August von Heeringen

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August von Heeringen
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
MarineoffizierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

August von Heeringen, né le à Cassel (Hesse) et mort le à Berlin, est un officier de marine allemand qui fut admiral de la marine impériale allemande et chef d'état-major de l'amirauté.

Biographie[modifier | modifier le code]

Heeringen appartient à une famille de l'aristocratie militaire. Il entre en 1872 dans la Kaiserliche Marine et devient par la suite collaborateur parmi les plus proches du secrétaire d'État à la marine, Tirpitz, dont le plan allait créer une véritable flotte de guerre capable de rivaliser avec la Royal Navy. Heeringen est chargé de vanter les mérites du « plan Tirpitz » et de créer des circonstances favorables pour la levée de fonds, à la tête du Nachrichtenbureau. La politique de Tirpitz est relayée grâce à lui dans la presse de l'époque, surtout à partir de 1894-1896, et dans des milieux tels que ceux de la Flottenverein, de la ligue pangermanique[1], ou de la société coloniale allemande[2]. En 1897, Heeringen est à la tête du Zentralabteilung (département central) de la marine. En 1906-1907, Heeringen est de facto sous-secrétaire d'État à la marine et, de 1907 à 1910, il commande les divisions de navires de reconnaissance (Aufklärungsschiffe).

Heeringen devient chef de l'amirauté le , fonction qu'il occupe, jusqu'au . C'est donc l'un des participants du fameux conseil de guerre du 8 décembre 1912 (de) que certains historiens citent comme l'un des facteurs de la Première Guerre mondiale. Son frère, Josias von Heeringen, est à la même époque ministre de la Guerre du royaume de Prusse (depuis 1909).

À la fin de sa carrière, l'amiral von Heeringen commande la base navale de la mer du Nord située à Kiel. Sa démission acceptée par l'amiral von Pohl repose sur des causes personnelles.

Heeringen analyse la situation de la marine impériale d'un point de vue stratégique en 1912, et affirme que la marine allemande n'est pas au point par rapport à la Royal Navy.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Alldeutscher Verband
  2. Deutsche Kolonialgesellschaft

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Hans Georg Steltzer, Die deutsche Flotte. Ein historischer Überblick von 1640 bis 1918, Francfort, Societäts-Verlag, 1989

Liens externes[modifier | modifier le code]