Azur (réacteur)
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Le réacteur français Azur (acronyme pour Alliage Zirconium Uranium), situé à Cadarache, est une maquette critique d'expérimentation des premiers cœurs pour le prototype à terre (PAT) de propulsion nucléaire navale[1].
Depuis sa première divergence, le , Azur a expérimenté tous les cœurs des réacteurs de la marine nationale française[2]. Il est également utilisé pour la formation des équipages de conduite des chaufferies nucléaires embarquées et l'enseignement ; un cœur spécial est réalisé pour cet usage[2]. Il est exploité à l'origine par le CEA, puis depuis 1974 par TechnicAtome[2].
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Azur est un réacteur de type pile-piscine, qui permet de tester du combustible neuf[1]. Il fonctionne à température ambiante et à pression atmosphérique[1]. Diverses formes d'absorbants sont aussi testés : croix, grappes, rideau[1]. Le réacteur a fait l’objet d’une refonte en 2001-2002, pour prolonger son fonctionnement au-delà de 2015[2]. Le contrôle-commande du réacteur est le même que celui du dernier réacteur d'essais à terre (RES) de Cadarache dans le domaine[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- CER, « Bilan 2013 des réacteurs de recherche français » [PDF], sur CEA, (consulté le ), p. 33.
- Les réacteurs expérimentaux, leur utilisation, leur histoire… [PDF], CEA.
