Abderrahmane Hejira

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Abderrahmane HEJIRA
Illustration.
Abderrahmane Hejira au parlement en 1977.
Fonctions
Député
– ?
– ?

(2 ans)
Biographie
Date de décès
Parti politique Parti de l'Istiqlal
Abderrahmane Hejira, étudiant

Abderrahmane Hejira, Abderrahmane Hjira ou Abderrahman Hjira, mort en à l'âge de 70 ans, est un homme politique marocain, partisan de l'indépendance du Maroc.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dans sa jeunesse, partisan de l'indépendance du Maroc, il est condamné à mort à l'âge de 22 ans par les tribunaux militaires du Protectorat. Avec d'autres nationalistes, il participe à la fondation de l’Organisation du opposée aux « forces d’occupation ». Détenu dans la prison de Kénitra, Mohammed V le fait libérer.

Après l'indépendance, il représente la circonscription d’Oujda au parlement à partir de 1963. Le parlement fut dissout le , à la suite du déclenchement des événements de qui ont secoué plusieurs régions du royaume.

Abderrahmane Hejira accède de nouveau au parlement en 1977, soutenant l’action du gouvernement en particulier M’Hammed Boucetta, alors secrétaire général du parti et Azeddine Laraki, ministre de l’Éducation nationale. Ce ministre a fait parler de lui en raison de sa politique d’arabisation de l’enseignement.

Après un passage à vide, Abderrahman Hjira retourne au Parlement en 1993.

En 1997, il est élu président de la commune de Sidi Zyane.

Il accède également à la direction du parti de l'Istiqlal et devient membre du Comité exécutif du parti, poste qu'il occupa jusqu’à son décès[1] en 2001.

Famille[modifier | modifier le code]

Issu d’une famille de nationalistes qui contribua à la lutte pour l’indépendance du Maroc sous Protectorat français; Son père, sa mère, ses frères ont tous comparu devant les tribunaux militaires français et ont été condamnés soit à des peines de mort, soit à perpétuité ou soit condamnés à l'exil politique. Après l’indépendance, les membres de la famille Hejira ont continué leurs engagements dans la vie politique sous les couleurs du parti de l'Istiqlal. Parmi les plus connus de ses fils, on compte M. Ahmed Taoufiq Hejira, ancien ministre chargé de l'Habitat et de l'urbanisme dans les Gouvernements Jettou I , Jettou II et Abbas El Fassi (ainsi que l'aménagement du territoire) et M. Omar Hejira, actuel maire de la ville d'Oujda.

Hommage[modifier | modifier le code]

Une rue[2] et un collège[3] à Oujda portent son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès du nationaliste Abderrahman Hjira », sur aujourdhui.ma, (consulté le ).
  2. « L’ex-rue de Marrakech à Oujda fait peau neuve. », sur lemag.ma (consulté le ).
  3. Collège Abderrahmane-Hjira sur Wikimapia