Adrien Bourgoin

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Adrien Paul Bourgoin (Paris 10e, - Paris 5e, [1]) était un ingénieur polytechnicien, ingénieur général de l’artillerie navale, chercheur au laboratoire central de la Marine, conférencier à l'École Supérieure de la Marine (artillerie théorique), et directeur de la fonderie de la marine de Ruelle pour l'État Major de la Marine Nationale. Il a également officié à l’ancien ministère des Colonies.

Famille[modifier | modifier le code]

Adrien Bourgoin, né à Paris en 1862, est le fils d’Esther Harlachol et d’Henri Bourgoin, ingénieur et inspecteur général des chemins de fer de l’est, puis comptable.

Avec son épouse, Marie-Mathilde Poursin, il est le père de Jean Bourgoin [2], ingénieur polytechnicien lui aussi, et de Jacqueline Bourgoin (seconde épouse d'André Diethelm [3], bras droit de Charles de Gaulle et ministre de la guerre durant la Seconde Guerre mondiale).

Sa descendance est aujourd’hui française, canadienne, et eurasienne.

Études et enfance[modifier | modifier le code]

Il passe son enfance entre Paris et la Moselle dont la famille Bourgoin est originaire même si plusieurs générations se sont installées à Paris depuis. Très attaché à la ville de Metz, il y résidera en 1922.

Avec une bourse d'études, en 1882 il intègre l'école militaire Polytechnique, durant quatre ans et se spécialise en artillerie navale.

Voyages avec la Marine nationale[modifier | modifier le code]

Adrien Bourgoin a effectué de nombreux voyages et tours du monde à bord de plusieurs navires dont le Durmont-Durville. Il s’est rendu en mission au Bénin, Congo, Polynésie Française, etc.

Après trente deux ans au service de l'armée française, il est décédé le 1er mai 1934 à l'Hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il est Commandeur de la Légion d’Honneur[Quand ?][4].

Publications scientifiques d'Adrien Bourgoin[5][modifier | modifier le code]

Projectiles containing Explosives by Commandant Adrien Paul Bourgoin (A.R/Annual Report)[6]. Annual Report, Smithsonian Institution, 1917, Washington, 1919, pp. 131-146. Traduit de la Revue Générale de Sciences Pures et Appliquées, vol. 27 (13 avril 1916), p.213-221 [7]

Ses travaux sont encore cités en référence en 2005 dans des universités américaines et dans des thèses[8].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 5e, n° 667, vue 7/31.
  2. Mairie de Paris, « Certificat de naissance Jean Bourgoin (photo 17/22) », sur Archives nationales (consulté le ).
  3. Philippe Grandjean, L'Indochine face au Japon: 1940-1945 : Decoux-de Gaulle, un malentendu fatal, Paris, L'Harmattan, , 300 p. (ISBN 978-2-7475-6857-9)
  4. Archives Nationales, « Adrien Paul Bourgoin, dossier de la Légion d'Honneur », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. (en) NACA/National Advisory Committee for Aeronautics (ancêtre de la NASA), Bibliography of Aeronautics 1917-1919, Washington, Washington Government Printing Office, (lire en ligne), p. 64
  6. (en) Catalogue of the Public Documents of the Sixty-Fifth Congress and of all Departments of the Government of the United States., Washington, Government of the United States., (lire en ligne), p. 296
  7. Les projectiles à explosifs, Revue Générale de Sciences Pures et Appliquées, vol. 27, (lire en ligne), p.213-221
  8. (en) Edward B. McCaul, Jr., P.E., M.S., M.A., « Rapid Technological Innovation: The Evolution of the Artillery Fuze During the American Civil War, Presented in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree Doctor of Philosophy in the Graduate School of The Ohio State University. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur The Ohio State University (consulté le ).