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Natrolite

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Natrolite
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Natrolite
Natrolite - Nasik District, Maharashtra, Inde (11x9x7 cm)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique H4Al2Na2O12Si3 Na2 (Al2 Si3 O10).2H2 O
Identification
Masse formulaire[2] 380,2237 ± 0,0048 uma
H 1,06 %, Al 14,19 %, Na 12,09 %, O 50,49 %, Si 22,16 %,
Couleur incolore, blanc, gris, jaune.
Système cristallin orthorhombique
Réseau de Bravais faces centrées F
Classe cristalline et groupe d'espace pyramidale
F dd2
Clivage bon {110}
Cassure irrégulière a conchoïdale
Faciès aciculaire, prismatique
Échelle de Mohs 5 - 5,5
Trait blanc
Éclat vitreux, nacré, soyeux.
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,473 - 1,483
nβ = 1,476 - 1,486
nγ = 1,485 - 1,496
Biréfringence δ = 0,012 - 0,013
Fluorescence ultraviolet possible (orangé)
Transparence transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,2 - 2,26
Fusibilité fond à la bougie
Solubilité se gélifie avec l’acide chlorhydrique
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La natrolite est une espèce minérale du groupe des silicates, sous-groupe des tectosilicates, famille des zéolites, de formule Na2 (Al2Si3O10).2H2O ; pouvant contenir des traces de calcium et de potassium.

Historique de la description et appellations

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Inventeur et étymologie

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Décrit par Martin Heinrich Klaproth en 1803, le nom dérive du latin "Natron" = soude, en raison de sa teneur en sodium.

Hohentwiel, Hegau (Högau) en Bavière. Allemagne[3].

Il existe pour ce minéral une grande richesse en synonymes[4] :

  • aedelite (ou édelite), par Richard Kirwan dans Elements of Mineralogy (1784).
  • adélite[5]. Attention il existe bien une espèce minérale valide à ce nom. Ce terme est également commun avec la prehnite.
  • apoanalcite
  • bergmannite
  • brévicite[6]
  • brevigite
  • chondrikite
  • crocalite
  • échellite
  • épinatrolite
  • fargite
  • heganite[7]
  • hogauite Martin Heinrich Klaproth, le nom dérive du lieu où ont été trouvés les échantillons analysés par ce chimiste : Högau (Hegau) près du lac de Constance[8].
  • hösruite
  • hydronatrolite
  • lehuntite
  • mésotype René Just Haüy[9]
  • mooraboolite qui est en fait une natrolite riche en potassium décrite comme espèce en 1903 par Leonard James Spencer (1870-1959) d'après des échantillons de Moorabool River, Maude, Victoria, Australie
  • savite
  • zéolithe farineuse (Hisinger)[10]

Caractéristiques physico-chimiques

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Critères de détermination

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Elle fond à la bougie et se gélifie avec l’acide chlorhydrique.

  • Bergmannite qui est une pseudomorphose de natrolite remplaçant la scapolite ou la néphéline.
  • Galactite qui est une variété calcique trouvée à Glenfarg, Tayside (Perthshire), Écosse.

Cristallochimie

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  • Dimorphe de la gonnardite.
  • Elle sert de chef de file à un sous-groupe de minéraux isostructuraux qui porte son nom.

Sous-groupe de la natrolite

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Elle fait référence pour un sous-groupe qui contient :

Cristallographie

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  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 18.27, b = 18.587, c = 6.56, Z = 8 ; V = 2,227.67
  • Densité calculée= 2,27

Propriétés physiques

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  • Pyro-électrique, piézo-électrique

Gîtes et gisements

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Gîtologie et minéraux associés

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Gîtologie
dans les cavités des basaltes ou autres roches laviques, en association avec la calcite, et d’autres zéolithes. Mais aussi comme produit d’altération des plagioclases. Il existe des filons hydrothermaux de natrolite dans les serpentines associée à l’asbeste. (cristaux de plus d’un mètre - Asbestos, Canada)

Galerie France

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Galerie Monde

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Gisements producteurs de spécimens remarquables

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  • Allemagne
Hohentwiel, Hegau (Högau) en Bavière. Gisement topotype
  • France
Carrière de basalte d'Espalion, Aveyron[11]
Partie centrale du Piton des Neiges (Cirque de Mafate, Cirque de Salazie et Cirque de Cilaos). Ile de la Réunion[12]
Puy de Marmant, Veyre-Monton, Puy-de-Dôme, Auvergne[13]
  • Inde
Nasik District, Maharashtra[14],
  • Italie
Carrière d'Altavilla, Vicentina, Province de Vicenza, Vénétie[15],

Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Klaproth, M.H. (1810): Chemische Untersuchung des Natroliths, Beiträge zur chemischen Kenntniss der Mineralkörper, Fünfter Band, Rottmann Berlin, 44-49
  4. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  5. Henri Landrin, Dictionnaire de minéralogie, de géologie, et de métallurgie, 1852, p. 5
  6. Alfred Des Cloizeaux, Manuel de minéralogie, vol. 1, p. 582
  7. Hugo Strunz et Ernest H. Nickel, Strunz mineralogical tables, 2001
  8. Thomas Thomson, Outlines of mineralogy, geology, and mineral analysis, 1836
  9. René Just Haüy, Traité de minéralogie, vol. 3, 1822, p. 179
  10. Bulletin Par Société chimique de paris Tome2 1864 p. 345
  11. C. Boutry, Pierre G. Pélisson, F. Pillard, « Les Zéolites d'Espalion », in Le Cahier des micromonteurs, no. 3, 1986
  12. Bull. Minéral. , 109, 1986, pp. 337-347.
  13. Lacroix TII P263 270
  14. The Mineralogical Record: 34: 3-82.
  15. De Michele, V. (1974). Guida mineralogica d'Italia. Istituto Geografico De Agostini, Novara, 2 vol.

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