Discussion:Hermose Andrieu

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Recopie d'une partie de l'article[modifier le code]

Bonjour. Je recopie ci-dessous la sous-section titrée « Le Puy-de-Dôme à l'Exposition universelle de 1855 », dont j'ai conservé dans l'article ce qui était relatif à Hermose Andrieu. Ce texte devrait être rédigé dans un article relatif au département, pas dans la biographie de ce magistrat. Bien cordialement. AntonyB (discuter) 10 mars 2022 à 18:53 (CET)[répondre]


Secrétaire de la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme, magistrat à Thiers durablement impliqué dans les comices agricoles de sa ville, Hermose Andrieu rejoint avec son frère aîné Jacques Andrieu dit Andrieu-Dufour ou Andrieu Aîné (1797-1871) le « Comité du Puy-de-Dôme à l’Exposition Universelle de 1855 » formé par le comte Martha-Beker, membre du conseil général, vice-président de l’académie des sciences, arts et belles-lettres de Clermont-Ferrand, en vue de l’organisation de l’Exposition universelle de 1855.

En décrétant une exposition universelle à Paris, à l’instar de celle tenue à Londres en 1851 au Crystal Palace, Napoléon III, par décret impérial du , décide lui aussi d’organiser une manifestation à Paris, semblable à celle britannique. Ce décret dispose dans son article 1er que « Une exposition universelle des produits agricoles et industriels s’ouvrira à Paris dans le Palais de l'Industrie, au carré Marigny, le , et sera close le de la même année ». Un second décret quelques mois plus tard rattachera une exposition universelle des beaux-arts à celle de l’industrie, dans un bâtiment distinct[1]. Présentée comme l’« Exposition des produits de l’agriculture, de l’industrie et des Beaux-arts », elle met l’accent sur les beaux-arts ainsi que sur l’agriculture, permettant de valoriser les nombreux artistes français et la richesse des produits du terroir, dont le vin. Pour Napoléon III, il s’agit d’affirmer l’existence du Second Empire, tout jeune régime face aux puissances européennes multiséculaires. En réponse au Crystal Palace, Napoléon III fait construire aux Champs-Élysées le Palais de l’Industrie, également conçu comme une grande verrière. Organisée en 30 classes réparties en 8 groupes, l’Exposition accueille toutes les nations sous les mêmes bâtiments, afin de mieux pouvoir comparer leurs différentes offres industrielles, agricoles et artistiques. L’Exposition est un succès avec 14 000 participants et environ 5 000 visiteurs dont la reine Victoria, présente à l’inauguration, ou encore l’émir Abd El-Kader, grand opposant à la colonisation de l’Algérie à qui Napoléon III rendra la liberté. Et dans foule des anonymes, on compte de jeunes artistes encore inconnus comme Edgar Degas, Camille Pissarro, Auguste Renoir[2].

Le Second Empire doit le succès de la première Exposition Universelle française à la participation des départements et à leur implication dans la démonstration de leurs savoir-faire. Chaque département devait organiser des jurys d’admission. Cet enjeu était clairement identifié dans le décret impérial du , disposant en son article 3 que « Dans chaque département un comité, nommé par le préfet, d'après les instructions de la commission impériale, sera chargé de prendre toutes les mesures utiles au succès de l'exposition, et de statuer, en temps opportun, sur l'admission et le rejet des produits présentés. Il sera établi, en outre, si la commission impériale le juge nécessaire, des sous-comités locaux ou des agents spéciaux, dans toutes les villes et centres industriels où le besoin en sera reconnu »[3],[4].

C’est sur le fondement de cet article 3 qu’est institué par le préfet, le comte de Preissac, « le Comité du Puy-de-Dôme à l’Exposition Universelle de 1855 » dont la liste complète des membres était la suivante[5],[6] :

  • de Tarrieux, président de la Société d’agriculture, Président du Comité ;
  • Baudin, ingénieur en chef des mines ;
  • Herbet, directeur de la manufacture de Bourdon ;
  • Lecoq, président de la Chambre de commerce de Clermont, professeur à la Faculté des sciences ;
  • Narjot de Toucy, membre du conseil général ;
  • Collomb, directeur des mines de plomb argentifère de Pontgibaud ;
  • de Montluc, directeur de la fabrique de produits chimiques de Barège ;
  • Andrieu-Dufour, président du tribunal de commerce de Thiers ;
  • Andrieu-Hermose, juge au tribunal de première instance de Thiers ;
  • Chabrier - Chabrier fils, négociant, membre de la chambre consultative des arts et manufactures d’Ambert ;
  • Comte Martha-Beker, membre du conseil général, vice-président de l’académie des sciences, arts et belles-lettres de Clermont, Secrétaire-Rapporteur du Comité.

L’implication du département du Puy-de-Dôme dans cette Exposition Universelle de 1855 fut d’autant plus importante et le rôle du Comité scruté, que le puissant Duc de Morny (demi-frère naturel de l’Empereur Napoléon III, député du Puy-de-Dôme depuis 1842, Président du Corps Législatif à partir de 1854) investissait massivement dans ce département (développement économique de la Plaine de Limagne, fabrication de sucre de betterave en rachetant la sucrerie du Bourdon, à Aulnat, à côté de Clermont-Ferrand, fondation de la Compagnie du chemin de fer du Grand Central)[7],[8].

  1. Sylvain Ageorges, « Les expositions universelles de Paris, de 1855 à 1937 », sur le site expositions-universelles.fr de Sylvain Ageorges (consulté le ).
  2. « Exposition Universelle de 1855 », sur le site personnel de Marc Maison (consulté le ).
  3. « Bulletin annoté des lois, ordonnances, décrets, arrêtés, etc. », sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'Etat / J. B. Duvergier », sur Gallica, (consulté le ).
  5. Félix-Victor Martha-Beker (1808-1885), Exposition universelle de 1855. Rapport de M. le Cte Martha-Beker, approuvé par le comité du Puy-de-Dôme, (lire en ligne).
  6. Le Moniteur industriel, (lire en ligne).
  7. Léon Prugnard, Le duc de Morny et l'Auvergne : les ascendants d'un homme d'état, le député de Clermont-Ferrand, le fondateur d'une grande industrie (d'après des documents inédits) / Léon Prugnard, (lire en ligne)
  8. « Une expo sur les traces du duc de Morny », sur www.lamontagne.fr, (consulté le ).

Références de sources pour la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur[modifier le code]

La référence vers la source officielle (dossier de la base Léonore) est suffisante. Il n'est pas utile d'ajouter des références vers des publications reprenant cette nomination. C'est pourquoi j'ai retiré les références suivantes :

Bien cordialement. AntonyB (discuter) 10 mars 2022 à 22:32 (CET)[répondre]

Origine de l'illustration relative au plan[modifier le code]

Plan de Thiers au XVIIIe siècle.

L'illustration ci-contre, utilisée dans l'article, a été téléversée dans Commons par Notification Gauthier Rebillard : mais son origine n'est pas définie. Étonnant non ? Viendrait-elle du site tel que référencé dans l'article : https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/illustration/ivr8320116301521nuc4a/705fd76b-6b26-4558-9afa-68cd7d3cdc74

Si oui, ce site indique « reproduction soumise à autorisation ». L'autorisation de publication commerciale a t-elle été demandée ?

Bien cordialement. AntonyB (discuter) 10 mars 2022 à 22:46 (CET)[répondre]

Incohérence[modifier le code]

Bonjour Notification Gauthier Rebillard :. Cet article présente plusieurs incohérences dues aux évolutions du prénom de ce monsieur.

La première phrase d'un article commence toujours par la reprise du titre de l'article, ce qui n'est pas le cas ici. Je n'insiste pas.

À l'état civil, ce monsieur se prénomme toujours « Georges Pierre », de sa naissance à sa mort, en passant par son mariage.

Lorsqu'il fait une demande à la chancellerie de l'ordre de la Légion d'honneur pour quémander le grade de chevalier, il ajoute le troisième prénom « Hermose ». Ce prénom est rayé par le rédacteur du dossier (page 1 du dossier de la base Léonore). Ce qui est sûr, c'est qu'écrire (comme c'était dans l'article) Hermose Andrieu est nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur par décret du {{date-|9 octobre 1875}} est faux car la personne qui a été nommée chevalier se prénomme Georges Pierre. Il faut donc écrire dans l'article Georges Pierre Andrieu est nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur par décret du 9 octobre 1875.

À ce sujet (mais ce n'est pas important), l'article faisait une part importante à cette décoration alors qu'à l'époque (contrairement à maintenant), elle était très largement distribuée aux hommes, voire de façon automatique en fin de carrière aux fonctionnaires, notamment les magistrats (je connais le sujet), il suffisait de la demander. C'est tout à fait le cas de ce monsieur, donc vraiment rien d'extraordinaire et encore moins un intérêt encyclopédique.

Il serait intéressant de savoir pourquoi l'annuaire du ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics donne à ce monsieur le nom de famille « Hermose-Andrieu ».

Je comprends tout à fait que ce monsieur s'est attribué un prénom d'emprunt pour son ouvrage (cela arrive pour plusieurs auteurs).

Mais ce prénom « Hermose » semble sorti de nulle part. Il serait vraiment intéressant de savoir pourquoi ce monsieur a choisi ce prénom d'emprunt.

Bien cordialement. AntonyB (discuter) 10 mars 2022 à 23:50 (CET)[répondre]

En effet vous avez tout à fait raison ses prénoms d'état civil étaient Georges Pierre, mais toute sa vie ses parents, sa famille, ses amis, ses relations professionelles, l'ont appelé de son prénom d'usage Hermose. La loi du 11 germinal an 11, sous le consulat était limitative : ne pouvait être acceptés comme prénoms uniquement les prénoms figurant sur le calendrier, or Hermose est un prénom d'origine gauloise et arvernes donc absent de tous calendriers à cette époque. C'est la raison pour laquelle ses parents n'ont pas pu lui attribuer ce prénom à l'état civil, ce n'est donc pas un nom de scène ou un pseudo d'auteur. Tout comme Eponine, la soeur de Gavroche dans Les Misérables de Victor Hugo, est un prénom arvernes de la famille de Vercingétorix. C'est un prénom que l'on ne pouvait pas attribuer à un nouveau né à cette période, seul Victor Hugo à pu ressusciter ce prénom vieux de 1800 ans.
La première phrase d'un article commençant toujours par la reprise du titre de l'article, l'article peut commencer par cette phrase : "Hermose Andrieu, de son vrai nom George Pierre Andrieu". Gauthier Rebillard (discuter) 11 mars 2022 à 00:25 (CET)[répondre]