Charles-André Balland

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Charles-André Balland
Fonctions
Député des Vosges

(3 ans, 1 mois et 22 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 7 mois et 7 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Hélène (Vosges)
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Centre
Profession Magistrat
députés des Vosges

Charles-André Balland, né le et mort à Paris le , était avocat, procureur syndic du district de Bruyères, membre de la Convention nationale et député au Conseil des Cinq-Cents.

Biographie

Charles-André Balland est né le à Sainte-Hélène, dans les Vosges[1]. Quand la Révolution française éclate, il est curateur au bailliage de Bruyères. En 1791, il est candidat à l'élection de l'Assemblée législative mais c'est son concurrent François de Neufchâteau qui est élu, Balland est son suppléant.

L'année suivante, en 1792, il est élu suppléant de François de Neufchâteau à la Convention nationale avec 185 voix sur 387. François de Neufchâteau refuse de siéger en invoquant des problèmes de santé et c'est Balland qui monte siéger à Paris.

Lors du procès de Louis XVI, à la troisième question posée sur la mort du roi, il fait une réponse embrouillée mais prudente et ne vote pas la mort, déclarant : « Je vote, quant à présent pour sa détention, sauf à bannir ou à le faire mourir, si le peuple le veut. »

Pour mémoire, les six députés vosgiens et le suppléant Balland ont voté ainsi : trois ont demandé la mort (Poullain-Grandprey, Souhait et Perrin), trois ont demandé l'exil ou l'internement (Bresson, Couhey et Balland), et un s'est récusé (Noël).

Son action politique est modeste et Antoine-Vincent Arnaud le définit ainsi : « Membre de la convention, il fit partie de cette assemblée, à peu près comme le grain de sable fait partie du rivage[2]. »

Son action et ses interventions sont surtout remarquables dans le domaine économique puisqu'il fait partie de la commission des finances. Ses travaux Projet de Banque nationale visant à diminuer beaucoup et promptement la masse des assignats en circulation ainsi que le prix des denrées et des marchandises du 19 pluviôse an III et Observations contre la loterie et tontine en faveur de la banque nationale du 9 ventôse an III sont les plus connus.

Il est de nouveau élu au Conseil des Cinq-Cents et intègre une fois encore la commission des finances.

On lui offre en 1800 un siège au tribunal d'appel de Nancy mais il décline cette offre. Sa vie est désormais à Paris où il meurt le .

Notes et références

  1. Mathieu 1988.
  2. Biographie nouvelle des contemporains [1787-1820], Antoine-Vincent Arnault, 1827

Annexes

Sources

Liens externes