Émile Scaremberg
Naissance |
Besançon, France |
---|---|
Décès |
Besançon, France |
Activité principale |
Chanteur lyrique Ténor |
Style | Opéra |
Maîtres |
Perrin, Charles Nicot |
Émile Scaremberg (1863-1938) était un ténor français originaire de Besançon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Scaremberg (parfois orthographié Scaramberg) est né le dans la ville de Besançon, en Franche-Comté[1].
Après avoir fait ses études à Paris, il prit des leçons de chant dans la capitale comtoise avec un ténor connu sous le nom de Perrin et poursuivit ses études avec Charles Nicot (1843–1899)[1]. Scaremberg fait ses débuts au théâtre national de l'Opéra-Comique en dans compagnie Richard Cœur-de-Lion d'André Grétry[1]. Il a également commencé à apparaître dans les maisons d'opéra dans les villes de Bordeaux, Lyon (où il chante Werther), Marseille, Nantes, Nice et Vichy et en 1894, il chanta Turiddu à Monte-Carlo[1]. Il est inclus l'une des plus grandes compilations de chants classiques, The EMI Record of Singing. Scaremberg s'est également produit en 1897 à l'hôtel de Besançon-les-Bains, dans Roméo et Juliette, la Favorite ainsi que dans Lakmé[2]. Il participa à de nombreuses représentations, comme à Londres et en Belgique avant que de soudaines difficultés vocales ne le poussent à revenir à Besançon pour y enseigner le chant[1].
Il meurt le dans la ville qui l'a vu naître[1], et fut enterré dans le cimetière des Chaprais[3]. Une rue de Besançon porte son nom, dans le quartier Palente-Orchamps.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Biographie d'Émile Scaremberg sur Historyofthetenor.com (consulté le ).
- (fr) Jean-Pierre Gavignet et Lyonel Estavoyer, Besançon autrefois, Le Coteau, Horvath, , 175 p. (ISBN 2-7171-0685-5) - page 105.
- BVV, .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Léon Mauclair, Émile Scaramberg de l'opéra : 1863-1938, Besançon, Bossanne frères, 1943, 45 p.
- Claude Billuart, « Un Grand ténor : Emile Scaremberg (1869-1938) », Le Jura français, n° 134, avril-, p. 23-24.
Liens externes
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