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<ref name="refArticleSzemerédi">{{article|nom=Endre Szemerédi|titre=On sets of integers containing no ''k'' elements in arithmetic progression|périodique=Acta Arithmetica|numéro=27|pages=199–245|année=1975|url=http://matwbn.icm.edu.pl/ksiazki/aa/aa27/aa27132.pdf|id=Zbl 0303.10056, {{MathSciNet|id=0369312}}}}.</ref>
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}}
}}

== Voir aussi ==
* {{Article |auteur1= David Conlon|auteur2 = Jacob Fox |auteur3 = Yufei Zhao
|titre= A relative Szemeredi Theorem
|périodique= [[Geometric and Functional Analysis]]
|volume= 25
|numéro=
|date= 2015
|pages= 733–762
|arxiv = 1305.5440
}}.


==Articles connexes==
==Articles connexes==

Version du 12 mars 2020 à 17:57

En mathématiques, le théorème de Szemerédi[1],[2] est la conjecture d'Erdős-Turán démontrée par Endre Szemerédi en 1975.

Énoncé

Soient k un entier positif et 0 < δ ≤ 1/2. Alors il existe un entier N = N(k,δ) tel que tout sous-ensemble de {1 ; … ; N} d'au moins δN éléments contienne une progression arithmétique de longueur k.

Bornes sur N

À l'heure actuelle, on ne sait qu'encadrer la valeur de N, dans le cas général le meilleur encadrement connu est celui-ci :

. La borne inférieure est due à Behrend et Rankin[3], la borne supérieure a été étudiée par Gowers.

Dans le cas où nous avons la majoration suivante, due à Bourgain[4] :

.

Historique

Le cas k=3 a été démontré en 1953 par Klaus Roth[5], en adaptant la méthode du cercle de Hardy-Littlewood. Cependant sa méthode ne se généralisait pas à tous les cas, et il a fallu attendre 1969 pour que Szeremédi démontre le cas k=4. En 1972, Roth étend à son tour sa méthode au cas k=4, et le cas général est finalement démontré par Szeremédi en 1975. Depuis, ce théorème a connu de nombreuses démonstrations faisant appel à divers domaines des mathématiques[6].

Ce théorème est un cas particulier de la conjecture d'Erdős sur les progressions arithmétiques, dont un autre cas résolu est le théorème de Green-Tao.

Un lemme de la preuve, appelé lemme de régularité de Szemerédi, est un résultat de théorie des graphes qui s'est révélé très important dans ce domaine.

Notes et références

  1. Jean-Paul Thouvenot, « La démonstration de Furstenberg du théorème de Szemerédi sur les progressions arithmétiques », Séminaire Bourbaki, no 518,‎ , p. 221-232 (lire en ligne)
  2. Endre Szemerédi, « On sets of integers containing no k elements in arithmetic progression », Acta Arithmetica, no 27,‎ , p. 199–245 (lire en ligne).
  3. (en) Robert A. Rankin, « Sets of integers containing not more than a given number of terms in arithmetical progression », Proc. Roy. Soc. Edinburgh Sect. A, vol. 65,‎ , p. 332–344
  4. (en) Jean Bourgain, « On triples in arithmetic progression », Geom. Func. Anal., vol. 9,‎ , p. 968–984
  5. (en) K. F. Roth, « On certain sets of integers, I », J. London Math. Soc., vol. 28,‎ , p. 104-109
  6. Dans son post du 13/02/2010 (en) sur son blog, Terence Tao n'en recense pas moins de 16.

Voir aussi

Articles connexes