Zhang Feng

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Zhang Feng
Biographie
Activité

Zhang Feng ou Chang fêng ou Tchang Feng, surnom: Dafeng, nom de pinceau: Shengzhou Daoshi est un peintre chinois du XVIIe siècle, originaire de Nankin. Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues, mais sa période d'activité se situe vers 1636-1674.

Biographie[modifier | modifier le code]

Zhang Feng est dessinateur et peintre de figures, de portraits, de paysages et de fleurs. C'est un individualiste solitaire qui cherche refuge dans la dévotion bouddhiste, à la chute de la dynastie Ming. Son pinceau, libre et audacieux traduit néanmoins un état d'âme doux et poétique[1].

Bibliographie commentée[modifier | modifier le code]

La note 5 du chapitre XI, page 95 se réfère à l'un des deux propos qui nous sont rapportés de lui dans le « Tan Yi Lu » in Meishu, vol. 30, pp. 273-274), au sujet du chapitre sur les « Procédés » de la peinture chinoise[2]. La rupture, l'un des six procédés: créer un univers pur de toute souillure de la banalité vulgaire; montagnes, rivières, arbres ne sont livrés que partiellement, amputés de l'une ou l'autre extrémité; partout, aucun coup de pinceau qui ne soit abruptement interrompu; mais pour employer cette méthode d'interruption avec succès, il est essentiel de travailler d'un pinceau absolument libre et détaché[3].

« Libre et détaché » song : cette pensée qui remonte au temps des Anciens est développée par la suite dans de nombreux traités . Zhang Feng écrit: décontracté, aisé, détendu.
Qualité sur laquelle les peintres insistent beaucoup à l'époque Qing. Cet auteur compare, à cet égard, l'art du peintre à celui du joueur d'échecs avec ses feintes, qui semble manier nonchalamment les pièces d'un côté alors qu'il prépare sa victoire de l'autre, et il conclut: « En peinture, rien n'est plus merveilleux que cette nonchalance détachée qui, dans une composition éparse, répand par degrés le jeu des taches et du lavis, créant un effet d'élégance et de grâce, et communiquant ainsi un délicieux sentiment d'allégresse » (Zhang Feng, in Meishu, vol. 30, p. 274)[4].

Musées[modifier | modifier le code]

  • Chicago (Institut d'art de Chicago) :
    • Portrait de Du Jun assis près d'un rocher sous un arbre.
  • Nara (Yamato Bunkakan) :
    • Paysage d'automne, encre et couleurs légères sur papier, rouleau en hauteur.
  • Taipei (Nat. Palace Mus.) :
    • Portrait de Zhuge Liang, encre sur papier, rouleau en hauteur.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 14, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3024-9), p. 874.
  • Pierre Ryckmans (trad. du chinois par Traduction et commentaire de Shitao), Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère : traduction et commentaire de Shitao, Paris, Plon, , 249 p. (ISBN 978-2-259-20523-8), p. 93, 95, 231

Notes et références[modifier | modifier le code]