Affaire Jean-François Sarramagnan

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Affaire Jean-François Sarramagnan
Fait reproché attentat à la pudeur sur un mineur de moins de 15 ans.
Pays Drapeau de la France France
Ville Bayonne,
Date à partir de 1990
Nombre de victimes Une
Jugement
Statut Affaire jugée, 6 mois de prison avec sursis
Date du jugement septembre 2018
Recours Non

L'affaire Jean-François Sarramagnan est une affaire judiciaire de mœurs mettant en cause Jean-François Sarramagnan, un prêtre catholique français. Il est condamné, en septembre 2018, à six mois de prison avec sursis pour attentat à la pudeur sur un mineur de moins de 15 ans, sans violence, ni contrainte.

Historique

Jean-François Sarramagnan a été ordonné prêtre le 4 juin 1989 à Saint-Jean-Pied-de-Port dans le département des Pyrénées-Atlantiques[1]. Les premières agressions de Jean-François Sarramagnan sur son neveu, alors âgé de 12 ans, datent de 1990[2].

Jean-François Sarramagnan avoue ses agressions aux parents de la victime et à la suite fait une tentative de suicide en 1991. En 2007, alors qu'il est mis en cause dans l'agression d'une jeune fille de 17 ans, il fait alors une deuxième tentative de suicide. Toutefois la justice décide d'un non-lieu concernant cette dernière agression[3]. Pierre Molères, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, décide de suspendre Jean-François Sarramagnan en 2008 et l'envoie à l'abbaye Notre-Dame de Tournay dans les Hautes-Pyrénées où il suit une thérapie[4],[2].

Marc Aillet succède à Pierre Molères, comme évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, en octobre 2008 et, bien qu'informé des faits de pédophilie par les aveux du prêtre, il décide de ne pas signaler l'agression du prêtre[5]. En 2010, Marc Aillet réintègre l'abbé Sarramagnan[4]. Le prêtre est adjoint au directeur diocésain de l’enseignement catholique, chargé de la pastorale. Ainsi il célébrait des cérémonies religieuses dans des établissements scolaires, et accompagnait des déplacements dans le cadre de la catéchèse[3]. Si Marc Aillet indique qu'il n'a pas « pas de responsabilité directe auprès d'enfants et de jeunes »[5], pourtant en 2016 il est prêtre à la paroisse de Saint-Pierre-d'Irube et participe à une journée diocésaine à Salies-de-Béarn, avec des collégiens de 4e et de 3e[6].

Le 25 septembre 2015, la mère de la victime, décide de déposer plainte[7], ce qu'elle n'était pas prête à faire jusqu'à cette date[5]. Il est mis en examen en 2016, 25 ans après que les agressions soient connues du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron[8]. Après sa mise en examen, Jean-François Sarramagnan est suspendu de tout ministère par Marc Aillet et est de nouveau envoyé à l'abbaye Notre-Dame de Tournay [3]. Marc Aillet signale les faits à la justice le 15 avril 2016, après avoir participé à la Conférence des évêques de France du 12 avril où le dossier de pédophilie est traité[9].

En septembre 2018 Jean-François Sarramagnan est condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bayonne pour « attentat à la pudeur sur un mineur de moins de 15 ans, sans violence, ni contrainte »[10]. La justice ne met pas en cause Marc Aillet, les faits étant prescrits[11].

Références

À voir

Bibliographie

Articles connexes