Babacar Mbaye Diop
Pour les articles homonymes, voir Diop.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Activité |
| Directeur de thèse |
|---|
Babacar Mbaye Diop, né le à Kaolack au Sénégal, est un docteur en philosophie de l’université de Rouen. Il est le fondateur et co-rédacteur en chef de Fikira-Revue africaine. Enseignant-chercheur, il a publié de nombreux articles sur les arts africains. Ses thèmes de recherche portent sur l'esthétique et la philosophie de l'art, les arts de l'Afrique noire, l'esthétique négro-africaine, les concepts de mondialisation, d'identité, de diversité de culturelle, et de négritude.
Biographie
Babacar Mbaye Diop est né le à Kaolack au Sénégal. Il est docteur en philosophie de l'université de Rouen en France, où il a soutenu sa thèse de doctorat, intitulée Analyse et critique des différents discours sur les arts plastiques de l'Afrique noire : approches historiques, ethno-anthropologiques et philosophiques, le 24 octobre 2008[1],[2].
Après plusieurs années d'enseignement au lycée Jeanne d'Arc de Sainte-Adresse près du Havre et au lycée Raymond Queneau d'Yvetot près de Rouen en France, il est enseignant-chercheur en Esthétique, Philosophie de l'Art et de la Culture à l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD)[3],[4]. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'art africain. Ancien secrétaire général de la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak'art)[3], il est l'actuel président de la section sénégalaise de l'Association Internationale des Critiques d'Art (AICA) et est Commissaire d'exposition indépendant et agent d’artistes. Il a organisé plusieurs expositions individuelles ou collectives.
Babacar Mbaye Diop est fondateur et co-rédacteur en chef de Fikira-Revue africaine. Enseignant-chercheur, il a publié de nombreux articles sur les arts africains. Ses thèmes de recherche portent sur l'esthétique et la philosophie de l'art, les arts de l'Afrique noire, l'esthétique négro-africaine, les concepts de mondialisation, d'identité, de diversité de culturelle, et de négritude[5],[6]
Publications
Livres, anthologies, recueils
- La question de l’art, manuel pour les classes de Terminale au lycée (en cours de publication).
- Art et religion chez Hegel (en cours de publication)
- Critique de la notion d’art africain, Paris, Hermann, 2018, édition revue, corrigée et augmentée, 2ème éd., 302 p. (ISBN 978-2-7056-9700-6)
- Omar Pène. Un destin avec la musique, éditions FIKIRA, 2016.
- Braïma Injaï. Peindre, c'est avoir des choses à dire, Monographie, Art-culture-France, Caen, 2014
- Babacar Mbaye Diop, Critique de la notion d'art africain : approches historiques, ethno-esthétiques et philosophiques, Paris, Connaissances Et Savoirs, , 292 p. (ISBN 978-2-7539-0190-2).
- Babacar Mbaye Diop, De coulpe et de peine ; playdoyer contre les grandes injustices, Paris, Jets D'encre, , 105 p. (ISBN 978-2-35485-132-3).
Direction d’ouvrages collectifs
- L’Esthétique du rire (dir.), PUD, 2018
- L’Esthétique de la parole (dir.), PUD, 2020
- Collectif, Destin de la Négritude, Editions De La Lune, , 303 p. (ISBN 978-2-916735-49-8).
- Babacar Mbaye Diop, La conscience historique africaine, Paris, L'harmattan, , 197 p. (ISBN 978-2-296-05422-6, présentation en ligne).
Articles dans des revues à Comité de lecture
- « La théorie du rythme dans l’esthétique négro-africaine de Léopold Sédar Senghor », Revue Études Africaines, no 01, Dakar, 2016.
- « Le Kumpo et sa famille de masques en pays diola », in revue Plastir, HS, Paris, 2015.
- « La réception de l’art au Sénégal », in Revue Recherches en Esthétique, no 21, La réception de l’art, Paris, L’Harmattan, 2015.
- « De l’interprétation psychanalytique de l’art », revue de Sociologie, d’Anthropologie et de Psychologie, no 04-05, Presses universitaires de Dakar, 2013-2014.
- « L’art africain : entre l’intuition et la science », Géopolitique africaine, no 52, Paris, 2014.
- « La Négritude senghorienne : une philosophie du métissage », Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, no 42/B, 2014
- « Réflexions sur deux théories de l’art africain : la Négritude (Senghor) et la Traversée (Bidima) », revue africaine no 6, Fikira-L’Harmattan, Paris, 2013.
- « L’Afrique dans les musées occidentaux », revue Éthiopiques no 89, 2012
- « Mutations sémantiques des différentes appellations des arts plastiques de l’Afrique noire : de l’art nègre à l’art contemporain », revue Plastir no 27, Paris, 2012.
- « Iba Ndiaye Diadji ou l’esthétique africaine de la plasticité », revue Éthiopiques numéro 81, 2009.
- « L’art africain de la «traversée» et des «marges». Réflexions sur l’esthétique de Jean-Godefroy Bidima »[7].
- « Approches des arts africains », revue Éthiopiques numéro 76, p. 375-401, 2006
Chapitres dans des ouvrages collectifs
- « Art africain et monde globalisé », in Les sciences sociales au Sénégal : Mise à l’épreuve et nouvelles perspectives, chapitre 3 : Dynamiques sociales, religieuses et culturelles. Sous la direction de Mamadou Diouf & Souleymane Bachir Diagne. CODESRIA, Dakar, 2016, p. 177–192. (ISBN 978-2-86978-709-4)
- 2016. « Origine et symbolique de l’indigo en Afrique de l’Ouest », In Burkina Faso, Hors-Série, éditions Adventice, Suisse
- « Les arts contemporains de l’Afrique noire », éditions Aglaé, Alger, 2015.
- « Le problème de l’origine et de l’invention des arts de l’Afrique noire. Réflexions sur une universalité des cultures », in Myriam-Odile Blin (dir.), Arts et Cultures d’Afrique. Vers une anthropologie solidaire, PURH, Rouen, 2014, p. 1983-194.
- « État des recherches sur les similitudes entre l’art de l’Égypte antique et celui de l’Afrique noire »[8].
- « L’émotion est aux œuvres d’art africain ce que la raison est à la statuaire hellène »[9], in Le destin de la Négritude (sous ma direction), Les éditions de la Lune, Paris, Collectif, pp.93-106.
- « Dak’Art : un espace de promotion et de légitimation de la création artistique contemporaine », in Catalogue 9e Biennale de l’art contemporain de Dakar 2010, Ministère de la culture.
Prix reçus
Il a reçu le prix du Rire d'or en 2017 lors du 15e Rassemblement International des Rieurs, une distinction qui lui a été décernée par l'École Internationale du Rire (Frontignan, France) pour son travail en faveur de l'organisation d'un séminaire pluridisciplinaire sur l'Esthétique du rire à l'UCAD[10].
Le Rire d'Or est remis chaque année à une personnalité luttant pour rappeler l'importance, et non anecdotique, de la joie de vivre.
Références
- « Babacar Mbaye Diop », sur le site de l'université de Rouen
- « Analyse et critique des différents discours sur les arts plastiques de l'Afrique noire : approches historiques, ethno-anthropologiques et philosophiques », sur theses.fr
- Yasmine Chouaki, « Babacar Mbaye Diop », Radio France internationale, (lire en ligne)
- Séverine Kodjo-Grandvaux, « Essai. L’Afrique bouscule l’universel », Le Monde, (lire en ligne)
- « Babacar Mbaye Diop », sur Africultures
- Mamadou Diouf et Souleymane Bachir Diagne, Les sciences sociales au Sénégal : Mise à l’épreuve et nouvelles perspectives, Codesria, (lire en ligne), p. VIII-IX
- Babacar Mbaye Diop, Revue africaine, Tome 2, décembre 200 : Philosophie/Art, Littérature/Linguistique, Sociologie/Economie, Harmattan, (ISBN 978-2-296-03692-5), p. 27-41.
- Diop 2008, p. 97-10.
- Collectif 2009, p. 93-106.
- Amath NDongo, « Le Rire d’Or 2017 décerné au Pr Babacar Mbaye Diop de l’UCAD », sur facilites-etudes.com.
