Cheung Ka Long

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Cheung Ka Long
Image illustrative de l’article Cheung Ka Long
Carrière sportive
Arme Fleuret
Main Gaucher
Biographie
Nationalité Hongkongais
Naissance (26 ans)
Lieu de naissance Colonie de Hong Kong
Taille 1,81 m (5 11)
Poids 68 kg (150 lb)
Palmarès
Jeux olympiques 1 0 0
Championnats d'Asie (Ind.) 1 2 1
Jeux asiatiques (Ind.) 0 0 1
Coupe du monde (Ind.) 1 1 3
Dernière mise à jour le 15 janvier 2022

Edgar Cheung Ka Long, né le , est un escrimeur hongkongais pratiquant le fleuret.

Après des débuts prometteurs en cadet, il remporte le championnat d'Asie senior à seulement dix-huit ans. Lors des Jeux olympiques de 2020, il devient champion olympique.

Carrière

Cheung est no 1 mondial chez les cadets en 2014[1]. Il est encore cadet quand, âgé de quinze ans, il remporte ses premiers points pour la Coupe du monde senior lors du Grand Prix de Tokyo. Il entame une progression rapide et fait déjà partie des huitièmes de finaliste lors des championnats du monde 2015 à tout juste dix-huit ans.

En 2016, Cheung obtient sa qualification pour les Jeux de Rio en remportant le tournoi de qualification olympique de la zone Asie-Océanie dans la ville de Wuxi[2]. Deux jours plus tard, il enchaîne en remportant le championnat continental senior devant les favoris chinois et japonais. Il bat notamment le champion du monde en titre Yūki Ōta en quart de finale. Aux Jeux olympiques, il est battu en huitièmes par la surprise brésilienne Guilherme Toldo, qui avait déjà battu Ōta au tour précédent. En 2017, il devient champion du monde junior en individuel.

En 2020, il est l'un des artisans de la qualification inédite de l'équipe de Hong Kong aux Jeux olympiques de Tokyo, qui se classe première équipe asiatique au classement mondial. Cette performance lui vaut d'être nommé porte-drapeau de la délégation hongkongaise lors de la cérémonie d'ouverture en 2021. Peut-être galvanisé par ce statut, Cheung, en individuel, déjoue les pronostics en atteignant la finale, battant Julien Mertine (15-12) au premier tour et balayant le no 1 mondial Alessio Foconi au second (15-3). Après avoir été mené 14-9, il écarte l'espoir russe Kirill Borodachev en quart de finale sur la plus petite marge possible (15-14) avant de dominer Alexander Choupenitch en demi-finale (15-10). Enfin, il domine nettement le champion olympique en titre, Daniele Garozzo, en finale de l'épreuve par 15 touches à 11. Initialement mené 1-4, il marque neuf des dix touches suivantes pour prendre un avantage de cinq touches (10-5). Malgré le sursaut d'orgueil du champion italien, qui remonte à 10-9, Cheung, du haut de ses 24 ans, ne s'effondre pas et réalise une fin d'assaut pleine de maîtrise. Menant de nouveau 13-9, il essuie une nouvelle fois le retour menaçant de Garozzo, à 13-11, et marque les deux dernières touches pour devenir champion olympique, le premier de son pays en escrime[3]. C'est aussi la deuxième médaille d'or du pays aux Jeux, 25 ans après le titre de Lee Lai Shan aux Jeux olympiques d'été de 1996[4].

En 2022, Cheung continue sur sa lancée en remportant à Paris le tournoi d'ouverture de la saison et sa première victoire sur le circuit de la Coupe du monde. Comme aux Jeux olympiques, sa victoire se fait aux dépens d'un escrimeur italien, Edoardo Luperi et comme aux Jeux, Cheung inflige au no 1, Alessio Foconi, une sévère défaite (15-4)[5]. Cette victoire le place au deuxième rang du classement mondial[6].

Palmarès

Classement en fin de saison

Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Rang 215 78 31 16 13 11 14 19

Liens externes

Ressources relatives au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :

Références

  1. (en) « Cheung Ka Long » (consulté le )
  2. (en) « Hong Kong fencer Cheung Ka-long qualifies for Rio Games », South China Morning Post (consulté le )
  3. (en) « Hong Kong fencer Edgar Cheung Ka-long won gold », sur The Standard (consulté le )
  4. (en) « Cheung Ka Long beats defending champion to win Olympic gold in the men's individual foil », sur olympics.com,
  5. (en) Andrew McNicol, « Olympic fencing champion Cheung Ka-long makes Hong Kong history again with World Cup gold », sur scmp.com, South China Morning Post,
  6. (en) « Hong Kong's golden boy: A step away from World No.1 », sur thestandard.hk,