niveau au rapport de puissances est tellement loin de la réalité que l'article est obligé de réintroduire ensuite les dBu, dBV et niveau nominal ! Qui ne peuvent concerner une question de puissance et encore moins de rapport de puissance. C'est donc contradictoire. Soit vous acceptez plusieurs définitions de la notion de niveau soit vous supprimez une partie de l'article... --JPR (d) 19 février 2013 à 13:24 (CET)[répondre]

J'aimerais que vous précisiez ce qu'est « le sens que j'indique », parce que j'ai fait plusieurs remarques sur ce que vous aviez écrit.

Ma position est la suivante : on parle de niveaux pour éviter de préciser s'il s'agit de tensions, d'intensités, de pressions acoustiques, de flux magnétiques, de nombres sans grandeur physique, ou de puissances. Tout le côté pratique (comme l'explique d'ailleurs Van Den Driessche) vient du fait que quand tout se passe bien, si le niveau varie de 3 dB à un point quelconque de la chaîne, la puissance de sortie (qui est tout ce qui compte finalement) va être doublée (admettons qu'il n'y a pas de compression). En ne considérant que les niveaux (qui ont généralement des références différentes le long de la chaine, en valeur comme en nature), on se désintéresse utilement des moyens techniques pour ne caractériser que le signal. Comme la puissance est proportionnelle au carré de la tension dans un circuit d'une impédance donnée, peu importe, comme praticien, que vous imaginiez que vous manipulez des tensions (multipliées par 2 si le niveau augmente de 6 dB) ou des puissances (multipliées par 4 si le niveau augmente de 6 dB). Vous manipulez des niveaux, et votre succès ne dépend pas de la grandeur qu'ils reflètent à différents points de la chaîne. Le premier paragraphe de Pratique évoque ce point; peut-être faut-il être plus explicite; mais c'est le sens de l'ensemble de l'article.

Les dB suivis d'un suffixe (dBu, dBV et autres) sont faits pour raccorder avec l'univers des électroniciens (conception et maintenance) et permettre d'interfacer les machines (en s'assurant que leurs niveaux sont compatibles).

PolBr (d) 19 février 2013 à 21:24 (CET)[répondre]

C'est bien le problème... Vous semblez vouloir réserver la notion de niveau à un univers, le votre manifestement. --NicoLppa (d) 7 mars 2013 à 14:03 (CET): non, en Compatibilite Electromagnetique aussi la puissance est la grandeur interessante. --NicoLppa (d) 7 mars 2013 à 14:03 (CET)[répondre]
Or cette notion est beaucoup plus largement utilisée (dans les sens que j'ai indiqué) aussi bien dans des laboratoires, des ateliers que chez les techniciens de l'audio en général. Le propre d'une encyclopédie est de refléter l'existant et non de se limiter à une acception.--JPR (d) 20 février 2013 à 07:21 (CET)[répondre]

1. Je crois que le projet encyclopédique n'est pas de refléter les opinions existantes et les préjugés sur un sujet. On consulte une encyclopédie pour dépasser les conjectures, l'intuition, le sens commun. On l'écrit pour rendre plus facilement accessibles les conclusions des personnes qui ont consacré des efforts à l'étude d'un sujet. C'est pourquoi on exige des sources.
2. La définition du niveau que je préconise est celle citée dans le chapitre des définitions d'un ouvrage d'enseignement de niveau universitaire intitulé Audio, ce qui me semble correspondre à une source valable et appropriée au sujet Niveau (audio), et à un ouvrage auquel on peut renvoyer pour progresser dans la connaissance.
3. J'aimerais mieux comprendre votre point de vue, et cela m'aiderait que vous répondiez aux objections précises que j'ai faites au moment de revenir à la définition de Rossi.
4. Je m'avise que j'ai oublié auparavant une autre objection à vos définitions basées sur l'amplitude. La sonie (le volume sonore) n'est relié à l'amplitude que si la forme d'onde reste invariante. Par exemple, un signal sinusoïdal et un signal carré de même amplitude n'ont pas le même volume sonore; ou, pour donner une expérience plus facile à réaliser à la maison, un signal sinusoïdal et un signal carré de même Sonie, c'est-à-dire qu'on puisse passer de l'un à l'autre sans avoir l'impression de changer le volume sonore, n'ont pas la même amplitude ; mais ils ont, selon les études psychoacoustiques, à peu près la même puissance, si l'on veut bien exclure les sonies extrêmes. La référence à l'amplitude ne vaut que pour les signaux de test. Il faut au minimum mesurer la valeur efficace de la tension (ce qui implique une intégration, et renvoie, par la définition de la valeur efficace, finalement à la puissance).
5. La confusion entre l'amplitude et la sonie a abouti, au cours des dernières années, à la Guerre du volume et les discussions qui ont abouti aux recommandations ITU BS-1770 et UER/EBU R-128 en télévision ont donné lieu à des éclaircissements.
PolBr (d) 20 février 2013 à 10:35 (CET)[répondre]

----- Où grâce à vous je change d'avis, merci de votre contribution:

Je crois, revenant sur la question, qu'il y a bien deux usages de la notion de niveau:
1. En rapport avec la compatibilité du signal avec le matériel, c'est l'amplitude la grandeur pertinente, et l'amplitude maximale permise par le système la référence.
2. En rapport avec le volume sonore, la grandeur pertinente est la puissance (voir tout le baratin ci-dessus)
---- Je voudrais bien que vous me disiez si vous êtes d'accord avec ça.
Pour poursuivre, si la précédente distinction vous satisfait:
* On peut dire que dans le 1. il est indifférent que la grandeur mesurée soit une tension (volts), un courant (ampères) ou un flux magnétique (weber/m), mais c'est une grandeur de champ, avec comme référence le maximum que le système peut accepter (par exemple la tension de crête donnant un THD+N à 1%, ou en radio excursion en fréquence de 30 kHz), et l'instrument de mesure le plus adéquat est le PPM ou QPPM
* Dans le 2., il s'agit de puissances (ou de valeurs efficaces, ce qui revient au même), et la référence a une valeur arbitraire (p.ex. le 0 VU)
Un petit problème, qui est sans doute la raison pour laquelle Rossi ne reconnaît que les niveaux de puissance, est que le dB n'a rien à faire, en toute logique, avec les crêtes de modulation (1. ci-dessus). Voir l'article sur le décibel et notamment les calculs d'addition et soustraction de signaux non corrélés). On les utilise par habitude, mais ils compliquent plutôt la vie qu'ils ne la simplifient, comme ils devraient. On devrait spécifier « les crêtes de modulation ne doivent pas dépasser 80 % de l'amplitude maximale possible » plutôt que « le niveau maximal ne doit pas dépasser −1,5 dBFSTP » (EBU R-128). Je me souviens avoir lu des articles à ce sujet, mais je n'ai pas les références sous la main (toutefois, je me souviens que la norme des VU-mètre prévoit une graduation en %). Ce problème n'a en tous cas pas sa place dans l'introduction, et peut-être pas dans l'article.
Sources: Van der Driesche ne donne aucune définition du niveau, il écrit seulement que l'on mesure surtout des tensions efficaces. Je n'ai donc que le Dunod que vous avez mis, à l'appui de l'amplitude, et il faut que je retrouve des références à l'appui (de mémoire, je crois que la question est posée dans Chinn 1941 à propos des VU-mètres et PPM)
PolBr (d) 20 février 2013 à 14:08 (CET)[répondre]

Il semble que l'on avance ;-)
1- Tout à fait d'accord, c'est l'amplitude, autrement dit la tension mesurée avec un équipement adéquat. Ensuite on l'exprime en V ou mV, en dBV ou dBu.
2- pas de problème avec ça
A propos du premier point, les liaisons audio, du moins pour les domaines que je connais, fonctionnent toutes en tension. Donc introduire un courant n'a pas de sens (le courant existe bien entendu mais il n'a aucune incidence sur le fonctionnement). Les instruments de mesure utilisés (toujours pour les domaines que je connais) sont le millivoltmètre audio (TRueRMS) ou cette fonction dans un appareil plus complexe et l'oscilloscope. Pour les flux magnétiques c'est un domaine que je connais peu et on n'en parle guère sinon pas du tout dans les milieux que j'ai fréquenté. Concernant la mesure des niveaux (dans le sens où vous l'utilisez) il me semble qu'il faudrait indiquer les évolutions liées au numérique : en numérique, il faut évidemment éviter tout écrêtage du signal et le seul outil pertinent pour ce faire est l'indicateur de crêtes. Le niveau "VU" que l'on obtient dépend ensuite de la dynamique et du facteur de crête du signal. Reste la question du compresseur/limiteur... Concernant les mesures, elles sont évidemment relatives à des signaux de test, des mesures sur un signal audio (musique, parole ou autre) n'ont qu'un intérêt fort limité (en général).--JPR (d) 20 février 2013 à 16:11 (CET)[répondre]

On avance, mais avec soin.
1. Si c'est l'amplitude, c'est un abus hélas trop courant que d'utiliser les dB, quelle que soit la référence. Les dB sont intrinsèquement liés à la puissance (c'est fondamental, bien qu'on l'ignore sans souci dans la pratique). Quand on surveille le niveau pour l'amplitude, c'est par rapport au maximum, et l'expression en % ou en V est plus appropriée (c'est ce qu'avaient prévu les inventeurs du VU-mètre)
Quant on mesure des tensions sinusoïdales stables pour les essais (ça ne sont pas à proprement parler des signaux, puisqu'il n'y a pas d'information), on peut tout confondre sans souci ; dès que ce sont des signaux (intrinsèquement variables), c'est différent. Dans le labo, c'est le premier cas ; en production audio et en diffusion radio-télé, c'est bien le signal qu'on mesure et qu'on caractérise par un niveau, variable, certes, mais on doit respecter des normes pour ses variations. Je m'interroge sur la pertinence de la notion de niveau dans le laboratoire; il me semble plus évident de mesurer les tensions; la notion de niveau me semble appartenir, historiquement et pratiquement, à l'exploitation (production/mixage/diffusion)
Les seules laisons audio que je connaisse qui fonctionnent en courant sont les bus de sommation des consoles, mais on ne mesure pas ce courant. Autrefois, certains étages d'entrée pour micro dynamique étaient à transistor en base commune (donc en courant), mais on ne mesurait jamais là non plus. Donc on est à peu près d'accord. J'ai mis le courant pour mémoire, avec le flux magnétique (dans les transformateurs, y compris de ligne audio 75V ou 100V, dans les têtes d'enregistrement et par rapport aux bandes magnétique, dont le niveau nominal est ainsi défini) et la pression acoustique, pour dire, n'importe quelle grandeur de champ.
Pas d'accord: Le millivoltmètre donne une valeur RMS, c'est-à-dire efficace, donc liée à la valeur de crête seulement par la forme d'onde, comme indiqué plus haut. Pour la valeur de crête, il faut un crête mètre. Il y en a d'analogiques, et la recommandation UER R-128 définit le crètemètre True Peak (qui suréchantillonne 4x), dans le cas où l'on ne se satisfait pas de la surveillance des échantillons les plus grands (comme avec la forme d'onde sur les stations de travail digitales, Pro Tools, Audacity et autres)
Faisons l'impasse sur le compresseur limiteur ici. Il y a déjà assez à expliquer, avec de grandes différences d'usage selon ce qu'on surveille. Pour ce qui est de la puissance, c'est simple, s'il n'y a pas de distortion ni de compresseur limiteur, la chaîne audio répercute le niveau, par rapport à la référence (comme l'indique Van der Driesse). Si on se préoccupe de l'amplitude, c'est une question de marge (headroom), et cette marge peut changer en plus ou en moins selon les machines, avec le même signal.
Mais ce n'est pas le tout d'être d'accord, il faut encore trouver des sources à l'appui. Je n'ai pas trop le temps maintenant, mais je vais vérifier dans les publications en anglais dont je dispose (Brixen, Ballou, NAB, discussions liées à EBU R-128)
PolBr (d) 21 février 2013 à 19:53 (CET)[répondre]

Pour réfléchir à partir des sources:

  • IEC Electropedia n'est d'aucun secours: « niveau : logarithme du rapport de la valeur d'une grandeur donnée à la valeur d'une grandeur de même espèce prise comme référence. La base du logarithme, la valeur de référence et la nature du niveau doivent être spécifiées. NOTE 1 – La nature du niveau est spécifiée en utilisant une expression composée telle que "niveau de puissance acoustique", ou "niveau de pression acoustique ". NOTE 2 – La valeur de référence demeure inchangée quelle que soit la valeur choisie pour la grandeur donnée qu'elle soit efficace, de crête ou autre. NOTE 3 – La base du logarithme est précisée par l'emploi d'une unité de niveau associée à cette base. » (Electropedia 801-22-01) est aussi général que possible, mais exclut l'expression dans une unité quelconque (comme dans le 1. de la proposition ci-dessus et Van der Driesche) et l'usage du pourcentage (comme dans Chinn 1941); « niveau (d'un signal son): moyenne sur un intervalle de temps spécifié de la tension d'un signal son, mesurée avec un appareil de caractéristiques spécifiées, et généralement exprimée en décibels par rapport à une référence spécifiée, par exemple 0,775 V » (Electropedia 723-03-10) : tout dépend de l'intervalle de temps et des caractéristiques spécifiées... ailleurs. Voir aussi Electropedia 801-22-10 Niveau de crête et Electropedia 806-16-37 Niveau maximal de sortie.
  • la définition du niveau par la puissance est la seule qui se raccorde avec le niveau sonore, et convient dont d'un bout à l'autre de la chaîne. ((en) Pat Brown, « 3. Fundamentals of audio and acoustics », dans Glen Ballou (direction), Handbook for Sound Engineers, New York, Focal Press, , 4e éd., p. 26)
  • Brixen ne définit pas le niveau: « An electrical signal can be described by amplitude values for the voltage or current. Alternatively, the electrical signal can be described by the energy it contains. ((en) Eddy Bøgh Brixen, Metering Audio, New York, Focal Press, , 2e éd., p. 33) ». De là, on passe aux définitions des valeurs de crête, moyenne, efficace, et au facteur de crête, puis directement à la discussion des décibels: « When sound levels have to be specified, it is practical to do so in a manner that corresponds to the way in which the ear perceives them (ibid. p. 39). » On est donc nettement dans le domaine des puissances, soit directement, soit par le biais des valeurs efficaces. Ça correspond à la préoccupation actuelle de mesurer quelque chose qui soit en rapport avec le volume sonore final.
  • « The most basic of needs in audio measurement is to determine a value relating to the size, or amplitude, of an analog audio signal. Since an audio waveform is rapidly changing, methods have been developed to convert peak, root mean square (RMS), and average values of the changing waveform into corresponding proportional DC voltages that can be more easily observed. [¶] There are specific cases in which the peak value is the most direct measure of magnitude. It gives an indication of the largest excursions (either positive or negative) of an audio waveform. […¶…] While there are many cases in which the peak value is of considerable use, the RMS value of a signal is generally most meaningful since it gives indication of the energy content of the signal without regard to its waveform. […¶…]The decibel (dB) is a unit for comparing relative levels of voltage or power in transmission systems. In broadcast audio systems, the most common representation of decibels is dBm.(en) Stanley Salek, Thomas Kite et David Mathew, « 8-1. Audio Signal Analysis », dans Edmund A. Williams (Editor), National Association of Broadcasters Engineering Handbook, New York, Focal Press, , p. 1845-1846 » C'est ce que j'ai trouvé de plus proche d'une double définition du niveau. La mesure de l'amplitude ne correspond qu'à des « cas spécifiques », la valeur efficace (RMS), donc la puissance, est « généralement la plus significative ».
  • les divers papiers sur la surveillance (monitoring) des niveaux et les normes de radio-télédiffusion qui s'y rapportent, en vue de régler le problème du niveau sonore variant d'un programme à l'autre (notamment au moment des publicités) se concentrent sur les méthodes et procédures, plutôt que sur la définition des niveaux. Klar et Spikofski AES 2002:5 distinguent loudness meter et technical levelling, au moment où les auditeurs protestent contre les différences de niveau entre programmes occassionnées par l'usage exclusif du second.

Conclusion: Après cette revue de la documentation, et sous réserve qu'on trouve des sources qui appuient un autre point de vue, je suis d'avis de maintenir la définition initiale, basée sur la puisssance, en ajoutant deux paragraphes qui préciseraient que

  1. la valeur efficace de la tension représente en général la puissance
  2. la surveillance technique du signal dans la chaîne audio implique souvent de mesurer l'amplitude de crête du signal, quand elle doit rester inférieure à une limite déterminée, au lieu de la puissance,
    • Dans ce deuxième cas, dès 1941 Chinn remarquait que dans ce cas, l'usage du pourcentage était plus indiqué que celui du décibel, puisque l'expression « crêtes de modulation à 100 % » s'interprète plus directement en « signal parvenu à la limite maximale » que l'expression « modulation à 0 dB ». Cependant, les astuces conçues pour concentrer dans un seul instrument, le VU-mètre, toutes les fonctions de mesure, ont fait que le décibel est devenu plus courant pour tous les types de niveau (alors que le pourcentage s'imposait logiquement dans les mesures de laboratoire comparables, comme le taux de distortion harmonique THD+N).

Malheureusement, je n'ai trouvé aucune source qui indique de façon aussi synthétique comment on est arrivé à la situation où on constate à la fois que le décibel et le logarithme sont des notions difficiles pour les praticiens, que les les manuels doivent chaque fois expliquer, et que l'usage du décibel se généralise abusivement, c'est-à-dire à des usages où il complique la compréhension. Si donc des désaccords subsistaient quant à la note du 2, je serais d'accord, à regret, pour la supprimer.

J'aimerais avoir quelques opinions avant de modifier à nouveau l'article. PolBr (d) 24 février 2013 à 11:02 (CET)[répondre]

Tout le problème, amha, vient du fait que "niveau" a une signification en français courant et que ce terme est largement employé en électronique. Sans aucune référence à l'exploitation d'une sonorisation, station de radio ou autre. Dans cette acception, il est pratiquement synonyme de "tension" et n'a aucun rapport avec une puissance. Vouloir capter un terme général pour un usage particulier me paraît être une erreur (même si elle est assez fréquente...).
Le fait que l'article doive introduire les notions de dBV et dBu montre bien que le niveau ne peut se limiter à un rapport de puissances. Une puissance ne pouvant exister qu'avec une charge, c'est en contradiction avec la loi d'Ohm ce qui nous mène un peu loin...
--NicoLppa (d) 7 mars 2013 à 14:50 (CET): Expliquez, je ne comprends pas votre point, sans charge, pas de signal, et ???[répondre]
Par définition, le dBu (pour se limiter à lui) ne fait pas référence à une charge et donc on ne peut parler de puissance quand on l'utilise : comment calculer la puissance sur une charge indéfinie ?--JPR (d) 8 mars 2013 à 10:21 (CET) Il me semble que l'article concerne l'utilisateur, la grandeur systeme extrinseque utile est bien la puissance, que l'on s'interesse au signal ou au bruit. Lors de la conception / recette d'un systeme, on utilise des generateurs et de charges adaptes et calibres, les mesures sont effectuees en tension, l'utilisation des dB permet la caracterisation du systeme en regime harmonique par comparaison aux gabarits asymptotiques des fonctions de transfert theorique, oui, alors on utilise les tensions, mais ceci concerne les methodes d'ingenierie des systemes, par leur mise en oeuvre - ici la surveillance du niveau audio issu d'un canal quelconque transportant du signal reel . --NicoLppa (d) 7 mars 2013 à 14:50 (CET)[répondre]
Bien sûr, je n'ai aucun problème avec ça. En revanche limiter la notion de niveau audio à cette définition me semble une erreur. C'est le sujet de cette discussion.--JPR (d) 8 mars 2013 à 10:57 (CET) Point de détail, la distorsion harmonique s'exprime généralement en % mais bien des électroniciens préfèrent utiliser les décibels pour travailler sur ce paramètre : c'est beaucoup plus "parlant" ! En particulier sur l'écran d'un analyseur de spectre. Et plus simple à mettre en rapport avec d'autres paramètres qui utilisent aussi les décibels.--JPR (d) 5 mars 2013 à 16:14 (CET)[répondre]

en français courant : niveau d'essence, niveau à bulle, au niveau de la mer, il me semble qu'il s'agit, sans ambiguïté, d'autre chose. On s'approche un peu quand on parle du niveau de l'eau d'un cours d'eau...
en électronique : j'ai comme références Tahar Neffati, L'électronique de A à Z, Paris, Dunod, , niveau 1.er cycle universitaire: n'utilise pas le niveau ; Paul Horowitz et Hill, Traité de l'électronique analogique et numérique, Paris, Elektor,  : ne connaît que les niveaux de déclanchement des circuits logiques ; en vidéo on a bien entendu les niveaux de noir (et de blanc), je vous donne acte qu'il s'agit bien de tensions.
Mais le titre de l'article est Niveau (audio) et dans ce contexte, il s'agit bien, pour l'essentiel, de puissance (ou de valeur efficace de tension, ce qui revient au même, puisque la valeur efficace d'une tension se définit comme la tension continue qui dissiperait la même puissance dans une résistance unitaire dans la fenêtre temporelle considérée). Il est important qu'on sache qu'il s'agit en définitive de puissances ; c'est ce qui permet, en audio, de relier le signal au niveau sonore, à l'entrée et à la sortie ; voir aussi la discussion sur les additions et soustractions de décibels dans cet article.
Le décibel est défini comme le dixième du logarithme du rapport des puissances.
« bien des électroniciens préfèrent utiliser les décibels pour travailler sur ce paramètre » (THD) : vous avez des exemples?
« capter un terme général pour un usage particulier » est un des moteurs principaux de tous les langages, cela s'appelle une métaphore, une métonymie ou une synecdoque.
Pourriez-vous aider à avancer avec des références de source?
Pourriez-vous exprimer un avis sur les deux paragraphes que je propose ci-dessus sous Conclusion, ou pouvez-vous améliorer votre proposition initiale en tenant compte de la discussion?
PolBr (d) 5 mars 2013 à 19:23 (CET)[répondre]


En français courant : niveau d'essence, niveau à bulle. Il y a là deux sens différent. L'un qui n'a aucun rapport avec cette discussion qui est l'horizontalité, l'autre qui en est directement l'objet : "Valeur de quelque chose, de quelqu'un ; degré atteint dans un domaine" (Larousse). En pratique, si on vérifie le "niveau" d'un signal à l'entrée ou la sortie d'un appareil, on branche un oscillo et on constate une "valeur" ou "niveau" du signal.
Le problème de l'utilisation de "niveau" pour le sens qui vous tient à cœur n'existe que par sa définition exclusive qui en est donnée en tête de l'article. Ce qui revient à nier l'existence de sens plus ou moins différents. Pour l'emploi d'échelles en dB et non en pourcentage pour la distorsion, je n'ai pas le temps d'entreprendre une discussion approfondie avec des références mais je constate que le choix entre les deux est offerts par certains instruments de mesure. Par ailleurs, les analyseurs de spectre largement utilisés de nos jours ont bien (à ma connaissance) une échelle verticale en dB. Au moins par défaut.--JPR (d) 8 mars 2013 à 10:57 (CET)[répondre]

Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez, en ce qui concerne le niveau (audio). Recherchez la différence entre valeur et niveau d'un signal. Je pense que vous arriverez à la notion de rapport de grandeurs (nombre pur, alors que les grandeurs ont une unité). J'ai déjà discuté la question de quelle grandeur (amplitude et puissance), vous pouvez peut-être répondre.
Il se peut que votre confusion vienne du procédé de laboratoire de remplacer le signal (qui par définition, transporte une information, et, par conséquent, n'a pas une grandeur stable) par une sinusoïde. L'absence de variation simplifie évidemment tout, ce qui est fort utile, mais elle permet de poursuivre sans définir rigoureusement ses mots, ce qui est un inconvénient, pour le cas qui nous occupe.
% et dB -- dans l'exemple des analyseurs de spectre, comme ceux-ci donnent nécessairement une valeur efficace (intégration sur un espace de temps), l'usage des dB est absolument légitime. Il ne l'est pas (mais on l'utilise quand même) quand on observe les valeurs de crête (amplitude), qui n'ont pas de rapport nécessaire à la puissance, et non des valeurs RMS.

Rien ne me « tient à cœur » sinon l'exactitude de ce qui est écrit. Pourriez-vous donner votre opinion sur la section *Définition* que j'ai ajoutée sur la page?
P.S. Pourriez vous donner votre avis sur ce que j'indique à propos de Valeur efficace (RMS) et puissance? Si on ne se répond pas, on ne peut pas avancer.
PolBr (d) 8 mars 2013 à 11:55 (CET)[répondre]