Aller au contenu

Brugeois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 novembre 2021 à 17:31 et modifiée en dernier par 2001:660:4701:6002:6048:168d:1f5a:e3c5 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Brugeois
Brugs
Pays Belgique
Région Flandre-Occidentale (Bruges)
Typologie SVO
Classification par famille

Le brugeois, ou « brugs » en brugeois, est la variante du flamand occidental, lui-même dialecte du néerlandais, parlée à Bruges. Le flamand occidental, et notamment le brugeois du fait de l'importance de la ville, ont été les premiers dialectes à contribuer à la normalisation du moyen néerlandais.

Orthographe et prononciation

Prononciation

La prononciation du brugeois est différente de celle du néerlandais standard[1].

Orthographe IPA[1] Exemple Notes[1]
aa ɑː aap, gaaze, kaake Le « aa » est une voyelle longue articulée avec une grande ouverture de la bouche et avec la langue placée généralement en arrière. Il ressemble au aa de l'AN, mais est plus prononcé sur la fin. Il ressemble au « ea » du mot anglais « heart ».
oa ɔːɑ̯ ou ɔːə̯ kloaster, oasem, voadere Le « oa » est une diphtongue articulée avec la bouche à demi ouverte, la langue en arrière et avec les lèvres arrondies. La première partie de la diphtongue est longue et ressemble au « o » français dans « alors », puis devient un « a » ou un « e » sourd sur la fin.
a ɑ zak, fakke, zwallen Le « a » est une voyelle courte articulée avec une grande ouverture de la bouche et la langue placée en arrière. is een korte klinker die gearticuleerd wordt met een grote opening van de mondholte, en met de tong licht naar achter getrokken. Elle se prononce comme le mot « bal » en AN.
èè æː bèèr, stèèrt, gèèren Le « èè » est une voyelle longue articulée avec une grande ouverture de la bouche, la langue à l'avant de celle-ci et positionnée vers le bas. Les lèvres sont tirées. Le son se rapproche du « a » de l'anglais « mad ».
eej eɪ̯ sneej, speejgel, peejzen La diphtongue « eej » est articulée avec une bouche mi-close, la langue placée contre le palais et les lèvres s'ouvrant. La première partie de la diphtongue est similaire au « ee » en AN, comme dans « beek », mais se termine rapidement par un « j ». Ainsi, les Brugeois plus âgés ne diront pas « geeven » mais « geejven », pas « peeper » mais « peejper », et pas « ’k weet nie » mais « ’k weejt nie ». Ce son ressemble au « ai » de l'anglais « wait ».
eeë eːə̯ vleeës, geeëte, leeëge Le « eeë » est une diphtongue articulée par l'étirement des lèvres, une bouche à demi-ouverte et la langue placée contre le palais puis déplacer vers le bas. La première partie est comme la voyelle longue « ee » en AN comme dans kleed.
è æ mès, èkse, slèkkevèt Le « è » est une voyelle courte qui est articulée avec une grande ouverture de la bouche, la langue à l'avant de la bouche puis déplacée vers le bas, et les lèvres étirées. Elle correspond au « a » de l'anglais « cash ».
ie fiege, kiekstjie, twiefelen Le « ie » est une voyelle courte qui est articulée avec une petite ouverture de la bouche et la langue contre le haut du palais. Le son se rapproche du « ie » en AN comme dans le mot « fiets », bien que les lèvres soit moins ouvertes (la langue est donc également moins haute). Les lèves sont également moins étirée.
ieë iːə̯ nieëf, bieër, strieëpe Le « ieë » est une diphtongue qui est articulée avec une petite ouverture de la bouche et la langue vers le haut. Les lèvres sont étirées. La première partie de la diphtongue se prononce comme le « ie » de l'AN « hier », puis devient un « e » sourd, un peu comme dans la prononciation de « allergieën » en AN.
i ɛ̝ vis, dwil, lippe Le « i » est une voyelle courte qui est articulée avec la bouche entrouverte, la langue légèrement vers l'avant, et les lèvres étirées. Il est très similaire au « e » du néerlandais « bek », bien qu'un peu plus fermé (la langue est soulevée un peu plus haut).
oo stoove, schoole, goote Le « oo » est une voyelle longue qui est articulée avec la bouche mi-close, la langue fortement tirée vers l'arrière et avec les lèvres légèrement arrondies. Ce son est proche du « oo » dans le mot « geloof » tel que prononcé en AN, mais est caractérisée par une diphtongaison authentiquement brugeoise en oʊ̯, ce qui signifie que le « oo » se termine par un son similaire au français « ou » ou au « w ». Ainsi là où en AN, le mot « école » serait « school », la prononciation brugeoise ajouterait à l'oral un son « w » qui donnerait « schoowl ».
o ɔ zop, bolke, zokke Le o est une voyelle courte qui est articulée avec une bouche à demi ouverte, la langue est tirée en arrière, et les lèvres sont arrondies.

Elle correspond au « o » dans une le terme « bom » prononcé en AN.

uu ʏ fruut, puut, puustemuule Le « uu » est une voyelle courte qui est articulée par une petite ouverture de la bouche et la longue placcée haut contre le palais. Elle ressemble au « u(u) » des termes « duw » et « minuut » prononcés en AN, mais est légèrement moins fermée (la langue étant donc placé un peu moins haut), et les lèvres sont également un peu moins arrondies.
u œ duts, nutjie, mussel Le « u » est une voyelle courte articulée avec une bouche à demi ouverte, la langue légèrement relevée vers le palais, et avec les lèvres arrondies. Elle ressemble au « u » AN, comme dans le mot « bus », mais est un peu plus ouverte.
e ə de, ze, geruchte Le « e » est un « e » sourd, comme dans syllabes atones. Il n'est pas très différent du « e » en AN.
oeë uːə̯ broeër, voeët, schoeëre Le « oeë » est une diphtongue qui est articulée avec une petite ouverture de la cavité buccale, le plat de la langue haut dans le palais et les lèvres arrondies. La première partie des deux sons est longue et va vers le « e » sourd. Le son se rapproche de l'anglais « sure ».
oe koese, oekd, koente Le « oe » est une voyelle courte qui est articulée avec une petite ouverture de la cavité buccale, et le plat de la langue soulevé haut dans le palais. Elle ressemble fortement au son « oe » du mot « hoek » prononcé en AN, mais est un peu moins fermé (la langue est levée moins haut), et les lèvres sont moins arrondies.
eu øː neuze, beuter, meugelik Le « eu » est une voyelle longue qui est articulée avec la bouche mi-close, la langue levé vers le palais, et avec des lèvres arrondies. Elle ressemble au « eu » du mot « deur » prononcé en AN, mais dans le brugeois authentique se termine dans la diphtongue øʏ̯. Ainsi, en brugeois ancien, les mots seront prononcés « deujre », « zeujne », « dreujpel », etc.
ow ɔu̯ fowte, sowse, blow Le « ow » est une diphtongue qui est articulé avec une bouche mi-close, la langue vers l'arrière, et avec un léger arrondi des lèvres. Il ressemble au son « ou » de l'AN « trouw » (plus ou moins proche de la prononciation des lettres « ao » en français), mais devient un « w » (la première partie est une voyelle courte) et est plus fermé (la langue est basse). Les Brugeois âgés prononcent le « ow » de la même façon que le « oo ».
ei ɛː dierlandeine, veejtrieneir, siesteim Le « ei » est une voyelle longue qui est articulée avec la bouche entrouverte, et la langue légèrement vers l'avant. Elle correspond au « ei » du mot « Meir » en anversois.
òò ɔː kofferfòòr, mazòòr, glòòbetjie Le « òò » est une voyelle longue articulée avec la bouche à demi ouverte, la langue en arrière, et les lèvres arrondies. Il correspond à la prononciation de la voyelle dans le mot « corps » en français.
œu œː farsœur, ènzinjœur, vajazœur Le « œu » est une voyelle longue qui est articulée avec une bouche à demi ouverte, la langue légèrement positionnée vers l'avant et avec un léger arrondi des lèvres. Elle correspond au « œu » du mot français « sœur ».
ɛ̃ː afiñ, kol mariñ, ridiñgotjie Le «  » est une voyelle longue qui est articulée avec une grande ouverture de la bouche, la langue vers l’avant et le bas de la bouche, et les lèvres étirée. L'air passe à travers le nez et la bouche. Ce son correspond au « in » de « matin ».
g ɦ ganze, grèèten, Brugge Le « g » est une consonne qui est articulée par un léger rétrécissement du canal vocal au niveau de la glotte (et non pas au niveau du voile du palais) qui entraîne un arrêt partiel de l'écoulement de l'air de telle sorte qu'un son voisé est produit. En français, il pourrait se rapprocher du son « h » tel qu'il apparait lorsque la succession d'onomatopée « Ah ! Ah ! » est prononcée (bien qu'il soit plus prononcé).
ch h bucht, kachtelgat, prochie Le « ch » est une consonne articulée par l'écoulement forcé de l’air à travers le canal vocal, rétréci au niveau de la glotte (et non pas au niveau du voile du palais), de telle sorte qu'un son sourd est produit.
sch scharten, dèschen, mènsch Le groupe de consonne « sch » est prononcé de différentes manières à Bruges.
Au début du mot – comme dans schaap, schieve ou schrieven –, il peut être prononcé de plusieurs façons. Il peut s'agir du son « s » suivi d'un « h », ou d'un son similaire au « ch » français suivi d'un « h », voire simplement comme le français « ch », ou enfin comme un « s » suivi d'un coup de glotte. En brugeois traditionnel, le coup de glotte est rare, mais il est plus présent parmi les Brugeois plus jeunes et dans les campagnes environnantes de Flandres-Occidentales. L'usage du coup de glotte donne, aux Brugeois, l'impression que l'interlocuteur vient d'un milieu rural.
Au milieu du mot – comme dans dèschen, wènschen, ou flasche –, les variations ci-dessus sont possibles à l’exception du « ch » français.
À la fin du mot – par exemple mènsch, Brugsch ou Vlamsch, il se prononce « s ».

Règle du dédoublement

Lorsqu'il y a une seule consonne entre deux voyelles, la première étant courte, cette consonne est doublée. Ainsi, on écrira « Barakke » (et pas « Barake »), « persèssie » (pas « persèsie »), « dinne » (et pas « dine »), etc. Parfois, cette règle permet de déterminer le sens du mot : par exemple « kateliek » (catholique) se distinguent de « katteliek » (cadavre de chat).

La règle du dédoublement ne concerne pas le « ie » et le « oe », qui sont des voyelles courtes, qui peuvent provoquer des dédoublement en néerlandais (ainsi, il faut écrire « piepoo », et non « pieppoo » ; « foefelen », pas « foeffelen »). De la même façon, le « uu » n’entraîne pas de dédoublement par exemple : « muule » sera correct, mais pas « muulle ».

Pour les mots composés, la règle du dédoublement est appliquée aux mots constitutifs et non pas au mot composé dans son ensemble : par exemple, dans « kofferfòòr » le « f » est doublé au niveau de « koffer- », même si l'accent se trouve, dans le mot composé, sur « -fòòr », et pas sur le « o » dans « kof ». De même, dans « flaschestèkkere » (« personne mince »), le « k » est doublé dans « -stèkkere », et pas sur « flasche- ».

Phénomènes d'assimilation

Une consonne peut changer de prononciation (voire être muette) du fait de l'influence de la consonne qui la suit ou la précède. Ce phénomène porte le nom d'assimilation. Parce que l'assimilation est en grande partie à prédire, il n'y a pas de règles et donc pas de changement orthographique.

Influence du « b » et du « d » sur la consonne précédente

Une consonne qui est suivi par un « b » ou « d » voisée. Conformément aux règles orthographiques, le changement de son ne se retrouve pas à l'écrit. Ainsi, on écrira « ofbustelen » (pas « ovbustelen »), « j'is buuten » (pas « j'iz buuten »), « ip taafel » (pas « ib de taafel »), etc.

Contrairement à l'AN, un « t » devant un « d » n'est jamais voisé. Au contraire, le « d » devient muet. À nouveau, cela n'apparait pas à l'écrit : « uutdoeën » (pas « uuttoeën »), « ute de kasse » (pas « ute te kasse »), etc.

Influence d'une consonne sourde sur le « v », « z » ou « g » suivant

Une consonne sourde précédant un « v », « z » ou « g » les transformera respectivement en « f », « s » et « ch ». Il s'agit d'une assimilation progressive, c'est-à-dire que la première consonne conserve sa caractéristique et affecte la consomme suivante, comme les « t » et « d » ci-dessus. Le changement de prononciation n'affecte pas l'orthographe du mot. Ainsi, on écrit « ’t is vul » (pas « ’t is ful »), « ’k zien do », « ipgeejven » (pas « ipcheejven »), etc.

Influence d'une voyelle sur le « f », « s » ou « ch » précédent

Les voyelles ou certaines consonnes (l, m, n, r, j of w) influence le « f », « s » ou « ch » précédent, les transformant respectivement en « v », « z » ou « g ». Le changement de prononciation n'affecte pas l'orthographe du mot. Ainsi, on écrira « liefreuke » (pas « lievreuke »), « z'is wèg » (pas « z'iz wèg »), « toch nie » (pas « tog nie »), etc.

Influence sur le « t » final de la conjugaison

La conjugaison des verbes porte, à la deuxième et à la troisième personne, un « -t ». Si le mot suivant débute par une consonne, ce « -t » peut tomber. Cela vaut également pour les mots « wat », « dat », « mèt » et « niet ».

  • ’t Go(t) goan eej!
  • Zèg(t) da(t) nie(t)!
  • Je zieë(t) veejle.
  • Ja wa(t) zèg je!
  • Je lig(t) mè(t) z'n pèkkels omooge.

Cela peut également être le cas pour le « -d », comme ci-dessous :

  • Z'aa(d) gin antrèk.

Cependant, leur disparition n'empêchent pas qu'il puisse influencer la consonne suivante qui peut être voisée, par exemple : « Zèg ta nie » ; « Je zieë feejle » ; « Ja wa sèg je » ; « Z'aa chin antrèk », etc. Cette assimilation n'apparait pas dans l'orthographe (cf. l'influence du « b » et du « d » et sur « v », « z » ou « g »).

Interactions entre les consonnes et les voyelles

Si une consonne et une voyelle se touchent, elles peuvent modifier l'autre voire disparaitre. Cela peut avoir des conséquences pour l'orthographe.

Influence de la consonne précédente sur le « e » final

Un « -e » final sourd peut être omis si le mot qui le suit commence par une voyelle. Pour les mots courts (« de », « je », « ze », etc.), il est remplacé par une apostrophe comme : « z'is t'oekd ». Dans les autres mots, le « e » est maintenu afin qu'il ne soit pas confondu avec d'autres mots. On écrira donc « d'èspe angt an de bolke » et pas « d'èsp' angt an de bolke », « tuschen de garre èn de deure » et pas « tuschen de gar' èn de deure », « vorte eejers » et pas « vort' eejers », etc.

Influence sur le « -t » de conjugaison

Lorsque le « -t » final de la conjugaison suit une voyelle (se prononçant alors « -d ») ou s'il suit la dernière lettre du radical après le verbe « -en », il devient une consonne voisée (dans le cas de « kennen », « geejven », etc., mais pas « lachen », « wèrken », etc.). Le mot conserve l'orthographe avec le « -t » et par conséquent, il convient d'écrire « ’t stot ieër » (pas ’t stod ieër), « ze kènt èm » (pas « ze kend èm »), etc.

Influence du « n », « m » ou « ng » sur la voyelle précédente

Une consonne nasale (« n », « m » ou « ng ») nasalise la voyelle précédente. Ainsi, il y a une différence de prononciation entre le « eeë » dans « zeeëpe » et « zeeëmel », le « ie » dans « brieke », etc. Cependant, l'orthographe du mot ne change pas.

Si le « n » est précédé par un « s », « g » ou « z » et que la voyelle précédant celle-ci est longue, alors le « n » devient muet. On retrouve cela par exemple dans les mots « sanse », « pènse », « kiens », « klinst », « schonst », « bruunst », « slunstjie », « froense », « oeënsdag », « angekommen » ou encore « invetten ». Ce changement de son n'entraîne pas de modification orthographique.

Grammaire

Pronoms

Pronoms personnels

1re pers. 2e pers. 3e pers. m. 3e pers. f. 3e pers. n. 1re pers. 2e pers. 3e pers.
sujet 'k / ik / 'k...ik je / gie / je...gie je / je...tie ze / zie / ze...zie 't me / miender / me...miender je / giender / je...giender ze / ziender / ze...ziender
Traduction des pronoms personnels sujets je tu il elle il/elle nous vous ils
objet me / mien je / joen èm ur / eur 't ons / oens joender / junder under
Traduction des pronoms personnels objets me/m' te/t' se/s' se/s' se/s' nous vous se/s'

Pronoms possessifs

Pronom possessif avec un nom
Personne Pronom Traduction
1re pers. sing. mien / m'n / me mon, ma
2e pers. sing. joen / j'n / je ton, ta
3e pers. sing. m. zien / z'n / ze son, sa
3e pers. sing. f. ur / eur(en) son, sa
3e pers. sing. n. zien / z'n / ze son, sa
1re pers. pl. ons / onze / miender...ons notre
2e pers. pl. joender / junder votre
3e pers. pl. under / ziender...under leur
Pronoms possessifs utilisés indépendamment
Exemple 1re pers. sing. 2e pers. sing. 3e pers. sing. m. 3e pers. sing. f. 3e pers. sing. n. 1re pers. pl. 2e pers. pl. 3e pers. pl.
Die vint, j'is/'t is de(n)... mienen / mien'n joenen / joen'n zienen / zien'n euren / eur'n / urzen zienen / zien'n onzen / onz'n joenderen / joender'n underen / under'n
Die vrowe, z'is de/d'... miene joene ziene eure ziene onze joendere undere
Da meistjie, 't is 't... miene joene ziene eure ziene onze joendere undere
Die kienders, 't zien de/d'... miene joene ziene eure ziene onze joendere undere
Traduction le(s)/la mien(s)/mienne(s) le(s)/la tien(s)/tienne(s) le(s) sien(s) la(-es) sienne(s) cf. 3e personne sing. m. ou f. le(s)/la nôtre(s) le(s)/la vôtre(s) le(s)/la leur(s)

Pronoms démonstratifs

Pronoms démonstratifs suivis par un nom
pronom. m. pronom. f. pronom n. pluriel
die / dieënen / dieën'n / deejz(e/n) (vint) die (vrowe) da (meistjie) / da(d)...ieër die (kienders)
Pronoms démonstratifs utilisés indépendamment
pronom. m. pronom. f. pronom n. pluriel
(den)dieënen / (den)dieën'n / deejn dedieë / dedeej da / dad(de) / da(d)...ieër dedieë / dedeej

Pronoms indéfinis

quelqu'un personne quelque chose rien
e(n)twieën(e) nieëman(d) e(n)twa(d) / e(n)twadde nieëten(t)

Pronoms interrogatifs

qui quand quoi pourquoi comment
wieën(e) wo wanneeër(e) wa / wadde vowa(dde) oe(ë)

Pronoms réfléchis

Le « zich » (en français « se ») n'est pas utilisé à Bruges. À la place, les Brugeois utilisent : me/mien, je/joen, èm, eur, èm, ons, joender et under. Ainsi, un Brugeois dira « Je wast èm » à la place de « Hij wast zich » (en français : « il se lave »).

Déterminants

sing. m. sing. f. sing. n. pl.
indéfini e vint / een/'n ezel e vrowe / een/'n iefrowe e meistjie / een/'n iefrowtjie -- (kienders)
défini de vint / den ezel de vrowe / d'iefrowe et/'t meistjie de kienders

Adverbes indéfinis

Français quelque part nulle part
Néerlandais standard ergens nergens
Brugeois e(n)twoar / e(n)two(r) nieëvers(t) / nieëverangst(en)

Adjectifs

Le terme « roar » utilisé ici veut dire « bizarre », « étrange » (en néerlandais standard « eigenaardig », « ongewoon »).

Adjectifs qualificatifs

sing. m. sing. f. sing. n. pl.
die roare vint die roare vrowe da roar meistjie die roare kienders

Usages courants

sing. m. sing. f. sing. n. pl.
démonstratifs die roar'n die roare -- die roare
indéterminé e roar'n e roare -- roare

Verbes

Verbes forts

Présent
classe 1 classe 2a classe 2b classe 3a classe 3b classe 4 classe 5 classe 6 classe 7
bluuv(e)n (blijven, rester) kieëz(e)n (kiezen, choisir) zuug(e)n(zuigen, sucer) zieng(e)n (zingen, chanter) alp(e)n ou èlp(e)n (helpen, aider) neejm(e)n (nemen, prendre) geejv(e)n (geven, donner) sloan (slaan, battre) loat(e)n (laten, laisser)
ik bluuv(e)n kieëz(e)n zuug(e)n zieng(e)n alp(e)n neejm(e)n geejv(e)n sloan loat(e)n
gie bluuf(t) kieës(t) zuug(t) zieng(t) alp(t) nim(t), neejm(t) gif(t) sloa(t) l(o)at
je/zie/'t bluuf(t) kieës(t) zuug(t) zieng(t) alp(t) nim(t), neejm(t) gif(t) sloa(t) l(o)at
miender bluuv(e)n kieëz(e)n zuug(e)n zieng(e)n alp(e)n neejm(e)n geejv(e)n sloan loat(e)n
giender bluuf(t) kieës(t) zuug(t) zieng(t) alp(t) neejm(t) gif(t) sloa(t) l(o)at
ziender bluuv(e)n kieëz(e)n zuug(e)n zieng(e)n alp(e)n neejm(e)n geejv(e)n sloan loat(e)n
Passé
classe 1 classe 2a classe 2b classe 3a classe 3b classe 4 classe 5 classe 6 classe 7
bluuv(e)n (blijven, rester) kieëz(e)n (kiezen, choisir) zuug(e)n(zuigen, sucer) zieng(e)n (zingen, chanter) alp(e)n ou èlp(e)n (helpen, aider) neejm(e)n (nemen, prendre) geejv(e)n (geven, donner) sloan (slaan, battre) loat(e)n (laten, laisser)
ik bleeëv(e)n koaz(e)n zoag(e)n zoeng(e)n ieëlp(e)n naam(e)n gaav(e)n sloeg(e)n lieët(e)n
gie bleeëf koas zoag zoeng / zoenk ieëlp naam(p) ga(a)f sloeg lieët
je/zie/'t bleeëf koas zoag zoeng / zoenk ieëlp naam(p) ga(a)f sloeg lieët
miender bleeëv(e)n koaz(e)n zoag(e)n zoeng(e)n ieëlp(e)n naam(e)n gaav(e)n sloeg(e)n lieët(e)n
giender bleeëf(t) koas(t) zoag(t) zoeng(t) / zoenk(t) ieëlp(t) naam(p)(t) ga(a)f(t) sloeg(t) lieët
ziender bleeëv(e)n koaz(e)n zoag(e)n zoeng(e)n ieëlp(e)n naam(e)n gaav(e)n sloeg(e)n lieët(e)n
participe passé gebleejv(e)n gekooz(e)n gezoog(e)n gezoeng(e)n golp(e)n genoom(e)n gegeejv(e)n gesleejg(e)n geloat(e)n
À propos des sept classes

En linguistique, il est habituel de habitude de partager les verbes forts en sept classes d'alternance vocalique (notamment en gotique, vieux norrois, vieil anglais, etc.). Cette classification est basée sur les inflexions originales des verbes forts dans les langues germaniques.

Classe Sous-classe[N 1] Verbes
Classe 1 ie-ee-ee-ee biet(e)n (bijten, mordre), griep(e)n (grijpen, saisir), kiek(e)n (kijken, regarder), rieën (rijden, conduire), schien(e)n (schijnen, éclater), smiet(e)n (smijten, jeter), snieën (snijden, couper), stieg(e)n (stijgen, augmenter), zwieg(e)n (zwijgen, garder le silence)
uu-ee-ee-ee bluuv(e)n (blijven, rester)
Classe 2a ie-oo-oo-oo bieën (bieden, offrir), gieët(e)n (gieten, mouler), kieëz(e)n (kiezen, choisir), rieëk(e)n (ruiken, sentir), schieët(e)n (schieten, tirer), vlieëg(e)n (vliegen, fuir), vrieëz(e)n (vriezen, gerler)
ee-oo-oo-oo weejg(e)n (wegen, peser)
Classe 2b uu-oo-oo-oo buug(e)n (buigen, plier), fluut(e)n (fluiten, siffler), kruup(e)n (kruipen, ramper), sluup(e)n (sluipen, avancer à pas feutrer), snuut(e)n (snuiten, se moucher), snuuv(e)n (snuiven, renifler), stuup(e)n (buigen, plier), stuuv(e)n (stuiven, barder), zuug(e)n (zuigen, sucer)
Classe 3a ie-oe-oe-oe drienk(e)n (drinken, boire), klienk(e)n (klinken, résonner), schienk(e)n (schenken, faire don de quelque chose), sprieng(e)n (springen, sauter), zienk(e)n (zinken, couler), zieng(e)n (zingen, chanter)
i-oe-oe-oe biend(e)n (binden, attacher), viend(e)n (vinden, trouver)
e-o-o-o krèmp(e)n (krimpen, rétrécir), tèèrt(e)n (treden, piétiner), trèkk(e)n (trekken, tirer)
i-o-o-o vicht(e)n (vechten, lutter)
u-o-o-u begunn(en) (beginnen, commencer)
Classe 3b e-ie-ie-o èlp(e)n (helpen, aider), wèrp(e)n (werpen, jeter)
Classe 4 ee-a(a)-aa-oo breejk(e)n (breken, casser), neejm(e)n (nemen, prendre), spreejk(e)n (spreken, parler), steejk(e)n (steken, blesser), steejl(e)n (stelen, voler)
o-a(a)-aa-o komm(e)n (komen, venir)
Classe 5a ee-a(a)-aa-ee eejt(e)n (eten, manger), geejv(e)n (geven, donner), leejz(e)n (lezen, lire), geneejz(e)n (genezen, guérir), meejt(e)n (meten, mesurer), vergeejt(e)n (vergeten, oublier)
i-a(a)-aa-ee ligg(e)n (liggen, être allongé), zitt(e)n (zitten, s'asseoir)
Classe 5b ie-a(a)-aa-ie zieën (zien, voir)
Classe 6 oa-oe-oe-oa stoan (staan, se tenir debout)
oa/aa-oe-oe-ee sloan (slaan, battre), draag(e)n (dragen)
èè-oe-oe-oo zwèèr(e)n (zweren, jurer)
Classe 7 oa/aa-ie-ie-oa bloaz(e)n (blazen, souffler), goan (gaan, aller), loat(e)n (laten, laisser), slaap(e)n (slapen, dormir)
oo-ie-ie-oo loop(e)n (lopen, courir)
oe-ie-ie-oe/oo oekd(e)n (houden, aimer), roep(e)n (roepen, appeler)
a-ie-ie-a ang(e)n (hangen, prendre), vang(e)n (vangen, capturer)
  1. La division montre les changements sonores qui se produisent entre l'infinitif, la 3e personne du singulier, la première 1er personne du pluriel et le participe passé.

Ainsi, « geejv(e)n » (« geven » en AN, classe 5a) devient geejven - ga(a)f - gaaven - gegeejven, c'est-à-dire la sous-classe ee-a(a)-aa-ee.

Exceptions

Certains verbes fort peuvent devenir faible à Bruges, à l'exception de leur passé.

kieëz(e)n (kiezen, choisir) zuug(e)n (zuigen, sucer) alp(e)n (helpen, aider)
ik kieësd(e)n zuugd(e)n alpt(e)n
gie kieësde zuugde alpte
je/zie/'t kieësde zuugde alpte
miender kieësd(e)n zuugd(e)n alpt(e)n
giender kieësde zuugde alpte
ziender kieësd(e)n zuugd(e)n alpt(e)n
participe passé gekooz(e)n gezoog(e)n golp(e)n

Verbes faibles

Présent
droaien (draaien, tourner) kats(e)n (kaatsen, reboudir) maak(e)n (maken, faire) durv(e)n (durven, oser)
ik droai(e)n kats(e)n maak(e)n durv(e)n
gie droai(t) katst mak(t) durf(t)
je/zie/'t droai(t) katst mak(t) durf(t)
miender droai(e)n kats(e)n maak(e)n durv(e)n
giender droai(t) katst mak(t) durf(t)
ziender droai(e)n kats(e)n maak(e)n durv(e)n
Passé
droai(e)n (draaien, tourner) kats(e)n (kaatsen, reboudir) maak(e)n (maken, faire) durv(e)n (durven, oser)
ik droaid(e)n katst(e)n ma(a)kt(e)n durfd(e)n
gie droaide katste makte durfde
je/zie/'t droaide katste makte durfde
miender droaid(e)n katst(e)n ma(a)kt(e)n durfd(e)n
giender droaide katste makte durfde
ziender droaid(e)n katst(e)n ma(a)kt(e)n durfd(e)n
participe passé gedroaid gekatst gemakt gedurfd
Exceptions

Certains verbes faibles peuvent être fort à Bruges, à l'exception du participe passé.

maak(e)n (maken, faire) durv(e)n (durven, oser)
ik mieëk(e)n dieërv(e)n
gie mieëk dieërf
je/zie/'t mieëk dieërf
miender mieëk(e)n dieërv(e)n
giender mieëk dieërf
ziender mieëk(e)n dieërv(e)n
participe passé gemakt gedurfd

Verbes irréguliers

Présent
èn (hebben, avoir) zien (zijn, être) doeën (doen, faire) weejt(e)n (weten, savoir) durv(e)n (durven, oser) kann(en) / kunn(en) (kunnen, pouvoir) mag(ge)n (mogen, devoir) moe(t)(e)n (moeten, devoir) word(e)n (worden, devenir) brieng(e)n (brengen, apporter) koop(e)n (kopen, acheter) wèrk(e)n (werken, travailler) zoek(e)n (zoeken, chercher) – (zullen, auxiliaire du futur)
ik èn zien doeën weejt(e)n durv(e)n kann(en) mag(ge)n moet(e)n word(e)n brieng(e)n koop(e)n wèrk(e)n zoek(e)n cf. la section sur « zullen ».
gie è / èt zie(t) doeë(t) wit durf(t) kan(t) mag(t) moe(t) wor(dt) brieng(t) kop(t) wèrk(t) zoek(t)
je/zie/'t eej(t) is doeë(t) wit durf(t) kan(t) mag(t) moe(t) wor(dt) brieng(t) kop(t) wèrk(t) zoek(t)
miender èn zien doeën weejt(e)n durv(e)n kann(en) mag(ge)n moet(e)n word(e)n brieng(e)n koop(e)n wèrk(e)n zoek(e)n
giender è / èt zie(t) doeë(t) wit durf(t) kan(t) mag(t) / meug(t) moe(t) wor(dt) brieng(t) kop(t) wèrk(t) zoek(t)
ziender èn zien doeën weejt(e)n durv(e)n kann(en) mag(ge)n moet(e)n word(e)n brieng(e)n koop(e)n wèrk(e)n zoek(e)n
Passé
èn (hebben, avoir) zien (zijn, être) doeën (doen, faire) weejt(e)n (weten, savoir) durv(e)n (durven, oser) kann(en) / kunn(en) (kunnen, pouvoir) mag(ge)n (mogen, devoir) moe(t)(e)n (moeten, devoir) word(e)n (worden, devenir) brieng(e)n (brengen, apporter) koop(e)n (kopen, acheter) wèrk(e)n (werken, travailler) zoek(e)n (zoeken, chercher) – (zullen, auxiliaire du futur)
ik aan woar(e)n / was deejn wist(e)n dost(e)n kost(e)n mocht(e)n most(e)n wieër(e)n brocht(e)n kocht(e)n / kopt(e)n vrocht(e)n zocht(e)n zoen
gie aa(d) woar(t) / was deej wist dost kost mocht most wieër brocht kocht / kopte vrocht zocht zoe(t)
je/zie/'t aa(d) was deej wist dost kost mocht most wieër brocht kocht / kopte vrocht zocht zoe(t)
miender aan woar(e)n deejn wist(e)n dost(e)n kost(e)n mocht(e)n most(e)n wieër(e)n brocht(e)n kocht(e)n / kopt(e)n vrocht(e)n zocht(e)n zoen
giender aa(d) woar(t) deej wist(e) dost kost mocht most wieërd brocht kocht / kopte vrocht zocht zoe(t)
ziender aan woar(e)n deejn wist(e)n dost(e)n kost(e)n mocht(e)n most(e)n wieër(e)n brocht(e)n kocht(e)n / kopt(e)n vrocht(e)n zocht(e)n zoen
participe passé gèd gewist gedoan geweejt(e)n gedost gekann(en) / gekunn(en) gemag(ge)n gemoet(e)n geword(e)n gebrocht gekocht gevrocht gezocht
« Zullen » en brugeois

Ce verbe est utilisé seulement dans le passé. Le verbe utilisé au présent est toujours « goan » (« gaan », « aller »), comme dans l'exemple suivant :

«  't Go noaste weejke weejre reejgen'n. », en néerlandais standard, « Het zal volgende week weer regenen. » (« Il va pleuvoir la semaine prochaine. »).

Comparaison

forme normal comparatif superlatif usage commun
goeë(d) (goed, bien) beetr bèst
slicht (slecht, mauvais) slichter slich(t)st
oge (hoog, haut) oger oogst d'oogte
leeëge (laag, faible) leeëger leeëgst de leeëgte
veejle (veel, beaucoup) meeër meeëst
winnig (weinig, peu) minder minst
grôot (groot, grand) grotter grotst de grotte
kleeën (klein, petit) klinder klinst
vèrre (ver, loin) vèrder vèrst de vèrte
dichte (dichtbij, proche) dichter dichst / noast
zeeëre (vlug, rapidement) zirder zirst
traage (traag, lent) traager(der) traagst
breeëd (breed, large) bridder bridst de britte
smol (smal, étroit) smoll(d)er smolst de smolte
dinne (dun, mince) dinner dinst

Diminutif

Le diminutif se fait par l'ajout d'un suffixe au mot en singulier. Il peut s'agir de « -je », « jie », « -(s)tje » ou « -(s)tjie ».

Par exemple :

  • broek devient broekstj(i)e (pantalon),
  • uus devient uuzetj(i)e (maison),
  • blad devient bladj(i)e (journal)
  • stoeël devient stoeëltj(i)e (chaise),
  • stroate devient strètj(i)e (rue),
  • pèèrd devient pèrretj(i)e (cheval).

Adjectifs numéraux

Adjectifs numéraux cardinaux

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
eeën twi drieje vieëre vuuve zèsse zeejvn / zeejfden achte neejgn tieëne
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
èlve / alve twolve dertieëne veeërtieëne viftieëne / vigtieëne zèstieëne zeejvntieëne achttieëne neejgntieëne twientig
30 40 50 60 70 80 90 100 1000 1 000 000 1 000 000 000
dèrtig veeërtig viftig / vigtig tsèstig tseejvntig tachentig tneejgntig oenderd duusd mieljoeën mieljèèr

Adjectifs numéraux ordinaux

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e
eeëstn twidn dèrdn vieërdn vuufdn zèsdn zeejvstn ach(t)stn neejgnstn tieënstn
eeëste twidde dèrde vieërde vuufde zèsde zeejvnste ach(t)ste neejgnste tieënste
11e 12e 13e 14e 15e 20e 30e 40e
èlfstn / alfstn twolfstn dèrtieënstn veeërtieënstn viftieënstn / vigtieënstn ... twientigstn dèrtigstn veeërtigstn
èlfste / alfste twolfste dèrtieënste veeërtieënste viftieënste / vigtieënste ... twientigste dèrtigste veeërtigste

Particularité du « oui » et du « non »

En flamand occidental, le « oui » et le « non » sont systématiquement prononcés en rappelant le sujet de la phrase précédente. Ceci entraîne une modification des mots « ja » et « nee ».

Ainsi, lorsqu'une personne dira « het is mooi » (« c'est beau »), l'interlocuteur de celle-ci pourra répondre « joa't », contraction du « ja » et « het » qui se traduirait en français par « oui » (équivalent à l'anglais, « yes, it is ». De manière similaire, une personne qui demandera « heb je honger ? » (« as-tu faim ? ») pourra se voir répondre « jaa'k » (littéralement, « moi, oui »).

Déclinaison du « oui » et du « non » en fonction de la personne
ja neen
1e jaa'k ba jaa'k neeë'k / nin'k ba neeë'k / ba nin'k ja 'k en doeën ba 'k en doeën
2e joa j' / joa je ba joa j' / ba joa je nee j(e) / ni j(e) ba nee j' / ba ni j(e) ja j'en doeët ba j'en doeët
3e (masculin) joa j' / joa je ba joa j' / ba joa je nee j(e) / ni j(e) ba nee j' / ba ni j(e) / ba nee j' nie ja j'en doeët ba j'en doeët
3e (féminin) joa z' ba joa z' neeë z' / nin z' ba neeë z' / ba nin z' ja z'en doeët ba z'en doeët
3e (neutre) joa't ba joa't neeë't / nin't ba neeë 't / ba nin 't ja 't en doeët / ja 't oeët ba 't en doeët / ba 't oeët
1e pluriel jaa m(e) ba jaa m(e) neeë m(e) ba neeë m' ja m'en doeën ba m'en doeën
2e pluriel joa j' / joa je ba joa je nee je / ni je ba nee je / ba ni je ja j'en doeët ba j'en doeët
3e pluriel joa z' / joan z' ba joa z' / ba joan z' neeë z' / nin z' ba neeë(n) z' / ba nin z' ja z'en doeën ba z'en doeën
Usage Réponse positive à une question positive Réponse positive accentuée à une question positive ou réponse positive à une question négative Réponse négative à une question positive ou négative Réponse négative accentuée à une question positive et négative Réponse négative à une phrase affirmative positive ou à une réponse positive Forme accentuée de celle d'avant.

Notes et références

  1. a b et c Naessens 2001

Annexes

Bibliographie

  • (nl) Jacques Naessens (dir.) et al., Samenstelling Werkgroep Brugs Dialect, (lire en ligne)

Lien externe