Culpabilité blanche

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L'esclavage au Brésil par Jean-Baptiste Debret, première moitié du XIXe siècle.

La culpabilité blanche (white guilt en anglais) est le sentiment de culpabilité individuelle ou collective ressenti par certains Blancs résultant du traitement raciste à l'égard d'africains, d'afro-descendants ou de peuples indigènes par d'autres Blancs du passé dans le contexte du commerce triangulaire, du colonialisme européen et de l'héritage de ces périodes[1]. C'est aussi une reconnaissance d'un privilège blanc non mérité[2],[3]. On parle parfois aussi de honte blanche (white shame en anglais) pour désigner un mal-être plus profond que la culpabilité blanche[3].

Dame manifestant contre son privilège blanc après la mort d'Eric Garner, en 2014.

Origines

L'expression white guilt est employée pour la première fois par Judith Katz dans son livre White Awareness: Handbook for Anti-Racism Training publié en 1978[4].

Notes et références

Références

  1. (en) Sibel Boran et Barbara Comber, Critiquing Whole Language and Classroom Inquiry, National Council of Teachers of English, , 352 p. (ISBN 978-0814123423, lire en ligne)
  2. Jana Vinsky, « Culpabilité blanche : Comment accéder à la responsabilité pour les intervenants en bien être de l’enfance blancs », sur oacas.org, (consulté le )
  3. a et b (en) Krystal Jagoo, « What Is White Guilt? », sur verywellmind.com, (consulté le )
  4. (en) Judith Katz, White Awareness: Handbook for Anti-Racism Training, , 212 p. (ISBN 978-0806135601, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes