Chapelle de Saint-Hospice

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Chapelle de Saint-Hospice
Image illustrative de l’article Chapelle de Saint-Hospice
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Rattachement Province ecclésiastique de Marseille
Fin des travaux 1655
Style dominant Baroque
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1929)[1]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Ville Saint-Jean-Cap-Ferrat
Coordonnées 43° 41′ 09″ nord, 7° 20′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Chapelle de Saint-Hospice
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle de Saint-Hospice

La chapelle de Saint-Hospice est une chapelle du culte catholique construite au XVIIe siècle sur les ruines d'une tour ayant abrité saint Hospice, située sur la pointe du même nom près de Saint-Jean-Cap-Ferrat dans les Alpes-Maritimes

Historique[modifier | modifier le code]

Selon la tradition (et rapportée dans l'Historia Francorum de Grégoire de Tours), saint Hospice était un anachorète vivant dans une tour en ruines au VIe siècle. Il faisait pénitence pour racheter la société jugée dissolue et pouvoir adorer Dieu sans contrainte. Il provoquait des guérisons miraculeuses. Après sa mort en 581, son culte se développa dans le comté de Nice[2].

La côte méditerranéenne subit ensuite des invasions sarrasines. Le comte de Provence les chassa en 983 et apporta une période de relative tranquillité.

La mention la plus ancienne d'une église Saint-Hospice date de 1075 dans le chartrier de Saint-Pons. Elle est réputée avoir été construite à l'emplacement de la tour ou avait vécu Saint-Hospice.

En 1615, la chapelle se trouve au centre d'un fort construit par Charles-Emmanuel Ier de Savoie pour s'opposer aux pillages. En 1655, il Charles-Emmanuel II de Savoie ordonne à Balthazar Simeone, gouverneur du fort, de reconstruire la chapelle dans l'état où on la connait aujourd'hui. Le fort Saint-Hospice qui protégeait l'entrée de la rade de Villefranche a été détruit en 1706 sur ordre de Louis XIV[2].

La chapelle subit des dommages pendant la période révolutionnaire. Elle fut restaurée et rouverte au culte en 1801.

Un portique fut construit sur le côté Nord qui est celui de l'entrée en 1826 par le roi Charles-Félix.

Une procession était organisée pour la fête du saint le dimanche suivant le . Elle rassemblait des fidèles Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu, Villefranche et Monaco.

Des processions ont aussi été organisées lors de calamités : les sécheresses en 1806 et 1869, une épidémie de choléra en 1834.

Les pêcheurs des environs étaient notamment attachés à ce culte du fait du danger de leur métier en raison des caprices de la Méditerranée, mais aussi de pirates tardifs[2].

La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du . Le site de la chapelle est inscrit lui aussi, en , puis classé en juin suivant[1].

La grande statue de la Vierge à l'Enfant[modifier | modifier le code]

En 1903, une imposante statue en bronze de 11 m de haut de la Vierge portant l'Enfant Jésus a été construite à proximité de la chapelle. Elle a été commandée par le négociant d'huile d'olive niçois Auguste Gal au sculpteur milanais Galbusieri afin de marquer la réalisation d'un vœu. La statue devait se trouver au sommet de la tour de sa propriété, mais les autorités militaires s'y opposèrent[2].

Elle a été transférée à son emplacement actuel en 1937 par le chocolatier Jacques Menier qui avait acquis la propriété où la statue se trouvait.

Peintures[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chapelle de Saint-Hospice », notice no PA00080839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c et d Panneau d'information à l'intérieur de la chapelle.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]