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Château de Séchilienne

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Château de Séchilienne
Le château en octobre 2015
Présentation
Type
Destination initiale
Résidence seigneuriale
Destination actuelle
Ruines (bâtiments fermés au public)
Style
Médiéval
Début de construction
XIIIe siècle
Fin de construction
XIXe siècle
Propriétaire initial
Propriétaire actuel
Commune de Séchilienne
Localisation
Pays
France
Région
Départements
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
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Localisation sur la carte d’Isère
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Le château de Séchilienne est un ancien château fort, dont la construction commença au XIIIe siècle[2]. Remanié aux XVIe et XIXe siècles et victime d'un incendie en août 1944, ses ruines se dressent sur la commune de Séchilienne, dans le département français de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation

Le château est situé au lieu-dit « le château », rue du château, sur la commune de Séchilienne, près de Grenoble. Il a été construit sur le haut d'une colline, dominant la vallée du Drac ainsi que plusieurs hameaux.

Histoire

Cette châtellenie était à la fin du haut Moyen Âge l'une des plus solides du (futur) Dauphiné. Bâtie par la puissante famille Alleman, le château deviendra la deuxième plus importante châtellenie de cette grande famille dauphinoise, après Uriage.

C'est Aymar Alleman qui acquit les terres de Séchilienne en 1226 du Dauphin André[2] et la branche des Alleman de Séchilienne s'y maintient jusqu'à la fin du XVIe siècle. Au XVIe siècle, les guerres de religions divisent la famille et le château est cédé.

Le 12 août 1942, ce qui reste de la 157e division d'infanterie allemande incendie le château afin d'empêcher la Résistance d'entreposer des armes et munitions au château.

En 1949, la commune rachète le château à l'abandon.

Fin 2019, une campagne de financement et de restauration est lancée par quatre étudiants de l'école de management de Grenoble (GEM) pour le château et son jardin[3]. La plateforme Dartagnans assiste ces volontaires dans leur levée de fonds, qui lève avec succès plus de 20 000€ pour le débroussaillage et la sécurisation des lieux. Depuis fin 2020, des étudiants de la promotion suivante ont repris ce flambeau[4] afin de poursuivre son financement et son entretien.

Comme celles du château d'Uriage, certaines de ses archives sont conservées aux Archives départementales de l'Isère[5].

Les espaces verts sont à présent accessibles au public (aire de piquenique, bassin).

Architecture

Le château se compose d’un vaste quadrilatère d'environ 17m de façade par 20m de profondeur, flanqué par une tour ronde et un donjon circulaire, plus massif. Dans le donjon, des planchers encore en place ont été datés de 1455 grâce à une analyse dendrochronologique.

L'édifice originel (XIIIe siècle) fut complété au XVe siècle: une tour circulaire identique au donjon est alors construite, abritant un escalier à vis. L'état de conservation de cette tour est encore de nos jours exceptionnel, on peut ainsi observer mâchicoulis, créneaux, archères et toiture en poivrière.

La forteresse mute en château d'agrément au XVIIe siècle; de grandes baies sont percées dans le corps de logis.

La dernière modification intervient à la fin du XIXe siècle lorsque sont ajoutés plusieurs éléments, dont les deux tourelles néo-médiévales.

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Références