Éremburge de Mortain

Titre de noblesse
Comtesse consort de Sicile (d)
1077-1087
Prédécesseur	Judith d'Evreux
Successeur	Adélaïde de Montferrat
Naissance	Vers 1060; Duché de Normandie
Décès	Vers 1088; Mileto
Sépulture	Abbaye Sainte-Trinité de Mileto
Activité	Comtesse
Père	Robert d'Eu ou Guillaume Guerlenc
Mère	Béatrice (d)
Conjoint	Roger Ier de Sicile (à partir de 1077)
Enfants	Félicie de Hauteville; Mauger de Hauteville (en); Constance de Hauteville (d); Flandrine de Hauteville (d); Violante de Hauteville (d); Murielle de Hauteville (d); Judith de Hauteville (d)

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Éremburge de Mortain ou Éremburge de Sicile (en italien : Eremburga di Mortain ou Eremburga di Sicilia), née vers 1060 et morte vers 1088, est une aristocrate normande devenue comtesse de Sicile.

Biographie[modifier | modifier le code]

Selon Geoffroi Malaterra, Éremburge est la fille d'un certain Guillaume, comte de Mortain^[1] (Eremburga, filia Guillelmi, comitis Mortonensis)^[2] ; il pourrait s'agir de Guillaume Guerlenc qui, banni du duché de Normandie pour avoir comploté contre le duc Guillaume, s'était exilé en Italie méridionale^[3]. On a également attribué sa paternité à Robert d'Eu.

Vers 1077, elle épouse Roger de Hauteville, comte de Sicile.

Éremburge meurt entre 1087 et 1089 ; elle est inhumée dans l'Abbaye Sainte-Trinité de Mileto^[4], en Calabre.

Descendance[modifier | modifier le code]

Éremburge et Roger ont au moins huit ou neuf enfants, six ou sept filles et deux fils^[5] :

Félicie, mariée au roi Coloman de Hongrie ;
Godefroi (en), comte de Raguse, lépreux ;
Mauger (en), comte de Troina ;
Constance (it), mariée au roi d'Italie Conrad de Basse-Lotharingie ;
Muriel (it), mariée au noble italo-normand Josbert de Lucy (it) ;
Mathilde, mariée au comte Guigues III d'Albon ;
Flandrine^[6], mariée au noble Henri del Vasto, membre des Aleramici ;
Sibylle, mariée au noble Robert de Bourgogne, fils du duc Robert I^er de Bourgogne ;
Judith (it), mariée au noble italo-normand Robert de Bassonville (it).

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Ferdinand Chalandon, Histoire de la domination normande en Italie et en Sicile, A. Picard & Fils, Paris, 1907, Tome I, Chapitre XIII, p. 351.
↑ (la) Geoffroi Malaterra, De rebus gestis Rogerii Calabriae et Siciliae comitis et Roberti Guiscardi Ducis fratris eius, Livre IV, XIV.
↑ Guillaume de Jumièges, Gesta Normannorum ducum, Livre VII, XIX.
↑ (it) « Il sepolcro del normanno Ruggero I d’Altavilla, custodito a Napoli, potrebbe presto rientrare in Calabria », famedisud.it, 28 décembre 2014 (consulté le 20 mars 2018).
↑ (en) Charles Cawley, « Sicily/Naples: counts & kings », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le 20 mars 2018).
↑ Peut-être la fille de Judith d'Évreux, première épouse du comte Roger de Sicile.

[1] Ferdinand Chalandon, Histoire de la domination normande en Italie et en Sicile, A. Picard & Fils, Paris, 1907, Tome I, Chapitre XIII, p. 351.

[2] (la) Geoffroi Malaterra, De rebus gestis Rogerii Calabriae et Siciliae comitis et Roberti Guiscardi Ducis fratris eius, Livre IV, XIV.

[3] Guillaume de Jumièges, Gesta Normannorum ducum, Livre VII, XIX.

[4] (it) « Il sepolcro del normanno Ruggero I d’Altavilla, custodito a Napoli, potrebbe presto rientrare in Calabria », famedisud.it, 28 décembre 2014 (consulté le 20 mars 2018).

[5] (en) Charles Cawley, « Sicily/Naples: counts & kings », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le 20 mars 2018).

[6] Peut-être la fille de Judith d'Évreux, première épouse du comte Roger de Sicile.

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