Christine Winterbourn

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Christine Winterbourn
Fonction
Professeure (en)
Université d'Otago
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Michael J. Winterbourn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Dick Batt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée

Christine Coe Winterbourn est une biochimiste et pathologiste néo-zélandaise, professeure de pathologie à l'Université d'Otago, en Nouvelle-Zélande.

Ses recherches sur la chimie biologique des radicaux libres lui ont valu la médaille Rutherford[1],[2] et la médaille Marsden[3], les plus hautes récompenses de chacun des deux plus grands organismes scientifiques néo-zélandais.

Formation[modifier | modifier le code]

Winterbourn a étudié la chimie à l'Université d'Auckland, suivi d'un doctorat en biochimie de l'Université Massey[3]. Sa thèse de doctorat[4] portait sur l'étude du métabolisme lipidique des érythrocytes de mammifères, explorant les modifications des profils lipidiques dans ces cellules en fonction de l'âge des cellules. Elle a effectué un travail postdoctoral à l'Université de la Colombie-Britannique, au Canada[3]. Depuis lors, sa carrière s'est déroulée à l'Université d'Otago, à Christchurch, où elle dirige le département de pathologie.

Travaux[modifier | modifier le code]

Winterbourn a pris un poste à la faculté de médecine de Christchurch de l'Université d'Otago en 1970. Elle a créé son propre laboratoire en 1979/80, qui est devenu le Center for Free Radical Research[5].

Son travail explore la biochimie fondamentale des radicaux libres, qui peuvent avoir des effets à la fois bénéfiques et nocifs dans le corps. Elle a été l'une des premières scientifiques à démontrer que les cellules humaines produisent des radicaux libres dans le cadre de leur fonctionnement normal. À faible concentration, ils sont essentiels à la vie et contribuent aux défenses de l'organisme contre les infections, tout en jouant un rôle essentiel dans la signalisation intracellulaire. À des niveaux plus élevés, ils peuvent entraîner un stress oxydatif, qui a été impliqué dans un large éventail de maladies humaines. Winterbourne a effectué des travaux préliminaires pour documenter certaines des réactions chimiques des radicaux libres qui se produisent dans des maladies telles que le cancer, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes et l'arthrite[6],[7],[8].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Elle a été la première femme récipiendaire de la médaille Rutherford[1]. En 1997, lors deshonneurs de l'anniversaire de la reine (en) , Winterbourn a été nommée officier de l'Ordre du mérite de la Nouvelle-Zélande, pour ses services rendus à la recherche médicale[9]. Elle a été promue Companion de l'Ordre du Mérite de Nouvelle-Zélande lors des Queen's Birthday and Diamond Jubilee Honors 2012 (en), pour services rendus à la science[10]. En 2017, Winterbourn a été sélectionnée comme l'une des « 150 femmes en 150 mots (en) » de la Royal Society Te Apārangi, célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[11].

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Christine Winterbourn » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b « Free radical researcher Professor Christine Winterbourn wins New Zealand's top science and technology honour, the Rutherford Medal » [archive du ], royalsociety.org.nz, (consulté le ) : « Free radical researcher Professor Christine Winterbourn wins New Zealand’s top science and technology honour, the Rutherford Medal »
  2. « Professor Christine Winterbourn Awarded 2011 Rutherford Medal », stuff.co.nz, (consulté le ) : « Christchurch biochemist and ground-breaking free radical researcher Professor Christine Winterbourn is the first woman scientist to be awarded New Zealand's top science and technology honour in its 20-year history. »
  3. a b et c « Professor Christine Winterbourn » [archive du ], nrcgd.org.nz, (consulté le )
  4. (en) Christine Coe Winterbourn, Lipid metabolism of mammalian erythrocytes with special reference to cellular aging, Massey University | Theses and Dissertations, (lire en ligne).
  5. « About the Centre for Free Radical Research », University of Otago (consulté le )
  6. (en) Priestley, « Christine Winterbourn interview », www.noted.co.nz, (consulté le )
  7. Ancell, « University of Otago researchers honoured in national awards », www.otago.ac.nz, (consulté le )
  8. Pham-Huy, He et Pham-Huy, « Free Radicals, Antioxidants in Disease and Health », International Journal of Biomedical Science : Ijbs, Int J Biomed Sci. 4(2): 89–96., vol. 4, no 2,‎ , p. 89–96 (PMID 23675073, PMCID 3614697)
  9. « Queen's Birthday honours list 1997 », Department of the Prime Minister and Cabinet (consulté le )
  10. « Queen's Birthday and Diamond Jubilee honours list 2012 », Department of the Prime Minister and Cabinet, (consulté le )
  11. « Christine Winterbourn », Royal Society Te Apārangi (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]