Convention africaine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 juillet 2021 à 20:09 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Convention Africaine
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Organisation
Président

La Convention Africaine (CAf), était un parti politique en Afrique-Occidentale française.

Histoire

Le congrès fondateur de la Convention Africaine, convoqué par Léopold Sédar Senghor, s'est déroulé du 11 au 13 janvier 1957 à Dakar, capitale de l'Afrique occidentale française. Les participants au congrès étaient des membres des Indépendants d'Outre-Mer, un groupe parlementaire de l'Assemblée nationale française. Le député sénégalais Senghor est président du parti[1]. Alexandre Adandé du Dahomey est nommé secrétaire général du parti[2].

La Convention Africaine vise à créer deux fédérations dans les territoires français d'Afrique, qui doivent être des États membres d'une république française à organisation fédérale[1]. Comme le Mouvement socialiste africain (MSA), qui est fondé à la même époque, et l'ancien Rassemblement démocratique africain (RDA), la Convention Africaine est organisée de manière inter-territoriale et se compose de plusieurs partis membres dans les territoires d'outre-mer français en Afrique de l'Ouest. Le 6 mars 1957, le Niger rejoint les Forces Démocratiques Nigériennes, appelées le parti successeur de l'Union des Nigériens Indépendants et Sympathisants (UNIS) à la Convention Africaine[3]. L'ancienne chef du parti UNIS, Ikhia Zodi, est devenue rédactrice en chef du journal du parti CAf L'Unité[4].

En mars 1958, il y q une autre fusion de parti et la Convention Africaine fusionne avec le Mouvement socialiste africain (MSA) au sein du Parti du regroupement africain (PRA)[5].

Références

  1. a et b Léopold Sédar Senghor: la pensée et l’action politique. Actes du colloque organisé par la section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (PDF; 943 kB). Website der französischen Nationalversammlung, abgerufen am 29. Januar 2013, S. 96.
  2. Joseph Roger de Benoist: Léopold Sédar Senghor (= Politiques & Chrétiens. Bd. 14). Beauchesne, Paris 1998, (ISBN 2-7010-1378-X), S. 81–82.
  3. Edmond Séré de Rivières: Histoire du Niger. Berger-Levrault, Paris 1965, S. 271.
  4. Ikhia Aboubekr ZODI. Website der französischen Nationalversammlung, abgerufen am 29. Januar 2013.
  5. Meinrad P. Hebga: Afrique de la raison, Afrique de la foi. Karthala, Paris 1995, (ISBN 2-86537-562-5), S. 13.