Église Saint-Martin de Camboulit
| Église Saint-Martin | ||||
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| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Culte | Catholique romain | |||
| Dédicataire | Saint Martin | |||
| Type | Église paroissiale | |||
| Rattachement | Diocèse de Cahors (siège) | |||
| Début de la construction | seconde moitié du XIIe siècle | |||
| Protection |  Classé MH (1912)
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| Géographie | ||||
| Pays | France | |||
| Région | Occitanie | |||
| Département | Lot | |||
| Commune | Camboulit | |||
| Coordonnées | 44° 35′ 36″ nord, 1° 56′ 55″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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L'église Saint-Martin de Camboulit est située à Camboulit, dans le département du Lot, en France[1].
Localisation[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Martin est située sur le territoire de la commune de Camboulit, sur une butte, à l'écart du village et dans le cimetière.
Historique[modifier | modifier le code]
On peut dater l'église de la seconde moitié du XIIe siècle. Elle est mentionnée en 1146 parmi les possessions de l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac.
L'église a été donnée aux protestants en 1562 pour la transformer en temple. La construction de la tour sur la travée du chœur est attribuée, ainsi peut-être que la voûte basse de la nef, sont supposées avoir été faites pendant le temps de l'occupation par les protestants. Cette transformation a dû être réalisée à l'initiative de Charles de Cornély, coseigneur de Camboulit[2], passé à la cause protestante[3]
Un document de 1679 dit que l'église est « déserte et sans office ». L'église paroissiale est abandonnée depuis cette époque.
L'église ruinée a été restaurée dans les années 1914-1915 par l'architecte en chef Henri Chaine. Il a reconstruit en particulier une partie de l'élévation nord de la nef qui s'était effondrée.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [1].
Description[modifier | modifier le code]
L'église est à nef unique avec une abside semi-circulaire précédée d'une travée droite pour le chœur. L'ensemble est voûté. L'abside est renforcée de contreforts entre lesquels s'ouvrent des fenêtres. Ces contreforts vont jusqu'à la corniche soutenue par des modillons presque tous sans décor. L'abside est couverte en lauzes.
La croisée du transept est voûtée en berceau. Elle a été surmontée d'une tour au XVIe siècle dont on voit les murs arasés.
Références[modifier | modifier le code]
- « Ancienne chapelle Saint-Martin », notice no PA00095037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, tome 5, p. 99, Bureau général de la noblesse, Paris, 1822 ( Lire en ligne )
- Nota : La famille de Cornély était originaire de Peyrusse, en Rouergue, où elle exerçait la marchandise au XIVe siècle et au début du XVe siècle. Elle vint s'établir à Camboulit vers 1420. Bérenguier Cornély y acheta des rentes. Jean de Cornély est le premier à être qualifié de noble. Pierre de Cornély, fils de Charles de Cornély, seigneur de Camboulit (né 1569- 1587) fut tué en duel par Gabriel de Las Cases seigneur de Roquefort (né 1569- mort 1621) pour une rivalité religieuse : les Cornely étaient protestants, les Las Cases catholiques.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Colette Chantraine, Vallées du Lot et du Célé, p. 36, Éditions du Laquet, Martel, 1993 (ISBN 978-2-9506140-4-9) ; p. 96
- Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 167-168, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0)
