Diocèse de Garzón
| Diocèse de Garzón | |
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| Informations générales | |
|---|---|
| Pays |  Colombie |
| Évêque | vacant |
| Superficie | 9 667 km2 |
| Création du diocèse | 20 mai 1900 |
| Archidiocèse métropolitain | Ibagué |
| Statistiques | |
| Population | 537 693 (2021) |
| Population catholique | 488 365 (2021) |
| Pourcentage de catholiques | 90,8 % |
| Nombre de paroisses | 64 |
| Nombre de prêtres | 137 |
| Nombre de religieux | 26 |
| Nombre de religieuses | 120 |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Le diocèse de Garzón (en latin : (en latin : Dioecesis Garzonensis ; en espagnol : Diócesis de Garzón) est un diocèse de l'Église catholique en Colombie, suffragant de l'archidiocèse d'Ibagué.
Territoire[modifier | modifier le code]
Il comprend les municipalités d'Acevedo, Altamira, El Agrado, Elías, El Pital, Garzón, Gigante, Guadalupe, Isnos, La Argentina, La Plata, Nátaga, Oporapa, Paicol, Palestina, Pitalito, Saladoblanco, San Agustín, Suaza, Tarqui, Tesalia et Timaná du département de Huila.
Il possède un territoire d'une superficie de 9 667 km2 divisé en 64 paroisses. Le siège épiscopal est dans la ville de Garzón où se trouve la cathédrale Saint-Michel-Archange. La basilique de Notre-Dame-des-Miséricordes à Nátaga est un lieu de pèlerinage à la Vierge[1]. L'église Saint-Sébastien de La Plata conserve le corps du bienheureux Pedro María Ramírez Ramos, prêtre martyr[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Le diocèse est érigé le 20 mai 1900 par le décret Quum legitimae de la congrégation pour les évêques en prenant une partie du territoire du diocèse de Tolima[N 1]qui est supprimé le même jour.
Par la constitution apostolique Ecclesiarum prosperitate du 25 février 1964 émise par le pape Paul VI, l'église de l'Immaculée Conception de Neiva est élevée au rang de cocathédrale du diocèse, qui prend le nom de diocèse de Garzón-Neiva[6].
Il cède une portion de son territoire le 24 juillet 1972 pour l'érection du diocèse de Neiva ; dans le même temps le diocèse de Garzón prend son nom actuel[7].
Nommé suffragant de l'archidiocèse de Popayán lors de sa création, il intègre la province ecclésiastique de l'archidiocèse d'Ibagué le 14 juillet 1974 par la constitution apostolique Quamquam Ecclesiarum du pape Paul VI[8].
Évêques[modifier | modifier le code]
- Esteban Rojas Tovar (20 mai 1900 - 21 juillet 1922)
- José Ignacio López Umaña (10 avril 1924 - 15 mars 1942), nommé archevêque coadjuteur de Carthagène
- Gerardo Martínez Madrigal (23 juin 1942 - 29 février 1964)
- José de Jesús Pimiento Rodriguez (29 février 1964 - 22 mai 1975), nommé archevêque de Manizales
- Octavio Betancourt Arango (10 novembre 1975 - 26 avril 1977)
- Ramón Mantilla Duarte, C.Ss.R (26 avril 1977 - 25 octobre 1985), nommé évêque d'Ipiales
- Libardo Ramírez Gómez (18 octobre 1986 - 15 mars 2003)
- Rigoberto Corredor Bermúdez (19 décembre 2003 - 15 juillet 2011), nommé évêque de Pereira
- Fabio Duque Jaramillo, O.F.M (11 juin 2012 - 9 février 2022)
- Vacance
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le diocèse de Tolima, avec siège épiscopal à Neiva, est érigé le 30 août 1894 par la constitution apostolique Illud semper du pape Léon XIII en prenant une partie du territoire du diocèse de Popayán (aujourd'hui archidiocèse de Popayán) et de l'archidiocèse de Santa Fé de Nouvelle-Grenade (aujourd'hui archidiocèse de Bogota) dont Tolima devient suffragant[3],[4]. Compte tenu de l'immensité du territoire et des difficultés à satisfaire les besoins spirituels des fidèles, le diocèse est supprimé le 20 mai 1900 par le décret Quum legitimae de la congrégation pour les évêques et son territoire divisé pour la création des diocèses de Garzón et d'Ibagué (aujourd'hui archidiocèse d'Ibagué) et une autre partie de son territoire incorporée au diocèse de Popayán[5].
Références[modifier | modifier le code]
- (es) Adriana Palacio Garces, « La Virgen que se quedó en Nátaga », El Tiempo, (lire en ligne, consulté le )
- (it) « Beato Pedro María Ramírez Ramos », sur santiebeati.it (consulté le ).
- (es) Julio César Orduz, Monseñor Ismael Perdomo y su tiempo : biografía documentada del insigne Arzobispo de Bogotá, Canal Ramírez-Antares, , p. 56
- (la) Leonis XIII pontificis maximi acta : Illud semper, vol. XIV, Rome, (lire en ligne), p. 294-302
- (la) Analecta ecclesiastica : Quum legitimae, vol. IX, Rome, (lire en ligne), p. 445-447
- (la) « De Ecclesiarum prosperitate », AAS 57, sur vatican.va, (consulté le ), p. 145-146.
- (la) « Ad aptius tutiusque », AAS 64, sur vatican.va, (consulté le ), p. 660-662.
- (la) « Quamquam Ecclesiarum », AAS 67, sur vatican.va, (consulté le ), p. 167-168.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la religion :
