Championnat de France de rugby à XIII 2003-2004
2003-2004
Sport | Rugby à XIII |
---|---|
Organisateur(s) | Fédération française de rugby à XIII |
Éditions | 66e édition |
Lieu(x) | France |
Date | de novembre 2003 au |
Participants | 10 équipes |
Tenant du titre | Villeneuve-sur-lot |
---|---|
Promu(s) en début de saison | Lyon-Villeurbanne |
Vainqueur | Saint-Gaudens |
Finaliste | Union treiziste catalane |
Navigation
Le Championnat de France de rugby à XIII 2003-2004 est la 66e édition de la plus importante compétition de rugby à XIII en France. Le calendrier de la compétition s'étend de novembre 2003 au avec une finale disputée dans le stade Aimé-Giral de Perpignan.
Organisé sous l'égide de la Fédération française de rugby à XIII, le championnat est composé de dix équipes qui se rencontrent lors de deux phases de saison régulière, une première où s'affrontent sur deux rencontres chacune des équipes, puis une seconde où les huit premiers de la première phase sont répartis en deux groupes avec des rencontres aller-retour. Cette seconde phase détermine l'ordre des qualifiés pour la phase finale à élimination directe en match aller-retour pour se ponctuer par une finale en match unique. Pour les équipes participantes, le championnat est entrecoupé par la Coupe de France et pour quatre d'entre elles s'ajoutent la Coupe d'Angleterre nommée « Challenge Cup ».
Vainqueur de l'édition précédente, Villeneuve-sur-Lot est éliminé en quart-de-finale par le futur champion Saint-Gaudens qui surprend en finale l'Union treiziste catalane pourtant annoncée grande favorite, vainqueur de la Coupe de France et vainqueur des deux phases de saison régulière. Saint-Gaudens, finaliste en 2003, remporte le quatrième titre de son histoire après les sacres de 1970, 1974 et 1991 en s'appuyant sur ses internationaux Arnaud Dulac, Claude Sirvent, Fourcade Abasse, Jean-Christophe Borlin avec des ajouts étrangers Kevin Cook, Russell Bussian ou Leigh Bowman.
Liste des équipes en compétition
[modifier | modifier le code]Dix équipes participent cette saison au championnat de France de première division; Toulouse, Villeneuve-sur-lot, Pia, Lézignan-Corbières, Lyon-Villeurbanne, Union Treiziste Catalane, Villefranche-de-Rouerge, Saint-Gaudens, Carcassonne et Limoux.
Un seul promu, l'équipe de Lyon-Villeurbanne. Le club, qui n'est pas monté grâce à une victoire sportive, est assuré de rester minimum 3 ans en Elite. Le championnat perd une équipe par rapport à la saison précédente, Carpentras, pourtant maintenu, ayant demandé sa rétrogradation à l'échelon inférieur.
Club | Dernière montée |
Classement en 2003 |
Entraîneur(s) |
---|---|---|---|
Carcassonne | 2000 | Daniel Sokolow | |
Lézignan | 1990 | ||
Limoux | 1962 | ||
Lyon-Villeurbanne | 2004 | ||
Pia | 1988 | ||
Saint-Gaudens | 1986 | Russell Bussian Robert Vizcay | |
Toulouse | 1993 | ||
Union treiziste catalane | 2000 | Steve Deakin | |
Villefranche | 1999 | ||
Villeneuve-sur-Lot | 1934 |
Format
[modifier | modifier le code]Le calendrier est composé de deux phases :
Première phase : saison régulière
[modifier | modifier le code]Chaque équipe rencontre toutes les autres en matchs aller-retour.
Deuxième phase : play-off
[modifier | modifier le code]À l'issue de la saison régulière, les huit premiers de la saison régulière se qualifient pour les play-offs. Play-offs répartis en 2 poules en match aller-retour. Poule A : les quatre premiers du classement, poule B : de la cinquième à la huitième position. Les points acquis lors de la première phase sont conservés. A l'issue de la seconde phase les deux premiers de la poule A se qualifient pour les demi-finales, les troisième et quatrième jouent un match de barrage face aux deux premiers de la poule B. Les demi-finales sont jouées en match aller retour au meilleur des deux matchs.
Déroulement de la compétition
[modifier | modifier le code]Classement de la saison régulière
[modifier | modifier le code]Classement | Club | Points |
1er | Union treiziste catalane | 48 |
2e | Saint-Gaudens | 46 |
3e | Toulouse | 42 |
4e | Pia | 40 |
5e | Carcassonne | 40 |
6e | Limoux | 36 |
7e | Villeneuve-sur-lot | 32 |
8e | Lézignan | 30 |
9e | Lyon-Villeurbanne | 22 |
10e | Villefranche-de-Rouergue | 21 |
Qualifié pour la seconde phase de saison régulière |
Phase finale - Deuxième phase de groupe
[modifier | modifier le code]
|
|
Qualifié pour les demi-finales. | |
Qualifié pour les quarts-de-finale. |
Phase finale
[modifier | modifier le code]Quarts de finale | Demi-finales | Finale | ||||||||||||||
(aller)- (retour) | , Stade Aimé-Giral, Perpignan | |||||||||||||||
Union treiziste catalane | 40 | 28 | ||||||||||||||
Carcassonne | 22 | 6 | ||||||||||||||
Carcassonne | 40 | |||||||||||||||
(aller)- (retour) | ||||||||||||||||
Toulouse | 20 | |||||||||||||||
Union treiziste catalane | 10 | |||||||||||||||
Saint-Gaudens | 14 | |||||||||||||||
Saint-Gaudens | 39 | 26 | ||||||||||||||
Pia | 0 | 36 | ||||||||||||||
Limoux | 24 | |||||||||||||||
Pia | 25 | |||||||||||||||
Finale (11 juillet 2004)
[modifier | modifier le code](mt : 10 - 4)
Le dimanche au Stade Aimé-Giral de PerpignanPoints marqués :
- Saint-Gaudens : 3 essais de Sirvent (9e et 28e) et Innes (68e) ; 1 transformation de Bowman ; 1 carton jaune de Kebdani (42e).
- Union treiziste catalane : 1 essai de Mounis (71e) ; 3 pénalités de Frayssinous (4e, 23e et 57e); 1 carton jaune de Tamghart (40e).
Homme du match : Kevin Cook
Évolution du score : 0-2, 4-2, 4-4, 10-4 (mi-temps), 10-6, 14-6, 14-10
Arbitre : M. Thierry Alibert (Tarn)
Spectateurs : 7 500
Composition des équipes :
- Saint-Gaudens : Adam Innes - Thibault Surre, Arnaud Dulac, Claude Sirvent, Fourcade Abasse - Anthony Golder (o)(c), Nassim Kebdani (m) - Jean-Christophe Borlin, Leigh Bowman, Brad Middelbosch, Kevin Cook, Mathias Vigneau, Russell Bussian - Christophe Calegari, Bouatou Coulibaly, Richard Bel, Jean-François Chanfreau - Entraîneur : Robert Vizcay et Russell Bussian
- Union treiziste catalane : Renaud Guigue - Steve Hall, Said Tamghart, Phil Howlett, Matthew Hill - Laurent Frayssinous (o)(c), Julien Rinaldi (m) - Romain Gagliazzo, David Berthezène, Adel Fellous, Jamal Fakir, Pascal Jampy, Aurélien Cologni (c) - Russell Bawden, Lionel Teixido, Grégory Mounis, Gomez - Entraîneur : Steve Deakin
La finale se déroule dans le stade de rugby à XV de Aimé-Giral de Perpignan entre les deux meilleures équipes de la saison régulière, l'Union treiziste catalane vainqueur de cette dernière devant Saint-Gaudens[1]. Le club catalan (plus gros budget français[1]) qui évolue devant son public de Perpignan acquis à sa cause est le fruit de la fusion il y a quatre ans du XIII Catalan et de Saint-Estève dans l'optique de son intégration dans le championnat professionnel anglais la Super League actée pour 2006, et compte dans ses rangs de nombreux internationaux français[2]. En face, Saint-Gaudens, dont le budget est deux fois inférieur[1], finaliste du Championnat en 2003 en ayant éliminé l'Union treiziste catalane en quart-de-finale[1], compte également des internationaux au nombre de cinq dont Claude Sirvent, Jean-Christophe Borlin et Fourcade Abasse[2], et a battu à deux reprises l'UTC lors de la première phase de saison régulière avant d'être battu à deux reprises en seconde phase[2]. L'UTC s'avance donc favori pour s'adjuger le premier titre de Championnat de son histoire et compte réaliser le doublé après sa victoire en finale de la Coupe de France contre Carcassonne le . Cette finale disputée dans l'antre de leurs voisins quinzistes de l'USA Perpignan, « pas forcément ravis »[1], constitue une motivation pour les Catalans qui comptent prouver qu'eux aussi peuvent remplir ce stade, alors qu'habituellement le club évolue au stade Jean-Laffon ou au stade municipal de Saint-Estève[1].
Devant un assistance de près de 7 500 spectateurs, L'UTC ouvre le score à la 4e minute sur une pénalité de leur capitaine Laurent Frayssinous à laquelle Saint-Gaudens répond par un essai de Sirvent à la 8e minute, les Catalans recollent au score sur une nouvelle pénalité de Frayssinous mais Saint-Gaudens s'échappe au score à la 28e minute sur un doublé de Sirvent et une transformation de Leigh Bowman permettant au club des Comminges de mener 10-4 à la mi-temps[3]. Au retour des vestiaires, l'arbitre distribue deux cartons jaunes à chacune des équipes, le Commingeois Nassim Kebdani pour antijeu à la 42e minute et au Catalan Said Tamghart pour plaque haut à la 45e minute. Frayssinous inscrit sa troisième pénalité à la 57e minute permettant aux Catalans de revenir à 6-10 au score[3]. A la 68e minute, Saint-Gaudens enfonce le clou sur un essai de son arrière Adam Innes pour mener 14-6 auquel répond les Catalans par Grégory Mounis, sorti du banc, à la 71e minute[3]. Les dernières minutes sont à l'avantage de l'UTC qui accule Saint-Gaudens près de sa ligne de but mais ce dernier résiste aux assauts pour s'emparer de son quatrième titre de Championnat de France de son histoire après les sacres de 1970, 1974 et 1991[3]. Le deuxième ligne Kevin Cook est désigné homme du match[3]. Pour les Catalans, il s'agit d'une désillusion matérialisée par le mot de son président Bernard Guasch clamant « Nous avons fait notre plus mauvais match de la saison »[3].
Effectifs des équipes présentes
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Les demi-finales et la finale du Championnat sont retransmises en direct sur la chaîne Sport+.
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Les Catalans, jamais sacrés, partent favoris devant Saint-Gaudens., L'Equipe, le 10 juillet 2004.
- L'UTC vise le doublé., AFP, le 9 juillet 2004.
- En battant le favori catalan sur ses terres, les Ours ont remporté leur 4e titre de champion., L'Equipe, le 11 juillet 2003.