Aller au contenu

Bondrée orientale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 février 2022 à 07:01 et modifiée en dernier par Touam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Pernis ptilorhynchus

La Bondrée orientale (Pernis ptilorhynchus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Accipitridae.

Répartition

Son aire s'étend de manière disjointe : d'une part dans le sud de la Sibérie, en Manchourie et au Japon ; en Asie du Sud et du Sud-Est de l'autre.

Habitat

Une bondrée orientale dans un arbre, dans le parc national de Mudumalai en Inde. Mars 2021.

Dans les forêts tropicales, la bondrée orientale vit au sommet des arbres émergents tels les dipterocarpaceae, les Coelostegia, les Neesia malayana et les Koompassia (en effet seuls les oiseaux et les insectes peuvent atteindre le sommet de ces arbres géants)[1].

Outre dans les forêts, on la trouve également dans les cultures et les semi-déserts, jusqu'à 1800 m d''altitude[2].

Écologie

Leur plumage est très variable, mais certaines formes imitent le plumage d'espèces d'aigles des régions où on les rencontre. On pense que cette évolution a pour fonction de les protéger en imitant le plumage d'espèces plus puissantes. C'est le cas de certaines formes de P. p. torquatus, qui imite l'aigle de Blyth (Spizaetus alboniger)[2].

Les oiseaux des régions les plus au Nord de sa répartition (sous-espèce orientalis) sont migratrices.

Alimentation

La Bondrée orientale est un rapace diurne carnivore. Elle mange des larves, des insectes dont des abeilles, des guêpes et des frelons, des reptiles, des amphibiens et des petits mammifères.

Sous-espèces

D'après la classification de référence (version 5.2, 2015) du Congrès ornithologique international, cette espèce est constituée des six sous-espèces suivantes (ordre phylogénique) :

  • Pernis ptilorhynchus orientalis Taczanowski, 1891, la bondrée de Sibérie, parfois considérée comme une espèce séparée, du Sud centre de la Sibérie jusqu'é Sakhaline, au N-E de la Chine, en Corée et au Japon;
  • Pernis ptilorhynchus ruficollis Lesson, 1830, Indus, Inde, Sri-Lanka, jusqu'au Myanmar et Indochine;
  • Pernis ptilorhynchus torquatus Lesson, 1830, dans la Péninsule malaise, Sumatra et Bornéo;
  • Pernis ptilorhynchus ptilorhynchus (Temminck) 1821, à Java
  • Pernis ptilorhynchus palawanensis Stresemann, 1940, Ouest des Philippines (Calauit et Palawan)
  • Pernis ptilorhynchus philippensis Mayr, 1939, Nord et Est des Philippines[3].

Notes et références

  1. Richard C. Vogt (trad. Valérie Garnaud-d'Esru), La forêt vierge à la loupe [« Rain Forest »], Larousse, , 64 p. (ISBN 978-2-03-589818-0), Les plus grands arbres pages 10 et 11
  2. a et b James Ferguson-Lees et David Christie, Guide des rapaces diurnes du monde : 338 espèces décrites et illustrées, Paris, Delachaux et Niestlé, , 320 p. (ISBN 978-2-603-01911-5 et 2-603-01911-2, OCLC 938169616, lire en ligne), p. 100
  3. (en) J. del Hoyo et N. J. Collar, HBW and BirdLife International illustrated checklist of the birds of the world, Volume 1 Non-passerines, Barcelone, Lynx & BirdLife International, [2014-2016], 904 p. (ISBN 978-84-96553-94-1, 84-96553-94-9 et 978-84-96553-98-9, OCLC 890655208, lire en ligne), p. 520

Voir aussi

Références taxinomiques

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :