Église Saint-Vincent-d'En-Haut d'Eus
Pour les églises ayant le même vocable, voir Église Saint-Vincent.
| Église Saint-Vincent-d'En-Haut | ||||
 L'église vue du milieu du village. | ||||
| Présentation | ||||
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| Culte | Catholique | |||
| Dédicataire | Saint Vincent | |||
| Type | Église paroissiale | |||
| Rattachement | Diocèse de Perpignan-Elne | |||
| Début de la construction | 1726 | |||
| Fin des travaux | 1743 | |||
| Protection |  Inscrit MH (1990)
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| Géographie | ||||
| Pays | France | |||
| Région | Languedoc-Roussillon | |||
| Département | Pyrénées-Orientales | |||
| Coordonnées | 42° 38′ 40″ nord, 2° 27′ 26″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
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L'église Saint-Vincent-d'En-Haut est une église du XVIIIe siècle, située à Eus, dans le département français des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon.
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1990.
Historique
[modifier | modifier le code]L'église a été édifiée au sommet d'un mamelon rocheux qui domine le village d'Eus. Sa construction a duré de 1726 à 1743[1].
Située en haut du village, à l'emplacement de l'ancien château de la Volta, cette église devient alors la nouvelle église paroissiale ; elle est appelée Saint-Vincent-d'En-Haut pour la différencier de la chapelle Saint-Vincent d'Eus, ancien édifice roman situé plus bas dans la vallée, et qui était l'église paroissiale antérieure[2].
Dédiée à saint Vincent, elle est ouverte au culte catholique. Saint-Vincent-d'En-Haut fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
Description
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L’église est dotée d'un clocher-porche de base carrée et se termine sur une abside droite. Elle se présente sous la forme d'une nef unique et de chapelles latérales dont :
- la chapelle Saint-Pierre : sa statue est entourée de celles de Saint-Sébastien, la Vierge Immaculée Conception et Saint Roch au-dessus, l‘Enfant Jésus de Prague à gauche et la Vierge de Fatima à droite ainsi que 2 peintures représentant l’adoration des Mages et l’adoration des bergers.
- la chapelle Saint-Thérèse : sa statue est entourée de celles de Saint Antoine de Padoue et Saint Simon.
- la chapelle Saint-Paul : sa statue est entouré de celles de Sainte Marguerite, Sainte Madeleine et Sainte Baselisse au-dessus, Saint Isidore à gauche et Saint Gaudérique à droite.
- la chapelle Saint François-Xavier : le saint apparait modestement couché dans la petite niche semi-circulaire au-dessus de l’autel. A la partie supérieure, se trouvent la statue de Saint Joseph, Saint Thomas d’Aquin à gauche et Sainte Françoise à droite.
On peut y admirer également un maître autel réalisé par Paul Sunyer, et un retable du Rosaire qui date de la fin du XVIIe siècle[3]. Au centre, autour de la Vierge, se trouvent les saints protecteurs : Saint Grégoire le Grand, Jérôme et Jacques le Majeur à gauche, qui font pendant à droite à Ambroise, Augustin et Blaise. Au pied de la Vierge, Vincent, patron de l'église est représenté avec la meule de son martyre, tandis que de part et d'autre, des panneaux sculptés figurent la présentation au temple et la fuite en Égypte.
L'église abrite une roue à carillons[Note 1] qui surplombe le côté gauche du chœur et dont le cercle en bois à 8 rayons est ceinturé de douze clochettes. Elle est actionnée pour les offices, mais aussi pour les baptêmes et les mariages[4].
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Détail du retable du chœur : panneau sculpté représentant la Présentation au temple -
Roue à carillons en bois à 8 rayons ceinturé de douze clochettes -
Détail du retable du chœur : panneau sculpté représentant la Fuite en Égypte
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il en existe encore 77 en France, dont 30 dans les Pyrénées-Orientales.
Références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00104183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site Pyrénées catalanes, « Eus : Histoire d'un village déplacé pour sa survie ».
- Site Patrimoine de France
- Site Campanologie
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Albert Cazes, Les Églises de la Vallée de Molig, Villefranche-de-Conflent, coll. « Guide touristique Conflent », , 44 p. (BNF 36267693)
