Abū al-ʿAtāhiyya

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 septembre 2020 à 10:41 et modifiée en dernier par RG067 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Abu-l-'Atahiya
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Ayn al-Tamr (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
أبو العتاهيةVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
إسماعيل بن القاسم بن سويد العنزيVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Genre artistique

Abū al-ʿAtāhiyya (أبو العتاهية) de son nom complet Abū Ish̩āq Ismāʿīl ibn al-Qāsim al-ʿAnazī (أبو إسحاق إسماعيل بن القاسم العنزي) (né en 748, mort en 825) était un poète arabe.

Biographie

Atahiya naît à ʿAyn al-Tamar, dans le Hedjaz près de Médine. Ses ancêtres appartenaient à la tribu des ʿAnaza. Il passe son enfance à Koufa où il exerce la profession de vendeur de poteries. Il part ensuite pour Bagdad où il continue son commerce et se rend célèbre pour ses vers. Il a écrit beaucoup de poèmes sur ʿUtba, l'esclave de la cousine du calife d'Al-Mahdi. Il a écrit sur elle :

« Pour ʿUtba mon œil déborde de larmes qui coulent, coulent sans arrêt. Sa beauté évoque une perle extraite du fond des mers que les flots ont jetée sur le rivage[1]. »

Il tombe alors en disgrâce, mais il est partiellement réhabilité par le calife al-Rašīd. Il abandonne ensuite la poésie sentimentale pour une poésie ascétique (zuhdiyyāt) qui lui a valu une grande renommée, dans l'élite mais aussi dans le peuple qui appréciait son langage simple, naturel et spontané.[réf. nécessaire] Après avoir offensé le calife, il est emprisonné pendant une courte période. En prison, il se lie d'amitié avec le musicien, Ibrāhīm al-Maws̩ilī qui met plusieurs de ses poèmes en musique.

Il meurt en 825[2], pendant le règne du calife Al-Ma'mun.

Notes et références

  1. Les Arabes, Marc Bergé, p.224
  2. Ou 828

Liens externes