Discussion:Échappatoire à sangliers

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Amélioration de la page[modifier le code]

La page est en demande de suppression, mais je pense que son problème est que le sujet est abordé de manière trop expansive. Je fais donc un peu de ménage en espérant que ça rendra la page plus tolérable vis-à-vis des critères d'admissibilité.

1. Je retire toute le partie Introduction générale, contenu qui conviendrait plus à un article sur les échappatoires pour animaux de manière générale:

Une route, et plus particulièrement une autoroute, représente une barrière[1] pour un grand nombre d’espèces d’animaux, créant une fragmentation écopaysagère (Sétra, 2006 ; Sétra, 2007). Les populations concernées peuvent alors se retrouver isolées les unes des autres. Ceci peut avoir de lourdes conséquences[2] (Sétra, 2006)[source insuffisante], tant en termes de sécurité que de biodiversité.
En termes de sécurité tout d’abord, des individus peuvent chercher à franchir les voies, devenant alors un réel danger pour les automobilistes (risque de collision), d’autant plus important que la taille de l’animal est élevée. D’après Vignon et Barbarreau (2008)[source insuffisante], 17% de ces collisions ont lieu sur les routes nationales, 21% sur les autoroutes et 62% sur les départementales et autres. En termes de biodiversité cette fragmentation a pour conséquences un isolement des populations, une perte d’habitat, et le risque de mortalité par collision qui peuvent être particulièrement dommageables aux populations à faible effectifs (lynx, ours, et loup par exemple). D’autres effets sont détaillés dans la note du Ministère de l’équipement, des transports et du logement et du Sétra (METL & Sétra, 2000)[source insuffisante].
De nombreux équipements visent à réduire ces impacts en évitant l’entrée d’animaux sur les infrastructures (principe de contention par des clôtures), en avertissant les usagers (Sétra, 2003)[source insuffisante] ou en favorisant le franchissement via des ouvrages sécurisés : passages à faune ou écoducs (Sétra, 2005 ; Sétra, 2006)[source insuffisante]. Cependant, malgré l’installation de clôtures aux abords de ces grandes voies routières, des animaux réussissent à pénétrer sur le réseau routier via des zones non clôturées, des ouvrages hydrauliques, des dégradations accidentelles de clôtures (chute d’arbres, éboulement, accrochage par des engins, etc.) ou liées à des actes de vandalisme. Parmi eux, les espèces de grande taille (cervidés, sangliers, blaireaux, etc..) représentent un réel risque pour la sécurité des automobilistes du fait de leur masse en cas de choc ou du réflexe d’évitement (Charlez, 2004). Enfin, d’un point de vue juridique, les animaux sauvages sont considérés comme « res nullius ». Une collision entre une voiture et un animal sauvage peut alors entraîner un problème de responsabilité (Sétra, 1997)[source insuffisante].
Pour extraire ces animaux des emprises grillagées, des systèmes d’échappatoires ont donc été créés, qu’ils soient généralistes ou spécialisés sur une espèce ou un groupe d’espèces. Selon l’espèce visée, ces échappatoires se matérialisent sous différentes formes : rampes et barrières à sens unique développées par les aéroports pour les cervidés[3], échelle à haute qualité environnementale (voir clôture à haute qualité environnementale) pour mustélidés ou lynx, porte de sortie à claire-voie basculante[4],[5], pour les blaireaux aux Pays-Bas. Tous ces équipements sont préconisés dans le rapport européen COST 341, traduit de l’anglais et édité par le Sétra (Sétra, 2007)[source insuffisante].

2. J’écrème la partie objectif en retirant ces deux passages anecdotiques:

En effet, l’étanchéité des clôtures ne peut pas être garantie à 100% et des sangliers peuvent réussir à rentrer par des zones endommagées. Les sangliers divaguent alors dans la zone clôturée et peuvent chercher à franchir les voies, devenant alors un danger important pour les automobilistes. Différents dispositifs sont destinés à ces animaux qui se présentent sous forme de portes ou de trappes.
Parmi eux, les échappatoires à sangliers se révèlent efficaces. De nombreux tests en élevage, en forêts closes ou en grandeur nature ont permis de valider le dimensionnement, la résistance, et l’efficacité faunistique. Les échappatoires à sangliers sont opérationnelles et largement mises en œuvre sur le réseau autoroutier.
Ces modèles d’échappatoires à sangliers est également préconisé dans la fiche technique « passages à faune » du guide technique « Bâti et Biodiversité Positive ».

3. Je retire les parties "Localisation des échappatoires à sangliers", "Techniques de pose", "Adéquation des clôtures", "Aménagements complémentaires", "Suivi de l’efficacité", trop expansifs, un guide pour la mise en place administrative et technique du dispositif, inutile pour Wikipedia.

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Avant la pose de ce type d’équipement, il convient d’assurer une concertation avec les riverains pour éviter une gêne particulière (pratique agricole par exemple) ainsi qu’avec les gestionnaires de voiries externes à proximité immédiate du lieu d’implantation envisagé.
Il faut au préalable étudier précisément la localisation avec des experts faunistiques qui connaissent le contexte naturel et cynégétique local. Les instances cynégétiques telles que les Fédérations Départementales des Chasseurs[6], sont des partenaires indiqués de par leur connaissance des espèces et des pratiques de chasse locales (notamment via le contact avec leurs associations), de par leur implication dans la gestion des dégâts aux cultures mais aussi dans les décisions départementales ou régionales : Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS[7]) ou Orientations Régionales de Gestion et de conservation de la Faune sauvage et de ses Habitats (ORGFH[8]) par exemple.
Ainsi, pour qu’une échappatoire soit efficace, les techniciens qui proposent leur localisation se mettent littéralement dans la peau d’un sanglier pour savoir où l’animal chercherait à sortir, grâce à leur connaissance du terrain et de l’espèce.
Chaque localisation doit tenir compte[réf. nécessaire] :
  • de la dynamique des populations locales de sangliers et de leurs habitudes de fréquentation des abords de l’emprise clôturée,
  • des pratiques de chasse locales (en particulier, déroulement des battues, etc.)
  • du comportement avéré ou probable des sangliers dans l’emprise clôturée : motivation de leur présence (simple passage, repos ou refuge, alimentation, etc.) et points d’entrée potentielle (grillage défectueux, ouvrage hydraulique, zone non clôturée, etc., qui seront à réparer ou sécuriser),
  • des possibilités de cheminement des animaux jusqu’au lieu d’implantation envisagé pour l’échappatoire,
  • de la géométrie des clôtures à équiper, afin de favoriser par exemple des angles préexistants qui constituent de facto des nasses où converge un animal. Si des points de passage d’animaux existent déjà (clôtures endommagées par exemple), il peut être intéressant d’y étudier la pose d’une échappatoire pour boucher le trou tout en conservant, au cas où, les habitudes de sortie.
  • des contraintes qui pèsent sur l’exploitant de l’infrastructure (contraintes de sécurité pour les travaux ou le suivi ultérieur des équipements, programmes d’entretien sur la zone concernée ou éventuels futurs aménagements envisagés, etc.).
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L’échappatoire à sangliers est monobloc et facile à poser par un ancrage aux sols via des pattes perforées et des dispositifs d’aide à l’agrafage du grillage. A titre indicatif, le temps de pose est d’environ 30 minutes pour deux ouvriers qui installent le matériel sur un sol meuble dans un grillage préexistant : il suffit de découper la clôture verticalement, d’y insérer l’échappatoire et de raccorder les grillages en tension. Ce temps est majoré en fonction des conditions de sol (rochers) et de topographie (nivellement préalable).
Pour garantir une installation solide et efficace, la fiche technique demande d’assurer:
- la bonne position de l’échappatoire dans le grillage : si la pose se fait dans une clôture existante, l’équipement doit être implanté si possible de façon à ce que ses ailes forment une « nasse » sortant de l’emprise clôturée vers le milieu extérieur. De façon opportune, et en fonction de la disponibilité foncière, cet entonnoir peut être allongé en créant un couloir grillagé dont la profondeur et la largeur seront à définir sur site avec les experts faunistiques.

A défaut, des systèmes de guidage (clôture, barrière, etc.) peuvent être posés pour diriger animal vers la sortie.

- le dégagement de la surface d’implantation : l’échappatoire doit être posée bien à plat, seuil métallique horizontal. Un petit nivellement préalable peut être nécessaire. Au repos, le battant doit être en position rabattue avec ses deux amortisseurs sur le seuil.
- la fixation au sol via les pattes perforées (dispositifs à adapter selon le sol : par exemple, ancrage par piquets à emboutir type « piquets de géomètre » ou « piquets verrous » avec tiges d’ancrage coulissantes par percussion, ou encore par spittage et scellement dans un massif béton par des fers à béton),
- l’agrafage à la clôture via agrafes métalliques : tous les fils de fer, fils de ronces, éléments de clôture grillagée doivent être serrés et mis en tension de façon à empêcher un défoncement par un animal qui chercherait à les forcer pour entrer ou sortir à travers le grillage mais aussi pour atténuer les bruits de vibrations intempestifs lorsqu’un sanglier actionnerait le battant, ces bruits pouvant le gêner ou gêner un congénère à sa suite,
- le raccordement des ailettes latérales aux bas-volets enterrés, fils de ronces, etc.,
- la sécurisation des pieds de grillage de part et d’autre de l’échappatoire : au besoin, utiliser des broches ou des fiches « en arêtes » pour empêcher les soulèvements de grillage. L’intégrité de la clôture doit être vérifiée (pas de fils coupés, de fiches déterrées, de trous sous la clôture, etc.) et le grillage éventuellement retendu pour éviter les vibrations.
La pose doit être minutieuse pour assurer la bonne étanchéité de clôture de part et d’autre de l’échappatoire et éviter les bruits et vibrations parasites des grillages lorsque le battant retombe au passage d’un sanglier. Il est également recommandé d’éviter de perturber le site aux abords du nouvel équipement durant la réalisation des travaux : sauf demande particulière des experts faunistiques sur le site précis d’implantation, il est souhaitable de conserver la végétation de part et d’autre pour servir d’écran visuel et de guidage vers l’échappatoire.
Il est conseillé de vérifier après coup avec les experts faunistiques la bonne mise en place, l’absence d’éléments gênants pour le sanglier ou le fonctionnement du dispositif (en particulier l’absence de terre ou d’obstacle sur le seuil et sous le battant), ainsi que l’absence de points de faiblesse potentiels ou d’entrée potentielle à proximité (grillage défectueux, ouvrage hydraulique permettant le passage, etc.). La présence des experts faune durant les travaux, aux côtés de l’entreprise, permet d’optimiser la durée de chantier.
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Évidemment, l’efficacité des échappatoires est tributaire du caractère conforme et opérationnel des clôtures où elles sont implantées. De part et d’autre de l’échappatoire, le grillage doit être adapté au sanglier (mailles, résistance, tension, enfouissement et/ ou fil de ronce en pied de clôture, etc.) (Sétra, 2008)[9]. L’ensemble de la clôture doit par ailleurs être étanche pour éviter que les sangliers ne trouvent d’autres points de passage (trous dans le grillage par exemple).
Enfin, il convient de vérifier que les mailles et interstices de l’échappatoire restent compatibles avec l’objectif faunique que doit remplir l’ensemble de la clôture sur chaque site envisagé (en particulier, les échappatoires à sangliers ne sont pas étanches à la petite faune : renard, chat ou animaux plus petit, etc.). Ainsi, il est important de vérifier si l’ensemble du tronçon n’est pas équipé de grillage à maille fine pour petits animaux (batraciens, etc.) car, dans ce cas, l’échappatoire serait une porte d’entrée pour cette petite faune (Sétra, 2008)[10]. Le cas échéant, des adaptations du dispositif sont à étudier avec le concepteur en fonction des espèces en présence.
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Après la pose, il est important de définir les mesures d’accompagnement optimales avec les experts faunistiques, comme par exemple :
- masquer le grillage de part et d’autre de l’échappatoire par un brise-vue type brande de bruyère pour créer une « échappée visuelle »,
- installer un dispositif de guidage physique vers l’échappatoire : grillage annexe rabattant l’animal vers l’échappatoire, duo d’échappatoires avec un grillage perpendiculaire entre les deux, petite palissade ou barrière bois formant un rail de guidage vers l’échappatoire, modification de la clôture existante pour créer un entonnoir, etc.,
- aménager une souille sèche, ou disposer un attractif olfactif au sol ou sur pieux en bois (crud d’ammoniac, goudron de Norvège, etc.), en étudiant leur localisation à l’intérieur ou à l’extérieur des emprises en fonction des réactions des animaux, de la distance d’action des attractifs, des risques ou non d’inciter des animaux à rentrer dans les emprises ce qui serait contraire aux objectifs recherchés, etc.,
- consolider les clôtures de part et d’autres de l’échappatoire lorsqu’elles présentent des points de faiblesse.
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L’échappatoire à sangliers vise à limiter au mieux les actions de maintenance. Toutefois, il est nécessaire de contrôler périodiquement son bon fonctionnement. La fréquence du contrôle est à adapter notamment au contexte de végétation (des plantes peuvent bloquer le battant), à la météo et à la fréquentation humaine et animale aux abords du dispositif (risque de vandalisme), etc.
Les points à contrôler périodiquement sont notamment les suivants :
- intégrité des clôtures de part et d’autre,
- bon état général de l’échappatoire,
- bon accrochage de l’échappatoire aux clôtures,
- bon état des charnières : pour tester leur fonctionnement, il faut actionner le battant et vérifier que la terre ou la végétation ne le retient pas,
- absence d’obstacles sur le seuil qui pourrait soit gêner le passage soit favoriser un passage à contresens,
- caractère opérationnel des mesures d’accompagnement,
- débroussaillement en approche et sortie : dans l’emprise clôturée, une voie d’accès vers l’échappatoire doit être aménagée pour les animaux. Hors clôture, le débroussaillement doit permettre à la fois au battant de se relever et au sanglier de fuir.
section à sourcer
Pour évaluer et identifier le passage des animaux au niveau des dispositifs, il est possible d’y installer un « piège à sable » permettant de lire les traces des animaux (Sétra, 2006). Ceci consiste à étaler quelques centimètres d’épaisseur de sable sur environ 2m² à l’entrée et/ou la sortie du dispositif, y compris sous la trappe, ceci permettant de savoir si l’animal a franchi l’échappatoire ou non. Ce système nécessite cependant de faire des passages réguliers pour relever les traces. Le temps entre deux relevés est variable et doit être discuté avec les experts faunistiques car cela dépend de l’intensité des passages et de la densité connue des sangliers à proximité de l’échappatoire considérée.
De tels systèmes ont notamment montré sur les autoroutes du sud-est de la France qu’entre 2011 et 2012, 20 sangliers ont utilisés 11 échappatoires dans les départements des Bouches du Rhône, du Var, des Alpes de Haute Provence (données ESCOTA MDDE), comme en attestent les Fédérations départementales des Chasseurs (FDC13, 2012). Ce sont autant de risques de collisions ou d’accidents qui ont été potentiellement évités par ces équipements.

D’autres moyens de suivi sont possibles tels que les pièges photographiques (plus onéreux, risque de vandalisme) ou les systèmes de comptage automatiques (absence d’identification des espèces).

  1. Rapport Cost 341 [1]
  2. Guide « Bâti et Biodiversité Positive ». Les fiches techniques. Passages à faune[2]
  3. Divers moyens de lutte contre les cerfs[3]
  4. The scan of the wild[4]
  5. Badger gates[5]
  6. Annuaire des Fédérations Départementales des Chasseurs ici
  7. Code de l’environnement[6]
  8. Voir Landelle, P. 2006. Aspects juridiques des ORGFH. Faune sauvage n°270[7]
  9. http://www.setra.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/NI_EEC_86_Cloture.pdf
  10. http://www.setra.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/NI_EEC_86_Cloture.pdf

--Envahisseur (d) 27 novembre 2012 à 10:16 (CET)[répondre]

Je suis bien entendu d'accord sur le fait que l’amélioration de l'article passe par son élagage, en en retirant les digressions non sourcées (au fait, pas besoin de rajouter ici les suppressions effectuées, puisqu'elles figurent toujours dans l'historique de l'article).
On pourrait chipoter en disant que ces suppressions ont également entrainé la suppression de références ; sauf que celles-ci n'étaient que très peu pertinentes au regard du sujet précis traité par l'article, c'est à dire les échappatoires à sanglier, et rien d'autre. C'est donc un faux problème.
Cordialement. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 27 novembre 2012 à 11:26 (CET)[répondre]