Australotaenia hylae

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Australotaenia hylae
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Platyhelminthes
Classe Cestoda
Ordre Proteocephalidea
Famille Proteocephalidae
Genre Australotaenia

Espèce

Australotaenia hylae
(Johnston, 1912)

Synonymes

  • Ophiotaenia hylae Johnston, 1912 (protonyme)
  • Batrachotaenia hylae (Johnston, 1912)

Australotaenia hylae est une espèce de cestodes de la famille des Proteocephalidae.

Hôtes[modifier | modifier le code]

Australotaenia hylae est uniquement connu de la rainette Dryopsophus aureus en Australie, menacée d'extinction[1].

Taxinomie[modifier | modifier le code]

L'espèce est décrite en 1912 par le parasitologiste australien Thomas Harvey Johnston sous le protonyme Ophiotaenia hylae, d'après un matériel trouvé chez la rainette Dryopsophus aureus dans les environs de Sydney[2]. En 1917, E. Rudin place l'espèce dans le genre Batrachotaenia[3]. En 2010, Sophie et Alain de Chambrier la placent dans un nouveau genre, Australotaenia[4].

En 1982, Stephen Prudhoe et Rod Bray utilisent la combinaison Proteocephalus hylae pour désigner un cestode trouvé chez Dryopsophus moorei[5]. Alain de Chambrier mentionne en 2004 qu'il s'agit d'une espèce distincte d'Australotaenia hylae[1], qui est décrite en 2010 sous le nom d'Australotaenia grobeli[4].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Thomas Harvey Johnston, « Notes on some Entozoa », Proceedings of the Royal Society of Queensland, vol. 24,‎ , p. 63-91 (lire en ligne)
  • (en) Alain de Chambrier, « Redescription of Ophiotaenia hylae Johnston, 1912 (Eucestoda: Proteocephalidea), parasite of Litoria aurea (Amphibia: Hylidae) from Australia », Revue suisse de Zoologie, vol. 111,‎ , p. 371–380 (ISSN 0035-418X, DOI 10.5962/bhl.part.80243, lire en ligne)
  • (en) Sophie de Chambrier et Alain de Chambrier, « Two new genera and two new species of proteocephalidean tapeworms (Eucestoda) from reptiles and amphibians in Australia », Folia Parasitologica, vol. 57, no 4,‎ , p. 263–279 (DOI 10.14411/fp.2010.033, lire en ligne)

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b de Chambrier (2004)
  2. Johnston (1912)
  3. (de) E. Rudin, « Die Ichtyotaenien der Reptilien », Revue suisse de Zoologie, vol. 25,‎ , p. 179-381 (lire en ligne)
  4. a et b de Chambrier & de Chambrier (2010)
  5. (en) Stephen Prudhoe et Rodney Alan Bray, Platyhelminth parasites of the Amphibia, Londres, British Museum, 217 p.