Château d'Ierápetra

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Château d'Ierápetra
Présentation
Type
Fondation
Patrimonialité
Site archéologique de Grèce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Dème d'Ierápetra (d)
 Grèce
Coordonnées
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Le château d'Ierápetra (grec moderne : Κάστρο της Ιεράπετρας), également connu sous le nom de Kástro Kalés (grec moderne : Κάστρο Καλές), est un château situé dans la ville d'Ierápetra, sur l'île de Crète, en Grèce[1],[2].

Le château est construit pendant la période vénitienne de l'île, plus précisément au début du XIIIe siècle[3]. Selon une version, il est construit par le pirate génois, Enrico Pescatore, qui, par la suite, le vend aux Vénitiens[1],[2]. En 1508, le château est gravement endommagé par un tremblement de terre[3]. En 1626, il est refortifié par Francesco Morosini, tandis qu'en 1647, tout comme le reste de la région d'Ierápetra, il passe sous domination ottomane. Ces derniers remettent en état le château, tout en fortifiant, également, l'ensemble de la ville de manière plus importante, y compris les murs de la ville elle-même. Le nom du château Kalés provient du mot turc kale/kule, signifiant « château » ou « tour »[1],[2]. L'édifice, qui abrite une garnison de 300 personnes, est considérablement endommagé par le tremblement de terre du [4].

Le château est situé à l'extrémité sud de la ville d'Ierápetra et garde son port. Il est de plan rectangulaire avec une tour à chaque angle. Le château est de taille relativement modeste, tandis que ses murailles sont assez basses.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (el) « Καλές Ιεράπετρας », sur kastra.eu, Καστρολόγος (consulté le ).
  2. a b et c (el) « Φρούριο Καλές Ιεράπετρας », sur cretanbeaches.com, Cretan Beaches (consulté le ).
  3. a et b (en) Nikos Mourtzas et Eleni Kolaiti, « Geoarchaeology of the Roman harbour of Ierapetra (SE Crete, Greece) », Méditerranée. Revue géographique des pays méditerranéens / Journal of Mediterranean geography,‎ (ISSN 0025-8296, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Nicholas Ambraseys (en), « Ottoman archives and the assessment of the seismicity of Greece 1456–1833 », Bulletin of Earthquake Engineering, vol. 12, no 1,‎ , p. 5–43 (ISSN 1573-1456, lire en ligne, consulté le ), p. 40.