Aller au contenu

Barthélemy Sautayra

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 novembre 2019 à 11:43 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Barthélemy Sautayra
Fonction
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Barthélemy Sautayra, né le à Montélimar et mort le à Paris, est un homme politique français, député de la Drôme de 1791 à sa mort.

Biographie

Fils de charpentier, Sautayra devient d'abord entrepreneur de travaux publics. Il devient administrateur du district de Montélimar en 1790 puis député de la Drôme l'année suivante. Il est réélu à la Convention nationale en 1792[1]. Il est secrétaire du club de la Réunion et membre du club des Jacobins[2].

En , il serait entré au sein de l'Agence royaliste de Paris. Le comte d'Antraigues le présente alors comme « un nouvel agent, infiltré dans le directoire secret des Jacobins »[1] L'historien Jacques Godechot note toutefois l'incompatibilité entre sa carrière et le royalisme : en tant que député, il vota toujours avec l'extrême-gauche, notamment lors du procès de Louis XVI, lorsqu'il se prononça pour le régicide et contre le sursis. Godechot se demande : « Menait-il double-jeu ? Et qui trompait-il ? Comme il est mort en 1793, il n'a pas eu le temps d'écrire ses mémoires et sa conduite laisse perplexe[2] [...] Il semble que nous soyons encore en présence de faux imaginés par d'Antraigues »[1].

En , il est arrêté par les fédéralistes à Lyon, où il était en mission. Il est emprisonné au château de Pierre Scize, où il subit les plus mauvais traitements. Il est libéré le et meurt deux mois plus tard, le [1].

Références

  1. a b c et d Jacques Godechot, « Les réseaux contre-révolutionnaires », dans Jean Tulard (dir.), La Contre-Révolution, Paris, CNRS, , p. 174.
  2. a et b Jacques Godechot, « Les réseaux contre-révolutionnaires », dans Jean Tulard (dir.), La Contre-Révolution, Paris, CNRS, , p. 172.