Étienne Cambort-Borie

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Étienne Cambort-Borie
Fonction
Député de la Dordogne
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Étienne Cambort-Borie, né le 1er juillet 1737 à Sarlat-la-Canéda, mort le 18 juillet 1804 à Cognac, est un homme politique de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

En septembre 1792, alors qu'il est juge dans sa ville natale, Étienne Cambort-Borie est élu député du département de la Dordogne, le septième sur dix, à la Convention nationale[1].

Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, rejette l'appel au peuple mais ne participe pas au dernier appel nominal sur le sursis à l'exécution[2]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].

Cambort-Borie siège parmi les « derniers Montagnards ». À l'issue de l'insurrection du 1er prairial an III (20 mai 1795), il est décrété d'arrestation[5]. Il bénéficie de l'amnistie votée lors de la séparation de la Convention.

Il passe au Conseil des Cinq-Cents le 24 vendémiaire en IV, puis devient juge à Cognac sous le Consulat.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 40.
  2. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 54.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 525.
  5. Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1,‎ , p. 385–404 (DOI 10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )