Discussion:Famille de Marliave

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Texte non prouvé, non sourcé, travail individuel (TI)[modifier le code]

« Les recherches historiques et généalogiques font remonter les origines de la famille de Marliave au XIIe siècle. Siegfredus de Marliave, descendant de Roger 1er le Vieux, comte de Carcassonne, fait souche en 1129 à Mirepoix où il y devient co-seigneur. En cette qualité, il prête serment à Roger III de Foix en 1144. Au début du XIIIe siècle, la famille est également implantée à Montségur où elle compte des co-seigneurs selon les registres de l'Inquisition.

Comme d'autres seigneurs languedociens, les Marliave se retrouvent dépossédés de leurs fiefs et de leurs terres par le traité de Paris signé en 1229 au terme de la croisade des albigeois. Par la suite, ils sont parties prenantes dans la résistance occitane menée contre l'occupation et l'établissement des croisés venus du nord.

Le 28 mai 1242, sous les ordres de Pierre-Roger de Mirepoix, on retrouve Jourdain et Bertrand de Marliave parmi les conjurés du Lauragais qui massacre Guillaume Arnaud et sa troupe d'inquisiteurs à Avignonet pour venger leurs frères Cathares condamnés à périr sur le bûcher.

Au côté de Pierre-Roger de Mirepoix, Jourdain et Bertrand de Marliave font partie des défenseurs de Montségur lors du siège de 1243-1244. À la suite de la reddition des assiégés, ils sont tous deux traduits devant le tribunal de l'Inquisition.

Suite à la chute de Montségur, il subsiste une période de 100 ans durant lequel la famille de Marliave, dépossédée de ses biens, ne laisse aucune trace écrite. On retrouve finalement la famille à Albi en 1343 où Guilhem de Marliave possède une maison. Son fils Jean est seigneur de Peyregoux, sénéchal de Castres, Albigeois et Lautrec pour le comte de Foix. Ainsi, à partir du XIVe siècle, la famille retrouve peu à peu son rang. Ses membres deviennent seigneur de Peyregoux, de Lombers, et de Saint Lieu-Lafenasse. »

Texte déplacé ici car non prouvé, non sourcé et relevant d'un travail individuel (TI).

D'autre part encore soit disant une famille d'extraction mais qui n'a obtenu une maintenue en la noblesse qu'en 1746, soit bien longtemps après les grandes recherches de noblesse (1666-1727) ...

Qu'en pensez-vous DelPacis (d · c · b), Keranplein (d · c · b) ?

Cordialement, Iyy (discuter) 5 décembre 2021 à 18:17 (CET)[répondre]

Bonjour Iyy (d · c · b),
Comme vous le savez, Valette 2007 propose une extraction 1542, où l'extraction est bien sûr à la sauce Valette (mélange d'extractions et d'agrégations).
Gontran du Mas des Bourboux, dans son dernier ouvrage La noblesse médiévale (2021), répertorie cette famille avec une filiation suivie 1430 et semble accepter la théorie de l'origine féodale de la famille, mais son ouvrage me parait dans l'ensemble superficiel et plusieurs de ses propositions me laissent tout à fait sceptique.
Lothaire57 (d · c · b) ne concède dans le Clément 2040 qu'une filiation suivie 1542. La maintenue tardive de 1746 lui parait sanctionner un processus d'agrégation avec qualifications nobiliaires bi-séculaires (merci Lothaire de bien vouloir confirmer cette interprétation de votre notice).
La revendication d'une origine féodale avec déchéance familiale puis renaissance au XVIe siècle me parait quasiment impossible à prouver, et ne peut de toutes façons être prise en compte en l'absence de preuves solides. Peut-être Lothaire pourrait-il demander à Gontran ce qui l'aurait convaincu dans ce dossier ?
Cordialement, Keranplein (discuter) 5 décembre 2021 à 19:44 (CET)[répondre]
Merci Keranplein (d · c · b),
En effet encore des chimères inventées peut-être au 18e siècle et reprises sans discernement comme souvent malheureusement, je vais laisser moi aussi un message à Lothaire57. Comment imaginer qu'une famille de l'entourage d'un féodal du midi toulousain et famille elle-même issue des comtes de Carcassonne serait devenue inconnue ou presque dans la noblesse française ? Bien entendu certains invoqueront les vicissitudes de l'histoire (notion qui a bon dos comme par ailleurs celle de l'agrégation à la noblesse), sauf qu'il n'y a pas de preuves et il n'y a pas non plus de lettres de relief mentionnées. Et même de telles lettres ne suffiraient pas à prouver. Nous sommes en présence une fois encore de légendes et mythes pour flatter les familles.
Cordialement, Iyy (discuter) 6 décembre 2021 à 07:17 (CET)[répondre]

Si cette famille est bien noble depuis 1542 elle aurait été maintenue en 1666 et pas bien plus tard. Iyy (discuter) 15 juillet 2022 à 16:05 (CEST)[répondre]

Bonjour Iyy (d · c · b),
La mention filiation 1542 chez Lothaire57 (d · c · b) signifie que la filiation roturière de cette famille est suivie depuis 1542 et que la famille s'est ensuite agrégée à la noblesse, ce qui lui a permis d'être maintenue noble en 1746.
Il faut distinguer dans le texte extraction 1542 et filiation 1542. Filiation 1542 n'a qu'une valeur généalogique et non pas nobiliaire. Seule extraction 1542 a une valeur nobiliaire.
Cordialement, Keranplein (discuter) 15 juillet 2022 à 19:31 (CEST)[répondre]
Oui Keranplein c'est vrai mais comme je n'arrive plus à consulter son ouvrage depuis longtemps j'avais écrit à nouveau ce message pour cette famille. Cordialement, Iyy (discuter) 15 juillet 2022 à 19:55 (CEST)[répondre]
re-bonjour,
voici ma notice sur cette famille :
►Marliave (de) (Languedoc (Albi)) : filiation depuis Gui de Marliave, allié en 1542. (noble Jean de Marliave (-1702), capitaine d’infanterie, chevalier de grâce des ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem le 21 février 1687 (sous le nom Maralver et exempté de preuves)) ; Pierre tombale de Marguerite de Bermond du Caylar, épouse de noble Jean de Marliave, décédée en 1741). Maintenue noble par arrêt de la Cour des Comptes, Aydes et Finances de Montpellier le 1er août 1746 (sur titres de 1542) (AR). [ANF-1958, NNF, V89, SS, SS sup, NH 226, Hozier] Nombreuse postérité. D’après d’Hozier : « L’arrêt de la Cour des Aides de Montpellier ne peut ni ne doit être reçu pour preuve » « Il ne faut point perdre du temps, mon neveu a 8 ans et l’ainé est bientôt en âge d’entrer au service et même si la preuve devient bonne d’entrer aux pages » (Lettres à d’Hozier)
De gueules à deux bars adossés d’argent.
vous pouvez toujours consulter mon travail ici,
cordialement, Lothaire57 (discuter) 16 juillet 2022 à 15:59 (CEST)[répondre]