Assaad Chaftari

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Assaad Chaftari
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Activités
Autres informations
Parti politique

Assaad Chaftari (également orthographié Assad Shaftari, arabe : أسعد الشفتري) a été responsable du renseignement de la milice chrétienne libanaise des Forces libanaises pendant la guerre civile libanaise[1] et un proche collaborateur d'Elie Hobeika. Il a publié une lettre d'excuses au peuple libanais en 2000, dans un journal national, pour ses actions de guerre, il se consacre maintenant à promouvoir le changement personnel, la consolidation de la paix et la réconciliation[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1955, Chaftari a grandi dans une famille libanaise francophone de Beyrouth dans le quartier chrétien de Gemmayzé[4].

En 1974, un an avant le début de la guerre civile, il interrompt ses études alors qu'il est en quatrième année d'école d'ingénieur, pour rejoindre le parti des Phalanges libanaises (Kataeb). Il suit alors une formation militaire et participe à la création du service de renseignement du parti[4].

Avant ses 30 ans, il devient le commandant en second du parti, adjoint d'Elie Hobeika, dont le groupe, soutenu par l'État d'Israël, a été impliqué dans le massacre de Sabra et Chatila en 1982[4].

En 1988, il participe à une rencontre organisée par le mouvement Initiatives et Changement. Bien qu'il ait d'abord soupçonné un agenda caché, la réunion a déclenché un profond changement en lui. Invité à se remémorer sa vie, il voit "un chemin couvert de sang"[5].

Il est actuellement militant, membre de plusieurs mouvements et d'ONG, dont la coalition Wahdatouna khalasouna[6].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Chaftari a été le sujet d'un documentaire d'Eliane Raheb en 2012, Sleepless Nights (nuits blanches)[7],[8],[9].

Chaftari a écrit un livre intitulé « La vérité même si ma voix tremble » en français, traduit en arabe par « الحقيقة و لو بصوت يرتجف », en novembre 2015[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Assaad Chaftari - Prestige Magazine », (consulté le )
  2. (en) Alicia Medina (trad. de l'espagnol), « “Don’t reach for the gun,” ex-combatants warn Lebanese youths », sur Equal Times, (consulté le ).
  3. (en) Brooke Anderson, « Once a Christian militant in Lebanon's civil war, now he builds peace where he fought », sur America, The Jesuit Review, (consulté le )
  4. a b et c (en-US) Lucas, « In Lebanon, a war apology remains a rare light », sur www.timesofisrael.com (consulté le ).
  5. « Assaad Emile Chaftari », sur le site de The Forgiveness Project (consulté le ).
  6. (en-US) « Assaad Chaftari », sur le site de Prestige Magazine, (consulté le )
  7. « assaad chaftari sleepless nights - Google Search », www.google.com (consulté le )
  8. (en-US) « Sleepless Nights: Confessing Without The Confession », hummus for thought, (consulté le )
  9. (en-US) « Assaad Chaftari », Prestige Magazine, (consulté le )
  10. Assaad Chaftari, « La vérité même si ma voix tremble », sur le site des Éditions Dergham (consulté le ).
  11. Assaad Chaftari, La vérité même si ma voix tremble, Dergham, , 300 p. (ISBN 9789953579801)

 

Liens externes[modifier | modifier le code]