Avikam (peuple)

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Avikam
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Tenue portée après la naissance d'un enfant

Populations importantes par région
Autres
Langues avikam
Religions christianisme
Ethnies liées Akans

Les Avikams constituent une population de Côte d'Ivoire, vivant essentiellement dans la Région des grands ponts et en bordure du Golfe de Guinée, près de la ville de Grand-Lahou. Ils font partie du groupe des Akans.

Comme les autres populations côtières, ils produisent et vendent l'huile de palme, mais pratiquent aussi la pêche vivrière.

Ethnonymie

Selon les sources et le contexte, on rencontre d'autres formes : Avekom, Avikams, Avikom, Brignan, Brinya, Gbanda, Kwaka, Lahou, Lahu, Mbrignan[1].

Langue

Leur langue propre est l'avikam, une langue kwa, dont le nombre de locuteurs était estimé à 21 000 en 1993[2].

Notes et références

  1. Source BnF [1]
  2. (en) Fiche langue[avi]dans la base de données linguistique Ethnologue.

Voir aussi

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Bibliographie

  • (en) James Stuart Olson, « Avikam », dans The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, (ISBN 9780313279188), p. 45
  • Lohou Abby Ahikpa, Légende et histoire du peuple Avikam ou Brignan, Abidjan, , 87 p.
  • Gérard Dumestre et Laurent Duponchel, Proverbes de Côte-d'Ivoire : fascicule 1 : Proverbes abé et avikam, Abidjan, Université d'Abidjan, Institut de linguistique appliquée, , 122 p.
  • Michel Galy, « Le corps fragile : écologie du corps et syncrétisme médical chez les Avikam, lagunaires de Côte d'Ivoire », Sciences sociales et santé, vol. 9, no 1,‎ , p. 5-19
  • Jacques Rongier, Parlons avikam : Une langue de Côte d'Ivoire, L'Harmattan, , 147 p. (ISBN 978-2-7475-2811-5, présentation en ligne)
  • E. Albou, Coutumes brignan (Coutumier, Cercle de Grand-Lahou) (Document manuscrit conservé aux Archives nationales de Côate d'ivoire, Abidjan), 1901.
  • Corbière, Cercle de Lahou. Coutumes brignan, 1916 (Document manuscrit conservé aux Archives Nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan.
  • E. Albou, Aperçu sur les coutumes des brignan (document conservé aux Archives Nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan), dactyl., 1919.
  • G. Joseph, « Notes sur les avikam de la lagune de Lahou et les dida de la région du bas Sassandra», Bulletin et Mémoire de la Société d'Anthroplogie de Paris, VIe série, t. i, 1910, pp. 234-247.

Articles connexes

Liens externes

Je suis natif 100% et originaire de Lahou-Kpanda. J’ai l’article Avkam (Peuple) de Wikipédia et je voudrais proposer quelques modifications relatives aux informations données.

1- Gin Gindon : on dit et écrit plutôt ‘’Ghninghnindon’’ avec le ‘’ghn’’ prononcé dans la gorge, comme un Camerounais ou un Marseillais dirait ‘’comment?’’(on pourrait écrire ‘’commenghn ?

  - Muakoudon : on dit Menakoudon ou Mnakoudon

  - Gawa Ziga-drô : c’est plutôt Gawa Zika-drô, un quartier qui forme avec Ewounzou le grand quartier Gawa

 - Bonidon : s’est fondu au quartier Djiprô Gbata, et non Djouprô Gbata,

 - Bodi Gbata : on dit Bhobhi. C’est un terme qui désigne la tribu Bhobhi, l’une des deux fortes composantes des Kpanda avec Ghninghnindon.

2- Les sources et le contexte dont il est question doit s’entendre ‘’forme de la langue parlé’’ : les avikams très voisins des alladians prononcent Avekom tandis que les voisins alladians disent Awikom, tous les autres disent Avikam. Les anciens voisins Baoulé du Ghana et le Fanti nous identifient sous le nom de Brignan.

3- L’appellation Avikam nous a été attribuée par nos frères Alladian, après que nous soyons partis d’Avadivry pour nous installer à l’endroit où Gbadja Akoutchy avait planté un bouquet. Ils ont dit aux explorateurs arrivant à eux : ‘’ un peuple frère est allé plus loin à l’ouest à awi kouam c’est-à-dire à  l’endroit du bouquet’’. L’explorateur a cru comprendre ‘’ils sont les awikam’’, alors il a transcrit ce qu’il a compris.

4- En réalité notre langue est le ‘’am’lélé’’, qui est la synthèse de deux langues : le Fhlaman et le Gbodjouman, deux langues voisines parlées par le royaume Brignan, composante du Denkyra dans l’actuel Ghana. Migration du Ghana, migration d’Avadivry, on s’installe auprès des Zéhiri qui étaient déjà là, mais qui parlent le Dida. Les  Fhlaman, les Gbodjouman et le Zéhiri désormais cohabitants, vont s’entendre sur le parlé, le langage, la nomenclature etc afin d’avoir une langue commune, le ‘’am’lélé’’. Le terme avikam n’a aucun sens fondamental chez les Brignans.

5- Les Zéhiri sont un petit peuple ayant fui la guerre dans la région de Hiré (Divo) et qui ont trouvé refuge en traversant la lagune Tagba pour se réfugier sur l’île Avikam au niveau actuel du bacque à la fin du XIVe siècle. Ils sont les premiers arrivants dans la zone, les Lauzoua étant déjà là où ils sont. Gbadja Akoutchy les a découverts là au XVe siècle, et c’est même eux qui lui ont permis d’installer son bouquet. Avant que ses frères Brignan, suivant ses indications, ne viennent y habiter vers la fin du XVe siècle les Zéhiri avaient envahi la zone du bouquet. Le résultat est qu’aujourd’hui ils sont confondus aux Kpanda