Bruno Loatti

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Bruno Loatti
Informations
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Spécialité
Équipes amateurs
1935-1938-
Équipes professionnelles
1939-1952-
Équipes dirigées
-
1950
Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Drapeau du Chili Chili
Principales victoires
Championnats d'Italie de vitesse amateurs : 1938
Championnats d'Italie de vitesse professionnels : 1939
Champion d'Argentine de vitesse : 1941, 1942 et 1943

 Bruno Loatti, né le et mort le , est un coureur cycliste italien. Il a participé à l'épreuve de tandem aux Jeux olympiques d'été de 1936[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

À ses débuts Bruno Loatti est à la fois coureur sur route et sur piste. Il court au vélodrome de Bologne, et commence à attirer l'attention des entraîneurs. En 1936, il participe à la course en tandem avec Carlo Legutti (en) aux Jeux olympiques de Berlin où ils terminent quatrième, battant le record olympique en quart de finale[2],[3]. Il est sélectionné pour les championnats du monde de vitesse 1936.

À l'hiver 1937, il vient à Paris pour courir au Vél' d'Hiv' et remporte quelques courses[4],[5],[6]. Début 1938, Loatti veut passer professionnel mais la fédération italienne veut le garder amateur jusqu'au championnats du monde[7],[8]. Italo Astolfi et lui sont entrainés par Francesco Verri[9],[10]. Il bat régulièrement le champion du monde Jef van de Vijver[11]. Il est champion d'Italie de vitesse amateurs[12]. Il prend la deuxième place des amateurs au Grand Prix de Paris derrière Guy Renaudin[13] et devient, la même année, vice-champion du monde du sprint amateur à Amsterdam derrière Jef van de Vijver[14],[15],[16].

Il passe professionnel en octobre 1938[17]. Il gagne le Grand Prix de vitesse du conseil municipal devant Lucien Michard[18].

En 1939, il bat le record des 500 mètres au Vél' d'Hiv' en 30 s 2/5[note 1],[19],[20], devient champion d'Italie du sprint professionnels[21] et prend la deuxième place du Grand Prix de Paris derrière Toto Gérardin[22],[23],[24]. Il participe aussi à des courses sur route en Italie[6]. Il participe au match France-Italie au Vél' d'Hiv' en décembre[25]. Début 1940, il court au Vél' d'Hiv'[26].

Pendant la seconde Guerre mondiale, Bruno Loatti s'installe en Argentine. Il remporte même le titre national argentin de sprint en 1941[27], 1942[28] et 1943[29] et devient directeur technique de l'équipe d'Uruguay[30]. Il participe au Six Jours de Buenos Aires en 1942[31], associé à l'allemand Gottfried Hürtgen en 1943[32] et termine troisième avec Constant Huys en 1945. Il dirige ensuite un magasin de vélos à Buenos Aires.

Il revient en Europe en 1946[33],[30] et participe aux championnats du monde à Zurich[34],[35] et à ceux de Paris en 1947[36]. Il termine troisième du championnat d'Italie en 1948. Il prend le départ des Six Jours de Saint-Étienne en 1949, associé à Lorenzetti[37],[38] et abandonne dans la dernière heure[39].

En 1950, il devient entraîneur national du Chili[40].

En 1961, il retourne en Italie et y meurt l'année suivante.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Championnats du monde[modifier | modifier le code]

Championnats nationaux[modifier | modifier le code]

  • Champion d'Italie de vitesse amateurs : 1938[12].
  • Champion d'Italie de vitesse professionnels : 1939[21]
  • Champion d'Argentine de vitesse : 1941, 1942 et 1943

Grands Prix[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Germaine Mengoli, la fille de son mentor, à Bologne en novembre 1939[41].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. qui ne sera battu que le par Jan Derksen (France-soir du 22 octobre 1946 sur Gallica)

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bruno Loatti Olympic Results » [archive du ], sports-reference.com (consulté le )
  2. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  3. (en) David Wallechinsky, The complete book of the Olympics, London : Aurum, (ISBN 978-1-84513-330-6, lire en ligne)
  4. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  6. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  8. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  10. Paris-soir du 28 janvier 1942
  11. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  13. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  15. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  18. a et b « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Petit Champenois », sur Gallica, (consulté le )
  20. « France-soir », sur Gallica, (consulté le )
  21. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  26. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  27. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  29. (en) Matt Rendell, Olympic gangster : the legend of José Beyaert - cycling champion, fortune hunter and outlaw, Edinburgh : Mainstream, (ISBN 978-1-84596-593-8, lire en ligne), p. 122
  30. a et b « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  31. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  32. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  33. « France-soir », sur Gallica, (consulté le )
  34. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  35. « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
  36. « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
  37. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  38. « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
  39. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  40. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  41. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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