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Version du 28 septembre 2018 à 15:13
Région d’origine | |
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Région | Brésil |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval sauvage |
Registre généalogique | non |
Taille | 1,37 m à 1,41 m |
Autre | |
Utilisation | Traction |
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Le Lavradeiro ou « cheval sauvage de Roraima » (portugais : Lavradeiro) est un cheval sauvage issu du phénomène du marronnage au Brésil, descendant du cheval colonial espagnol. En raison d'une chasse excessive, sa population tombe à 200 individus dans les années 1990. Il vit dans l'état de Roraima, à la frontière entre le Brésil et le Venezuela.
Histoire
« Lavradeiro » est le nom original de la race en portugais, mais il est aussi connu comme le « cheval sauvage de Roraima »[1]. Un autre nom est Lavradeiro Criollo (Créole Lavradeiro)[2].
Ces chevaux sont arrivés durant la colonisation humaine de Roraima, où l'élevage équin est l'une des premières activités à s'être développées, avec celui des bovins, dans les vastes espaces nommés « Lavrado »[1]. L'origine de ces chevaux remonte au moins au début des années 1800[3]. La souche originelle a été importée d'Espagne et du Portugal[1]. À ce titre, le Lavradeiro constitue une lignée sauvage du cheval colonial espagnol[4]. Les premiers Lavradeiro sont employés pour le gardiennage du bétail ; élevés en semi-liberté, beaucoup retournent à l'état sauvage[5].
Jusqu'en 1982, la population de Lavradeiro est estimée aux alentours des 1 000 individus[6]. En 1993, la population a été réduite à environ 200 individus en raison d'une chasse intensive[6]. L'association EMPRAPA (Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária) créée alors un noyau d'élevage de 50 individus, dans un but de préservation[6].
Le Lavradeiro est classé comme race « exotique » en vertu de la régulation du ministère de l'agriculture brésilien[7]. Il ne dispose d'aucun stud-book[1].
Description
La taille moyenne enregistrées chez les femelles (1993) est de 1,37 m, pour 1,41 m chez les mâles[6]. Le périmètre thoracique moyen est de 1,63 m à 1,66 m[6].
Le Lavradeiro a fait l'objet d'études sur ses protéines sanguines, et sur ses marqueurs RAPD[8].
La race est connue pour son excellente résistance à l'anémie infectieuse équine[1]. Elle dispose par ailleurs d'une adaptation optimale à son biotope, et d'une très bonne fertilité[1]. De ce fait, son potentiel en tant que ressource génétique animale est reconnu[6].
Utilisations
Le Lavradeiro sert essentiellement de cheval de traction[1]. Il est aussi apprécié pour le travail du bétail[4].
Diffusion
Il est classé comme race brésilienne localement adapté au biotope local, dans la base de données DAD-IS[1]. Le Lavradeiro est propre à l'état de Roraima, dans le Nord du Brésil[1].
En 1992, 1 200 Lavradeiro sont répertoriés au Brésil, avec tendance à la baisse ; il existe un programme de gestion et de conservation de la race sur place[1]. Aucun niveau de menace n'est renseigné pour cette race sur DAD-IS[1].
Notes et références
- DAD-IS.
- Porter et al. 2016, p. 482.
- Mariante et Cavalcante 2000, p. 116.
- Porter et al. 2016, p. 456.
- Rousseau 2014.
- (en) Reunion Tecnica Sobre la Conserdacion Para El Desarrollo, Bib. Orton IICA / CATIE, (lire en ligne), p. 36.
- (pt) « Instruçao normativa n°19 de 6 de abril de 2018 », Diáro oficial da união (consulté le ).
- (en) Arthur da Silva Mariante, Andréa Alves Egito, Maria do Socorro Maués Albuquerque et Samuel Rezende Paiva, « Managing genetic diversity and society needs », Revista Brasileira de Zootecnia, vol. 37, no SPE, , p. 127–136 (ISSN 1516-3598, DOI 10.1590/S1516-35982008001300016, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Lavradeiro / Brazil (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le )
- (pt) Lavradeiro
Bibliographie
- [Braga 2000] (pt) R. M. Braga, Cavalo lavradeiro em Roraima: aspectos históricos, ecológicos e de conservação [« Cheval lavradeiro de Roraima : aspects historiques, écologiques et de conservation »], Embrapa Comunicação para a Transferência de Tecnologia, , 119 p. (ISBN 8573830719 et 9788573830712)
- (en) L Panepucci, V Vicente et JBF Trovo, « Polymorphism of proteins in the blood of horses: study of a local population (lavradeiro) of Roraima, Brazil. », Revista Brasileira de Genetica, Ribeirao Preto, vol. 16, no 1, , p. 155-160
- [Mariante et al. 1999] (en) A. da S. Mariante, M. do S. M. Albuquerque, A. A. do Egito et C. McManus, « Advances in the Brazilian animal genetic resources conservation programme », Animal Genetic Resources/Resources génétiques animales/Recursos genéticos animales, vol. 25, , p. 107–121 (ISSN 2076-4022 et 1014-2339, DOI 10.1017/S1014233900003497, lire en ligne, consulté le )
Ouvrages généralistes
- [Mariante et Cavalcante 2000] (pt) Arthur da Silva Mariante et Neusa Cavalcante, Animais do descobrimento: raças domésticas da história do Brasil, Embrapa, , 228 p., « Lavrdeiro »
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne), « Colonial Spansh Horse », p. 456. .
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Lavradeiro ».