Aimé de Cossé-Brissac

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Aimé de Cossé-Brissac
Fonctions
Maire du Fayel
-
Chambellan
Eugénie de Montijo
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Timoléon de Cossé-Brissac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Aimé Artus Maurice Timoléon de Cossé-Brissac est un homme politique français né le à Brissac (Maine-et-Loire) et décédé le à Paris.

Biographie

Fils du duc Timoléon de Cossé-Brissac (1775-1848) et de Rosalie de Bruc (1802-1847), il devient chambellan de l'Impératrice Eugènie sous le second Empire. Il est maire de Le Fayel et conseiller général.

Il est député monarchiste de l'Oise de 1877 à 1881, inscrit au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple.

Il avait épousé Alix Walsh de Serrant.

Une étrange méprise

La Presse a rapporté cette anecdote[1],[2] :

« On sait que l'ex-impératrice Eugénie assistait à l'inauguration du canal de l'Isthme de Suez. En se rendant en Égypte, elle passa par Constantinople où elle fut splendidement accueillie par le sultan. Le duc de Cossé-Brissac, qui l'accompagnait en qualité de chambellan, fut de son côté l'objet de mille attentions, de mille prévenances de la part du grand chef des eunuques. Au moment de prendre congé de cet excellent homme, qui ne l'avait pas quitté une seconde pendant toute la durée de son séjour, et l'avait fait pénétrer partout, même dans les appartements les plus secrets, le duc de Cossé-Brissac le remercia de toutes ces politesses particulières et lui demanda à quel motif il devait d'en avoir été l'objet.

– Oh ! Monsieur le duc, répondit le chef des eunuques avec un sourire significatif, je sais les égards que l'on se doit entre confrères. »

On trouvera le texte, plus lisible quoiqu’un peu différent, dans Les Eunuques à travers les âges par le Dr Richard Millant, publié chez Vigot frères en 1908.

Notes

  1. Lire en ligne
  2. Sans doute dans son numéro du 1er octobre 1888 (le texte Gallica est peu lisible)

Sources