Église de la Très-Sainte-Trinité de La Trinité

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Église de la Très-Sainte-Trinité
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Sainte Trinité
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Nice
Début de la construction 1845
Fin des travaux 1848
Architecte Joseph Vernier (1800–1859)
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2004)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Ville La Trinité
Coordonnées 43° 44′ 37″ nord, 7° 18′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Église de la Très-Sainte-Trinité
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Église de la Très-Sainte-Trinité
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église de la Très-Sainte-Trinité

L’église de la Très-Sainte-Trinité, ou église de la Sainte-Trinité, est une église catholique située à La Trinité, en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

La chapelle est située dans le département français des Alpes-Maritimes, sur la commune de La Trinité.

Historique[modifier | modifier le code]

Le le roi Victor-Emmanuel Ier fait de La Trinité une commune sous le nom de La Trinité-Victor.

La chapelle de La Trinité construite en 1617 est jugée trop petite. On décide de l'agrandir. Pendant la pose de la nouvelle couverture, en , elle s'effondre.

Église de la Gran Madre di Dio, à Turin.

Trois projets sont en concurrence. Le projet de l'architecte niçois Joseph Vernier (1800 - 1859) emporte le concours. Comme le signale l'architecte, son projet original reprend pour modèle l'église turinoise de la « Gran Madre di Dio », construite entre 1827 et 1831 par Ferdinando Monsignore. Sa façade s'inspire du Panthéon de Rome.

Elle a un plan centré hexagonal inscrit dans un triangle équilatéral dont la pointe des angles est coupée, trois absides logées dans les angles du triangle, trois avant-corps traités comme des façades de temples doriques antiques occupant les côtés, avec une coupole centrale épaulée par trois demi-coupoles. Pour rappeler la Trinité, l'architecte a décliné un parti ternaire. L'édifice est d'une grande unité spatiale.

Des malfaçons ont entraîné des procès qui ont duré jusqu'en 1866, à la mort des responsables. Au premier orage, le toit en tuiles vernissées s'est révélé poreux et en 1878, la chapelle est détruite par un incendie.

Une inscription rappelle la construction : « Cette église à la gloire de la Très-Sainte-Trinité a été construite sous l'heureux règne de l'auguste monarque Charles Albert 1er, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem, et Monseigneur Dominique Galvano, évêque de Nicce, de l'abbé Honoré Cauvin, et de M. André Rebati, maire. Le - ».

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Église de la Très-Sainte-Trinité », notice no PA06000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Bernard, Annuaire touristique des Alpes-Maritimes et de la principauté de Monaco, p. 276, Éditions Campaniles, 1997 (ISBN 978-2-912366009) ; p. 496

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]