État de Guárico

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État de Guárico
Blason de État de Guárico
Héraldique
Drapeau de État de Guárico
Drapeau
État de Guárico
Panorama sur San Juan de Los Morros, la capitale de l'État.
Administration
Pays Drapeau du Venezuela Venezuela
Capitale San Juan de Los Morros
Gouverneur
Mandat
José Vásquez
Depuis 2017 (en cours)
Démographie
Population 747 739 hab. (2011)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Superficie 6 498 600 ha = 64 986 km2
Localisation
Localisation de État de Guárico
Liste des États du Venezuela

Guárico est un des 23 États du Venezuela. Sa capitale est San Juan de Los Morros. En 2011, sa population s'élève à 747 739 habitants.

Histoire[modifier | modifier le code]

Arrivée des Européens[modifier | modifier le code]

À l'arrivée des Européens au Venezuela, l'actuel territoire du Guárico est peuplé par divers groupes ethniques dont les Kali'na Tamanacos, Palenques et Cumanagotos, rivalisant avec des groupes de Guamos et d'Otomaques.

La colonisation ne démarre vraiment qu'au 17e siècle et surtout au 18e siècle. Le cacique Chiaparara organise la résistance contre la colonisation espagnole et réunit des groupes de Caraïbes et d'Otomacos, mais leur défaite en 1653 les fait refluer vers le sud du territoire et provoque leur assimilation progressive.

Des maisons coloniales à Zaraza, fondée en 1676.

La plupart des colons sont des missionnaires et des propriétaires d'origine basque, lesquels fondent Altagracia de Orituco, le . Miguel de Urbés, lieutenant de Joan Orpí fonde à son tour l'actuelle ville de Zaraza sous le nom de San Miguel de la Nueva Tarragona del Batey. S'ensuivent les fondations d'El Sombrero en 1720, Calabozo en 1724, Chaguaramas en 1728 sur un lieu de peuplement des Cumanagotos. Le Frère Anselmo Isidro de Ardales fonde Tucupido en 1760 avec des groupes de Cumanagotos et de Palenques. La capitale actuelle de l'État, San Juan de Los Morros n'est fondée que bien plus tard, vers 1780.

L'explorateur et naturaliste allemand Alexander von Humboldt et son confrère français Aimé Bonpland, traversent la région en mars 1800 lors de l'expédition sur l'Orénoque et ses affluents.

Sous la domination espagnole, le territoire actuel dépend de la province de Caracas et de la capitainerie générale du Venezuela.

Le 19e siècle[modifier | modifier le code]

La guerre d'indépendance du Venezuela touche le Guárico et plusieurs batailles ont lieu. Le chef militaire José Tomás Boves bat Vicente Campo Elías le à La Puerta près de San Juan de Los Morros. Un mois plus tard, les troupes espagnoles cette fois sous les ordres de Boves écrasent les troupes de Simón Bolívar et de Santiago Mariño sur le même champ de bataille.

Le a lieu la bataille de Quebrada Honda, à proximité d'El Socorro. Les royalistes, fidèle à la couronne espagnole, sont vaincus par les troupes républicaines aux ordres de l'Écossais Gregor MacGregor. Le , José Antonio Páez vainc les forces royalistes du maréchal Pablo Morillo, mais celles-ci l'emportent à la troisième bataille de La Puerta contre Simón Bolívar.

Lors de la guerre fédérale qui émaille le 19e siècle, de nombreuses batailles ont lieu sur le territoire du Guárico. Dès 1842, le pays plonge dans une grave crise et en 1846 ont lieu d'importants soulèvements dans le Guárico. Les paysans et les pauvres se plaignent de l'injustice sociale et dénoncent l'oligarchie d'une élite qui accapare le pouvoir. Ces soulèvement se prolongent jusqu'en mai 1847.

En 1848, la province de Caracas est divisée en trois, et la province de Guárico est créée. En 1856, la province compte parmi les vingt-et-une provinces du Venezuela jusqu'en 1864, quand il se déclare État indépendant, et partie intégrante des nouveaux États-Unis-du-Venezuela.

Le a lieu la bataille de Coplé, à proximité de Calabozo entre les troupes fédérales et celles du gouvernement central. Si l'issue de la bataille est incertain, la poursuite de la entraîne la signature d'un accord de paix le entre les fédéralistes et le gouvernement du caudillo Antonio Guzmán Blanco.

L'État de Miranda de 1889 à 1898.

En 1879, il compose le Grand État de Miranda (Gran Estado Miranda en espagnol), avec les États de Miranda alors nommé État de Bolívar sans lien avec l'actuel État de Bolívar plus au sud, l'État d'Aragua alors État de Guzmán Blanco, l'Apure et le Nueva Esparta. En 1889, ce grand État est renommé « État de Miranda ».

Dès 1898, le Guárico reprend son autonomie, ratifiée par décret présidentiel l'année suivante. Les limites avec l'État voisin d'Aragua sont définitivement fixée en 1933.

Le 20e siècle[modifier | modifier le code]

En 1946 commence l'exploitation des gisements pétroliers de l'État, les champs d'El Carrizal et d'El Sombrero attirent de nombreux travailleurs. En 1957 débutent les travaux de création du réservoir de Guárico. Avec ses 230 kilomètres carrés, il compte parmi les plus importants réservoirs d'irrigation du pays et a contribué au développement de l'agriculture dans la région.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et environnement[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Transport routier[modifier | modifier le code]

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Démographie, société et religions[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon l'Institut national de la statistique (Instituto Nacional de Estadística en espagnol), la population a augmenté de 19.24 % entre 2001 et 2011 et s'élève à 747 739 habitants lors de ce dernier recensement[1] :

2001[1] 2011[1]
627 086 747 739

Religions[modifier | modifier le code]

Administration et politique[modifier | modifier le code]

Subdivisions[modifier | modifier le code]

L'État est divisé en 15 municipalités[note 1] totalisant 39 paroisses civiles[note 2] :

Municipalité Localisation Chef-lieu Nombre de
paroisses
civiles
Paroisses
civiles
Population
(2001[1])
Population
(2011[1])
Camaguán Camaguán 3 Camaguán (Camaguán)
Puerto Miranda (Puerto Miranda)
Uverito (Uverito)
18 041 24 391
Chaguaramas Chaguaramas 1 Chaguaramas (Chaguaramas) 10 521 12 966
El Socorro El Socorro 1 El Socorro (El Socorro) 14 049 17 097
José Félix Ribas Tucupido 2 San Rafael de Laya (San Rafael de Laya)
Tucupido (Tucupido)
35 448 38 408
José Tadeo Monagas Altagracia de Orituco 7 Altagracia de Orituco (Altagracia de Orituco)
Libertad de Orituco (Libertad de Orituco)
Paso Real de Macaira (Paso Real de Macaira)
Lezama (Lezama)
San Francisco de Macaira (San Francisco de Macaira)
San Rafael de Orituco (San Rafael de Orituco)
Soublette (Sabana Grande de Orituco)
65 729 74 559
Juan Germán Roscio San Juan de Los Morros 3 Cantagallo (Cantagallo)
Parapara (Parapara)
San Juan de Los Morros (San Juan de Los Morros)
103 796 126 178
Julián Mellado El Sombrero 2 El Sombrero (El Sombrero)
Sosa (Sosa)
23 649 27 664
Las Mercedes Las Mercedes 3 Cabruta (Cabruta)
Las Mercedes (Las Mercedes)
Santa Rita de Manapire (Santa Rita)
23 734 33 025
Leonardo Infante Valle de la Pascua 2 Espino (Espino)
Valle de la Pascua (Valle de la Pascua)
101 952 120 889
Ortiz Ortiz 4 Ortiz (Ortiz)
San Francisco de Tiznados (San Francisco de Tiznados)
San José de Tiznados (San José de Tiznados)
San Lorenzo de Tiznados (La Unión de Canuto)
18 377 23 755
Pedro Zaraza Zaraza 2 San José de Unare (San José de Unare)
Zaraza (Zaraza)
54 168 62 027
San Gerónimo de Guayabal Guayabal 2 Cazorla (Cazorla)
Guayabal (Guayabal)
17 753 20 206
San José de Guaribe San José de Guaribe 1 San José de Guaribe (San José de Guaribe) 9 998 11 426
Santa María de Ipire Santa María de Ipire 2 Altamira (Altamira)
Santa María de Ipire (Santa María de Ipire)
11 402 13 161
Sebastián Francisco de Miranda Calabozo 4 Calabozo (Calabozo)
El Calvario (El Calvario)
El Rastro (El Rastro)
Guardatinajas (Guardatinajas)
118 559 141 987
Total 39 627 086 747 739

Organisation des pouvoirs[modifier | modifier le code]

Le pouvoir exécutif est l'apanage du gouverneur. L'actuel gouverneur est José Vásquez, depuis le .

Photo Scrutin Période Nom du gouverneur Parti politique Résultat électoral Notes
1989 - Modesto Freites AD 52.24 % Premier gouverneur élu aux élections directes
1992 1993-1995 José Malavé Rizzo Copei 45.25 %
1995 1995-1998 Rafael Silveira AD 46.69 %
1998 - 2000 Eduardo Manuitt MVR + PPT 48.01 %
2000 2000-2004 Eduardo Manuitt PPT 48.10 %
2004 2004 - Eduardo Manuitt PPT 78.46 %
2008 2008 - Willian Lara PSUV 52.54  % Mort en exercice
-
2010 Arturo Suárez PSUV
-
Intérim par désignation après la mort en exercice de Willian Lara
2010 2010-2012 Luis Enrique Gallardo PSUV 77.08 %
2012 - Ramón Rodríguez Chacín PSUV 74.70 %
2017 - José Vásquez PSUV 61.77 %
2021 Depuis le (en cours) José Vásquez[2] PSUV 47.07 %[2] Réélu

Géographie électorale[modifier | modifier le code]

Vie politique[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Représentation nationale[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Secteur primaire[modifier | modifier le code]

Secteur secondaire[modifier | modifier le code]

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Impôts et taxes[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Arts[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Événements culturels[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. municipio, en espagnol
  2. parroquia, en espagnol

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Estado Guárico », sur Instituto Nacional de Estadística (consulté le )
  2. a et b (es) « Con 58,2% de abstención, el chavismo se lleva 20 gobernaciones, la MUD 2 y Fuerza Vecinal 1 », sur El Nacional, (consulté le )