Camille Mayran

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Camille Mayran
Nom de naissance Henriette Saint-René Taillandier
Naissance
Munich, Allemagne
Décès (à 100 ans)
Strasbourg, France
Activité principale
écrivaine, traductrice
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

Henriette Saint-René Taillandier, dite Camille Mayran, née à Munich le et morte à Strasbourg le , est une femme de lettres française, première lauréate féminine du Grand prix du roman de l'Académie française en 1918.

Biographie

Henriette Sophie Marianne Saint-René Taillandier est la petite-nièce d'Hippolyte Taine[1] et la petite-fille de l'historien et écrivain Saint-René Taillandier. Son père, Georges Saint-René Taillandier, est diplomate, et sa mère, née Madeleine Chevrillon, à laquelle elle consacra un livre de souvenirs, est historienne. Son mari, Pierre Hepp, avec lequel elle publie un livre sur l'Alsace, est directeur de La Revue de Paris. Sa fille est l'universitaire Noémi Hepp.

Camille Mayran a été une amie de Charles du Bos. Son roman Histoire de Gotton Connixloo, publié au lendemain de la Première Guerre mondiale et dédié à Paul Bourget, est l'un des grands succès d'éditions de cette période et reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française en 1918. Elle a fait également de nombreuses traductions des œuvres de John Galsworthy.

Œuvre

  • Histoire de Gotton Connixloo, suivi de L'OubliéeGrand prix du roman de l'Académie française, 1918
  • L'Epreuve du fils, roman, 1921
  • Hiver, roman, 1926
  • Aspects de la cathédrale de Strasbourg, 1931
  • Dame en noir, roman, 1937
  • Alsace, images et pensées, en collaboration avec Pierre Hepp, 1946
  • Mémoire de Beauvais, 1947
  • Larmes et lumière à Oradour, préface de Gabriel Marcel, 1956
  • Georges Mouret. Oradour, le crime, le procès..., 1958
  • Portrait de ma mère en son grand âge, 1980
Traduction

Notes et références

  1. Histoires et visages d'Alsaciennes, Yens-sur-Morges : Éditions Cabédita, 2005, p. 109.

Liens externes