André Berruezo

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André Berruezo
André Berruezo, passant la ligne d'arrivée du Championnat de France routier de la F.C.F. le 2 août 1936.
Informations
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
ViriatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes amateurs
1937-1939Terrot
Principales victoires
Champion de France routier 1936 (FCF)

André Berruezo, né le à Garrucha et décédé le à Viriat[1], est un coureur cycliste français, champion de France routier en 1936 pour la Fédération Cycliste Française (F.C.F).

Biographie[modifier | modifier le code]

André Berruezo nait le à Garrucha en Espagne. Il s'installe à Villeurbanne avec sa famille durant les années 1920. Durant les années 1930, il se consacre au cyclisme et évolue en région lyonnaise. Il fait partie de la brève histoire de la Fédération Cycliste Française, fédération dissidente née d'une scission au sein de l'U.V.F. en 1934. À l'occasion de son 2e championnat national, le , il est titré champion de France routier. Cette fédération faisait courir tous ses athlètes dans une catégorie unique, sans distinction amateurs/professionnels.

Il fait également partie de l'équipe lyonnaise participant au Grand Prix cycliste de L'Humanité le , reliant Rouen à Paris (La Courneuve)[2]. Il s'y classe 46e parmi les 316 participants. La saison suivante, en 1937, il rejoint l'U.V.F., fédération cycliste dominante, au sein de laquelle il est classé 2e catégorie. Il court alors sous les couleurs de l'équipe cycliste Terrot jusqu'en 1939[3]. Il remporte le Grand Prix de Lancey le ainsi que le Grand Prix des Commerçants des États-Unis, à Lyon, le 20 juin suivant.

À l'issue de sa victoire à Lancey, Le Salut Public écrit sur lui le 26 avril[4]:

« Berruezo, transfuge de l'U.S.C.L.R., est passé au V.C.B. Son classement en 2e catégorie par le Comité du Rhône de l'U.V.F. était flatteur pour lui; néanmoins on pouvait croire que sa valeur avait été éxagérée et que l'homme ne méritait pas un tel honneur. À ceux qui en doutaient, Berruezo a répondu de la meilleure manière : il a tout simplement battu, avant hier dans le Grand Prix de Lancey, un lot relevé d'excellents routiers en tête duquel nous avons trouvé Lorino, de l'U.A.I., un homme qui collectionne les places d'honneur et ne triomphe que très rarement »

La mobilisation française de 1939, à l'entrée de la France dans la Seconde Guerre mondiale, vient mettre un terme à sa carrière cycliste et à ses espoirs de passer professionnel. Il est fait prisonnier de guerre durant cinq ans[5]. Quelques années après son retour de captivité, il lance un atelier de réparation de cycles à Villeurbanne, qui devient un magasin par la suite. Il monte alors l'équipe Berruezo, permettant à de jeunes coureurs lyonnais de prendre part à des compétitions. En 1970, il se retire et quitte Villeurbanne. Il ne cesse de courir en amateur jusqu'en 1998 (notamment avec Raymond Elena au sein du Vélo Club Nantua La Cluse).

Il meurt le à Viriat.

Palmarès[modifier | modifier le code]

  • 1935
    • Prix Devif (Catégorie Débutant)[6],[7],[8]
    • Prix Veillas (2ᵉ et 3ᵉ catégorie)[9],[10]
    • Prix de la Commission Cycliste FSGT[11]
    • Prix Boulay-Nilmélior[12],[13]
    • Champion Région sur 100km route, USCLR (Catégorie Débutant)[14],[15],[16]
    • 4e épreuve du Critérium Stopp-Radio (Catégorie Débutant)[17]
    • Finale du Critérium Stopp-Radio (Catégorie Débutant)[18]

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. L’Humanité, (lire en ligne)
  3. « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  5. « Triste anniversaire », sur André Berruezo, (consulté le ).
  6. Lyon républicain, (lire en ligne)
  7. Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  8. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  9. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  10. Lyon républicain, (lire en ligne)
  11. Lyon républicain, (lire en ligne)
  12. Lyon républicain, (lire en ligne)
  13. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  14. Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  15. Lyon républicain, (lire en ligne)
  16. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  17. Lyon républicain, (lire en ligne)
  18. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  19. Lyon républicain, (lire en ligne)
  20. Lyon républicain, (lire en ligne)
  21. Lyon républicain, (lire en ligne)
  22. Lyon républicain, (lire en ligne)
  23. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  24. Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  25. L’Ouest-Éclair, (lire en ligne)
  26. La Dépêche, (lire en ligne)
  27. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  28. Lyon républicain, (lire en ligne)
  29. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  30. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  31. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  32. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )
  33. « Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes », sur Lectura+ (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]