Wikipédia:Projets pédagogiques/Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue/Histoire socioculturelle des peuples autochtones

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Mode de vie des Cris de Mistissini

1-Histoire des Cris[modifier le code]

Les Cris de Mistissini sont une nation d'autochtone vivant au Canada, dans la province de Québec, au Sud-Est du lac Mistassini à environ 360Km à l'Est de la Baie-James. Les Cris qui étaient plutôt nomades ont habité dans les tentes en forme de bôme, recouverte de peau d'animaux et d'écorce de bouleau jusqu'au début du XXe siècle. Aujourd'hui, ils vivent dans des maisons similaires à ceux des Québécois et Canadiens et sont devenus sédentaires. Depuis la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) en 1975, le mode vie des Cris de Mistissini à beaucoup changé, leurs habitudes ont aussi subi des transformations majeures et permanentes, quand le territoire a été inondé pour des travaux d'hydroélectricité. Même s'il y a eu beaucoup de changements dans leurs vies, ils ont quand même conservé leur langue et leurs coutumes[1],[2].

Leurs us et leurs coutumes[modifier le code]

Dans la communauté cris, la mère doit trouver une femme ou un homme à son enfant. Quand les femmes des deux futurs conjoints sont en accord, ils en parleront à leurs maris. Lorsque le couple est marié, ils vont habiter dans la tente de la famille du mari. Ensuite, pour eux le divorce n'existe pas. Pour les couples mal mariés, ils n'auront pas le choix de s'endurer. Quand la femme accouchera de son enfant, elle sera accompagnée d'une sage-femme et au premier bébé, le père se doit d'être présent, car sinon cela voudrait dire que sa femme l'aurait trompé. Quand elle allaitera, elle ne sera pas gênée de montrer ces seins et ne fera aucun effort pour les cacher, mais par contre, il est très important de ne pas voir leurs jambes, ni leurs pieds[3].

Moyens de transport[modifier le code]

Les cris se déplaçaient à l’aide de canot, la raquette et la «tobogane». Les canots étaient faits d’écorce de bouleau. Cette embarcation était appréciée vu sa légèreté. Leur technique d’accostage n’était pas de tirent immédiatement le canot hors de l’eau, mais plutôt de coucher des épinettes pour en former un lit pour ensuite tirer le bateau dessus. Cela aide à ne pas briser l’embarcation sur les roches. Quand les cris décident de voyager, ils utilisent la voile, un piquet d’épinette sert à accrocher la voile et celle-ci est faite avec une couverture de flanellette. Ensuite, les raquettes sont fabriquées autant par la femme que par l’homme cris. L’homme fait le cadre de bois et la pose des lanières maitresses et la femme fait le fin tissage. Cet équipement sert aussi à remplacer le canot vu que l’hiver il est impossible de l’employer. Les chasseurs possèdent trois sortes de raquette. De très large pour la neige molle au début de la saison, la deuxième paire était faite en « queue de castor » pour quand la neige est plus ferme et finalement vers la fin de l’hiver et quand de l’eau se forme sur les lacs, ils utilisent des raquettes qui empêche que la «babiche» ne se coupe quand l’eau gèle sur le support. Et finalement, le «tobogane» que nous appelons la « traîne sauvage » était fait à partir de planche de six pieds par cinq pouces qu’il avait façonnés dans un arbre avec une hache. Le bout arrondi est ensuite fait à l’aide de la chaleur et le tout est attaché à l’aide de «babiche» ou de lacets de cuir. Quand le tout est terminé, on attelle des chiens à l’avant[4].

La chasse et la pêche[modifier le code]

Les cris commencent à chasser dès l’automne. Ils vont tout d’abord chercher des provisions au poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson. La famille rejoint ensuite le camp de chasse. L’homme peut partir plusieurs jours, pendant que la femme et les enfants l’attendent. Voici une vidéo qui permet de voir les cris de Mistissini pendant qu’ils chassent : http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=947. Dans le lac de Mistassini, les cris ont la chance de faire de belle pêche, ce lac jouit d’une réputation presque mondiale vu la taille de leurs poissons. Plusieurs techniques amérindiennes ont permis d’en tirer le meilleur profil. L’hiver, ils creusent des trous de 5 à 6 pieds de profondeur et y insèrent un filet de pêche d’hiver[5],[6].

Conclusion[modifier le code]

Jusqu’en 1992, le lac et la région des Cris de Mistissini s’appelaient Mistassini et le nom de leurs habitants étaient les Mistassins ou Mistassinis. La Commission de toponymie a ensuite modifié le nom pour Mistissini. Mais par contre, le nom du lac est resté Mistassini[7].

Les préjugés à l’égard des autochtones[modifier le code]

Les préjugés[modifier le code]

Il existe plusieurs préjugés à l’égard des autochtones qui traduisent en fait une méconnaissance à leur égard. Certains pensent qu’en raison de leurs droits ancestraux, les autochtones détiennent des droits supérieurs à ceux des autres citoyens du Québec. En mars 1994, la firme SOM, qui sondait les opinons des francophones et des anglophones pour la presse et pour le Radio Québec, révélait que 52% des répondants considère que la qualité de vie dans les réserves est « bien meilleure » ou « un peu meilleure » à celle des Québécois. Seulement 9 % des Québécois affirmaient que les conditions de vie dans les réserves étaient beaucoup moins bonnes que celle des Québécois.3 En fait, les principaux préjugés à l’égard des autochtones touchent à leurs conditions de vie, leur situation scolaire et leur situation économique[8].

Les conditions de vie des autochtones[modifier le code]

Parmi les préjugés à l’égard des autochtones, la culture populaire véhicule que « les indiens sont tous pareils. » Pourtant, on compte 40 communautés de Premières nations et 15 villages Inuits répartis au Québec. « On compte plus de 80 000* autochtones au Québec, soit environ 1% de la population. Ces personnes habitent aussi bien des réserves, des municipalités nordiques que des grands centres urbains, comme Québec et Montréal. Alors comment les indiens peuvent-ils tous être pareils? » Lorsqu’on y regarde de plus près, on remarque que chez les autochtones, les familles de cinq personnes ou plus sont quatre fois plus nombreuse que dans les familles Québécoises. 44% des familles autochtones ont 5 personnes et plus dans une seule maison alors qu’il est à 11,7% dans l’ensemble du Québec[9].

Il est possible que certains préjugés remontent au XIXe siècle et même au-delà et qu’ils soient ancrées dans l’imaginaire collectif des Québécois. En 1876, le gouvernement fédéral a promulgué la Loi sur les indiens, qui se nommait auparavant l’Acte des sauvage. Cette loi visait l’extinction progressive de la population autochtone au Canada. Elle a créé un préjugé à l’égard des autochtones à savoir qu’ils sont incapables de s’occuper de leur propres affaires et leur à enlever complétement leur autonomie.

La scolarité chez les autochtones[modifier le code]

En 1991 au Canada, le taux de réussite scolaire est beaucoup plus faible que chez les non-autochtones. Il n’y a que la moitié des autochtones qui termine leurs études secondaires. Pour ce qui est de la scolarisation 50,2% personnes ont une scolarité inférieur à 9 ans alors qu’elle est à 23% dans l’ensemble du Québec. Par ailleurs, seulement 5,3% des autochtones ont fréquenté l’université alors que cette statistique atteint 15,9% pour l’ensemble du Québec. Des études démontrent que les Canadiens sont trois fois plus scolarisés que les autochtones. Il y a eu un entretien avec des parties autochtones intéressé et un approfondissement sur les obstacles que les autochtones subissent et pour ceux et celle qui veut continuer leur secondaire. Il y a d’importants obstacles qui empêchent les autochtones de se scolariser, par exemple, ils ne font pas confiance au système de l’éducation, car après tout ce qu’ils ont vécu dans les pensionnats n’est pas surprenant qu’ils ont peut confiance du système, des viols, de la violence et le fait qu’on a essayé de les assimiler[10].

Parmi les causes de ce phénomène, on peut mentionner qu’au milieu du XXe siècle, le département des affaires indiennes favorisait les internats afin d’assimiler les enfants autochtones. Ces pensionnats, fréquentés par les enfants autochtones du Québec entre 1950 et 1970, n’offraient pas un milieu de vie facile. Pendant l’année scolaire passée dans les pensionnats, les enfants étaient séparés de leur famille et vivaient de la solitude. Ils ne pouvaient parler leur langue ni approfondir leur coutumes ancestrales, mais ils devaient faire les apprentissages de base d’une culture euro-canadienne : lire, écrire et compter. En raison de la promiscuité, ils étaient souvent victimes de maladies, dont la tuberculose, et certains subissaient même des abus de toutes natures. La solitude, l’absence de contact avec la famille, la brutalité, la frustration au niveau du langage, etc, faisaient partie du menu quotidien des enfants autochtones. Ils en ont parfois gardé des traces qui les font sombrer dans l’alcoolisme et d’autres toxicomanies et qui engendrent des préjugés supplémentaires : paresse, sentiment d’impuissance, absence de projets de vie, etc[11][12][13].

La situation économique[modifier le code]

Plusieurs personnes se demandent pourquoi que les autochtones ne paieraient pas de taxe tandis que les autres non-autochtones doivent en payer. Dans les réserves autochtones, il n’y a pratiquement pas de travail et des taux d’activité économie est très faibles. Pendant l’été, le taux de chômage es deux à trois fois plus élevés chez les autochtones que dans l’ensemble du Québec. Le niveau de pauvreté augment en raison du taux de natalité élevé. Les revenus moyens des familles autochtones est inférieur aux revenu moyen des familles Québécoises. Les taux de chaumages chez les hommes autochtones sont 31,8% et chez les femmes 26,14 puis dans l’ensemble du Québec chez les hommes 12% et chez les femmes 14,4%. Le revenu moyen chez les hommes autochtones est de 12 424$ et chez les femmes de 8 800$ alors que dans l’ensemble du Québec chez les hommes c’est 21 593$ et chez les femmes 11 992$.Chez les autochtones pour les revenus per capita (expression latine qui signifie « par tête ») en argent sont 4 874$ et pour l’ensemble du Québec c’est 11 307$[14].


Histoire du peuple Métis[modifier le code]

Leur apparition[modifier le code]

Les premiers Métis (personne qui est née d’un parent autochtone et d’un parent européen) sont apparus au cours du 18e siècle. Tout commença lorsque des coureurs des bois canadiens-français ont élargi leur territoire de traite de fourrures vers le Nord-Ouest du Canada. C’est à cet endroit qu’ils rencontrèrent et épousèrent des femmes de nation Cris et Saulteaux. De leur alliance sont nées des enfants, ce sont ces enfants qui ont formés ce peuple, celui des Métis. Ce peuple s’est établi, vers les années 1816 et 1869, dans le territoire qui sont maintenant les étendues de ce qui forme l'Ouest canadien et les grandes plaines américaines avec de charrettes en longeant la rivière Rouge. Ils avaient comme nom au sein des peuples des Premières Nations les « hommes demi-charriot » car ils faisaient beaucoup l’utilisation des charrettes de la rivière Rouge pour le commerce et le transport. Ils habitaient plus précisément sur les abords de cette même rivière[15],[16],[17].

Charrette de la rivière Rouge à Saint-Cloud, Minnesota

Leur premier gouvernement[modifier le code]

Le premier gouvernement dans lequel les Métis ont été inclus a été le Gouvernement provisoire de la colonie de la rivière Rouge qui a été fondé en février 1870 et qui avait comme chef Louis Riel. Ce gouvernement était principalement formé de Métis. Ce gouvernement fut créer car les habitants de cette régions avaient peur de ne pas être considérés lors de transfert de «Rupertsland » une terre appartenant à la compagnie de la Baie d’Hudson. Ils craignaient en effet que cela apporte de percussion sur leur mode de vie. Il y eu beaucoup de bataille et de mort, entre autres celle de l’orangiste (un groupe raciste de l’époque) Thomas Scott le 4 Mars 1870 au fort Garry. Après des mois de tensions le gouvernement provisoire envoya trois représentants à Ottawa afin de négocier avec le Canada pour trouver une entente qui réglera le conflit. Les trois représentants étaient l'abbé Noël Ritchot, du juge Black et d'Alfred Scott. La loi du Manitoba fût officialisée et a reçu un statut constitutionnel par le Parlement impérial lors de la mise en place de l’Acte d'Amérique du Nord britannique en 1871. L’article 31 de cette loi donna aux enfants des familles Métis qui habitaient dans le «Rupertsland » 1,4 millions d’arpents de territoire au Canada. Ils ont également obtenu leur titre officiel d’Indien et assurer la survie de leur communauté. Cependant, du côté des métis de l’Ontario ce fut différent, beaucoup d’intimidation et de racisme ont été fait et les Métis du territoire ont été marginalisés sur leur propre territoire. Il y eu quand même beaucoup d’autre débat sur l’allocation de terres aux autres Métis qui n’étaient pas établis sur le «Rupertsland» et c’est pourquoi le gouvernement ont nommé deux commissaires, John M. Machar et Matthew Ryan, avocats de Kingston et Montréal, afin qu’ils s’occupent des revendications des chefs de famille[18].

D’autres tensions[modifier le code]

Le nouveau Gouvernement anglais voulu réorganiser les terres organisées selon le système français que les Métis avaient hérité de leurs parents. C’est pourquoi les Métis avaient de la difficulté à obtenir des titres de propriété ainsi que des certificats de Métis. Ils avaient également de la difficulté à effectuer de l’arpentage selon leur méthode et de se faire représenter de juste façon au niveau politique. Les ententes qu’avaient été fait lors du «Manitoba Act» n’ont pas été respecté, dont leur identité d’indien, et plus de 1000 militaires sont envoyés sur le territoire de la rivière rouge et suite à des tactiques radicales et violentes prennent le contrôlent du territoire. Louis Riel s’est exilé aux États-Unis et le pourcentage de Métis qui occupait le territoire du Manitoba est passé de 83% à 7%. À Batoche, ils y avaient beaucoup de tensions, la plupart des Métis qui avaient perdu foi en le gouvernement que dirigeaient John A. Macdonald qui voulait la construction d'un chemin de fer et qui négligeait les demandent de nourritures, d’équipements et d’aide agricole que leur faisaient les Métis. Ce n’est pas qu’a Batoche qu’ils y avaient des tensions, beaucoup d’autres Métis étaient en désaccord avec le gouvernement en place qui n’avait pas respecté ses engagements. C’est en 1884 que les Métis demandèrent à Louis Riel de revenir afin de supporter leur rébellion comme il l’avait fait à l’époque. En sous-nombres, et moins bien équipé, les Métis furent défait à Batoche en 1885, et Louis Riel fût capturé et pendu. Denis Gagnon Port Acadie[19] :

Aujourd’hui[modifier le code]

De 1960 à aujourd’hui les Métis se sont battus et ont obtenu leur identité d’indien suite à une association qui va les représenter au niveau fédéral et provincial. Aujourd’hui il y a encore des célébrations annuelles à Batoche pour se remémorer la bataille qu’il y avait eu en 1885[18].

Les Hurons et leur participation économique au Québec[modifier le code]

L’arrivée de l’industrie du cuir chez les Hurons-Wendat de Loretteville au XIXe et XXe siècles[modifier le code]

L’arrivée des non autochtones, sur la réserve de Wendake, située près de Loretteville et Sainte-Émile et la ville de Québec, est venue bouleverser le mode de vie huron, alors basé sur la chasse et la pêche. Commençant le commerce du cuir dans ses territoires, les Hurons ont dû se trouver d’autres moyens de subsistance puisque les territoires sont passés, en 1895, sous un système de location des droits de chasse et de pêche mise en place par le gouvernement du Québec. À l’occasion de la création du parc national des Laurentides. Le territoire devint restreint à la pratique de la chasse et la pêche, les Hurons ont progressivement continué le développement de l’artisanat. Étant déjà implantée dans le village Hurons, l’importance de l’artisanat augmente de plus en plus et les manufactures dans les populations huronnes s’accroissent de plus en plus vers les années 1881. On y importe des peaux provenant de Londres, car les Hurons n’ont presque plus accès à la chasse sur leur territoire. Des entreprises telles que celle de Maurice Bastien père, prends de l’ampleur dans la fabrication de mocassin de raquettes. Il faut prendre compte que sur les 118 entreprises reconnues sur le territoire, seulement 15 appartenaient aux Hurons. Mais ce sont tout de même les Hurons-Wendat qui ont débuté dans l’industrie du cuir. Au courant des années 1880 et 1890, environ 140 000 paires de mocassins et 7000 paires de raquettes étaient fabriquées par années dans le village de Lorette, malgré la baisse de la demande pour ces produits. Le profit fait par ces ventes tournait aux alentours de 60 000 à 75 000 dollars[20].

Groupe Huron-Wendat Wendake 1880

L’implantation de la ganterie à Loretteville[modifier le code]

C’est entre 1850 à 1900 que l’implantation de la ganterie se fit à Loretteville par P.B Savard. Étant un manufacturier de mocassin, ils ont établie lui et Louis-Philippe Pleau, un gantier de Trois-Rivières, leur entreprise à Sainte-Émile. Toutefois, c’est à Loretteville que la spécialisation de la ganterie a atteint son apogée en 1880. Grâce aux cuirs et à la création de gants, de bottes, de mocassins, de raquettes et bien d’autres, les Hurons avaient un taux de chômage de 6% en 1990 comparé à l’ensemble des réserves du Canada qui avait un taux de chômage de 31% en 1991[21].

La transmission du métier[modifier le code]

La confection de mocassins se faisait tant à la maison qu’à l’usine. Les femmes mariées transmettaient leur connaissance à leurs enfants. C’est ainsi que se transmettait de génération en génération le métier de tailleur de cuir[22].

La concurrence dans l’industrie du cuir[modifier le code]

L’économie se voit diminuer dans la jeune Lorette à cause du trop petit territoire qu’elle occupe, ce qui ne favorise pas l’expansion de leur entreprise. Elles se font mettre de la pression par les autres entreprises située tout près de la leur et beaucoup plus puissante. Les Hurons ne sont pas assez pour combler le manque de main-d’œuvre de leur entreprise et se font concurrence par d’autres entreprises qui s’établissent à l’extérieur de la réserve. Des entreprises non autochtones sont situées à Québec et font grandement concurrence aux entreprises de Loretteville. Ce qui nuit à la prospérité de leurs commerces. Comme ce fut le cas dans les années 1990, où ils ont dû améliorer la façon dont il gérait leur entreprise. Le travail se fait de plus en plus rare à partir de la prospérité de 1920 qu’a connus la manufacture de la jeune Lorette. Et les gens ne se trouvent plus facilement d’emploi dans la réserve[23].

Les manufactures de cuir de Loretteville ont utilisé l’image autochtone pour augmenter leur vente surtout pour celle de leurs chaussures telles que les mocassins.

Les guerres et leur apport dans l’économie[modifier le code]

Les guerres comme celle de la Première Guerre mondiale a su être bénéfique dans l’économie du cuir chez les Hurons. Ils ont dû fournir des gants et des bottes de cuir aux soldats qui était à la base de Valcartier à Québec. La Deuxième Guerre mondiale a aussi profité à ceux qui fabriquaient des gants de cuir à Saint-Émile, car l’industrie de gants de Loretteville n’en produit plus[22].

La sexualité chez les autochtones[modifier le code]

Chez les autochtones du Québec, à l’époque de la colonie française, la sexualité était considérée comme un des besoins physiologiques de base qui était nécessaire à combler pour le bien-être d’un individu, car « l’énergie sexuelle était reconnue comme l’énergie vitale en attente d’actualisation » et l’amour quant à elle était considéré[24]. L’apprentissage de la sexualité se faisait très tôt, et sans tabou puisqu’elle était considérée comme naturelle et qu’elle était une initiation au respect de soi et des autres[25].

La sexualité dès l’enfance[modifier le code]

À l’époque de la colonisation française, selon les témoignages des missionnaires, les parents autochtones éduquaient les enfants à l’importance de la sexualité dès un très jeune âge afin de mettre au point un juste milieu entre deux comportements fondamental soit concilier le fait que la sexualité fait partie intégrante d’une composante naturelle de la vie, mais aussi qu’il doit y avoir des limites. C’est en partie raison que la sexualité fait partie intégrante d’une composante de la vie, que les tendances sexuelles étaient aussi présentes[26].

Pour les observateurs de l’époque, il n’était pas rare de voir des jeunes filles déflorées, puisque les actes sexuels étaient bien vus par les parents. De plus, ces relations faisaient partit intégrante de leurs apprentissages par observation[27].

La sexualité sans être marier[modifier le code]

Selon Sagard, qui a séjourné chez le peuple Huron, il arrivait fréquemment que les jeunes femmes de ces tribus aient des relations sexuelles avant le mariage. Plusieurs hommes quant à eux pouvaient ne pas se marier, ils pouvaient à ce qu’on dit avoir des relations sexuelles avec ces jeunes femmes mentionnées plus haut. Donc ils pouvaient entretenir régulièrement des relations avec elles, mais sans se priver pour rencontrer d’autres femmes, et cela était de même pour les femmes, elle pouvait aller voir d’autres hommes sans qu’il y ait de reproche au niveau de leurs relations. On appelait les femmes qui n’étaient pas mariées les « Aténonha », mais quand il s’agissait de femmes qui vivait des relations avec des hommes sans être mariées ont les appelaient les « Asqua » ce qui signifiait qu’elles pouvaient vivre avec l’homme tant et aussi longtemps qu’il le voulait, mais sans prôner une certaine fidélité entre eux[28].

Les libres fréquentations des Autochtones selon Champlain[modifier le code]

Lors de son séjour en Nouvelle-France en 1608, Champlain avait remarqué le mode de vie sexuel actif des peuples autochtones. Selon ses dires, un homme, soi, un amoureux ou un serviteur offrait en cadeau quelques colliers, bracelets et chaines à une jeune fille. Si cette fille acceptait les présents, cela signifiait que l’homme serait autorisé à avoir des relations de coucher avec la femme trois ou quatre nuits sans avoir à lui parler. Après un certain nombre de nuits, la femme pourra quitter l’homme, mais devra rester engagée à lui en raison des présents offerts avant l’acte[29].

La scène de l’« allumée » ou de « l’allumette »[modifier le code]

Avec les récits décrits par les observateurs de l’époque, il semblait même les tentatives de séduction avaient lieu la nuit, de ce fait les hommes devaient attendre que la lune soit levée. Cependant, la femme écoutait les histoires de combat, de chasse ou des détails des tortures faites aux prisonniers ennemis, c’est souvent lorsqu’elle écoutait leurs histoires qu’elle fera le choix de l’homme qui lui plaira. Lorsque la nuit tombe et que le village devient plus tranquille, la femme se retirera dans une cabane n’ayant qu’une simple couverture enroulée autour de son corps comme vêtements en attendant son prétendant. Le rituel de l’allumée va comme suit, les hommes se présentent à la cabane. Il tient dans ses mains un bâton qu’il embrasera en guise de lumière. L’homme entre dans la cabane et attend de savoir s’il sera accueilli ou non par la femme. Si la femme détourne la tête et se cache dans sa couverture, c’est qu’elle n’est pas intéressée. Si par contre, elle souffle sur le bâton afin d’y éteindre le feu, c’est qu’elle le choisit pour passer la nuit. Parfois, l’homme ne fait que s’asseoir au bout du lit et discute avec la femme. Dans une même nuit, une jeune fille peut partager son lit avec autant d’amoureux qu’elle le désire, pour ce qui est des hommes qui n’ont pas été invités à rester auprès d’une femme, ils n’en sont pas offusqués, car ils savent très bien que le corps des femmes est la propriété de celle-ci. C’est à leur guise d’aller dans d’autres cabanes afin d’obtenir des faveurs d’autres femmes. D’ailleurs, aucune jalousie n’est présente dans ces rituels et les jeunes gens n’en sentent aucune honte, infamie ou déshonneur selon Sagard[30].


La médecine Autochtone[modifier le code]

La période pré-européenne[modifier le code]

Avant que les Européens atteignent l’Amérique, les premières nations avaient développés des remèdes afin de guérir plusieurs maladies et différents maux qui les affligent. Malgré le fait que chaque tribu avait des croyances et des traditions différentes, leur conception de la maladie était assez similaire à la fois pour les Iroquois et les Algonquiens. Un mauvais esprit était souvent à l’origine des maladies et afin de s’en débarrasser, on devait l’éliminer de différentes façons, parmi lesquelles on retrouve des rituels, des chants et amulettes ou bien en aspirant ou en soufflant sur la partie affectée. De plus, les autochtones ne faisaient pas de distinction entre santé physique et santé spirituelle[31].


Les traitements spirituels[modifier le code]

La médecine autochtone repose sur une approche spirituelle de la maladie. Chez les Ojibways, par exemple, l’un des traitements fréquemment utilisés était la saignée. Cette pratique consiste à faire une incision afin de faire couler une certaine quantité de sang du malade. On croit à ce moment que le mauvais esprit coupable des maladies sera expulsé du corps en même temps que le sang. Il s’agit d’une pratique aussi utilisée en Europe aux 18 iem et 19 iem siècle afin de soigner un très grand nombre de maladies. Un autre traitement commun chez les Ojibways est appelé le tube à succion. Le shaman ou guide spirituel collait sa bouche à os évidé qui sert à aspirer l’objet qui obstruait la plaie d’un patient. L’efficacité de cette technique l’a rendue populaire auprès des peuples autochtones. Toujours dans le but de purifier le corps du malade des «mauvais esprits», les autochtones des Plaines utilisaient la suerie suivie d’une plongée dans les eaux glacées. Cette pratique peut être comparable aux bains scandinaves de nos jours[31].


La nature au service de la santé[modifier le code]

En plus des traitements traditionnels mentionnés plus haut, les shamans possédaient de nombreuses connaissances des plantes et substances animales ayant des propriétés médicinales. Les autochtones confectionnaient des remèdes afin de traiter les maladies qui les affligeaient. Par exemple, ils utilisaient un mélange de bourgeons de pin ou d’écorce de genévrier afin de soigner certaines maladies transmises sexuellement. Les guérisseurs autochtones avaient aussi la capacité de replacer et stabiliser les fractures, réduire les luxations et effectuer des amputations. Afin de cautériser la plaie et ainsi arrêter l’hémorragie, ils avaient recours à des pierres brûlantes[32].


La roue de médecine[modifier le code]

La roue de médecine signifie que chaque personne, chaque communauté et chaque nation se trouvent au centre du cercle et entretiennent des relations entre elles. Le cercle est un symbole spirituel offrant une vision cyclique du monde en imageant la relation entre les quatre éléments (air, eau, terre et feu), les quatre directions ou «portes» (Est, Sud, Ouest et Nord) et les quatre nations de la Terre (jaune, noire, rouge et blanche). Lorsqu’une personne souffre d’une maladie ou d’un traumatisme psychologique, son cercle est alors brisé puisque les sections de la roue ne sont plus en harmonie. La roue de médecine est devenue un outil de repère pour les guides et les aidants spirituels dans le processus de guérison[33].


L’arrivée des Européens[modifier le code]

À l’arrivée des blancs, au XVIe. Le système de médecine traditionnelle des autochtones est alors bouleversé, et même confronté à la médecine européenne. Vers le milieu du XVIIIe siècle, les traiteurs de fourrures voyageant dans l’Ouest canadien apportent bien plus que de la marchandise avec eux, ils amènent aussi des maladies. Lorsque les maladies épidémiques d’origines européennes se sont répandues au sein des tribus autochtones, leur système immunitaire n’était pas assez résistant pour combattre le choc microbien. Les autochtones ont donc dû accepter l’aide de la médecine des blancs puisque leurs connaissances médicales traditionnelles n’étaient pas assez efficaces pour soigner ces nouvelles maladies. Toutefois, ils demeuraient méfiants à l’égard des missionnaires puisqu’ils attribuaient les maladies et les remèdes à la magie blanche particulièrement ceux qui causaient de fortes réactions ou douloureuses. L’une des premières maladies épidémiques à se propager dans l’Ouest canadien fut la variole, particulièrement vers 1781-1782. Cette épidémie commença dans la région du Mississippi en 1781 et pris rapidement de l’ampleur vers la mer d’Hudson en décimant, jusqu’à 60 % de la population autochtone dans certains endroits. La tuberculose et la grippe ont aussi fait des ravages importants en 1835, 1837, 1843 et 1845 au sein des communautés autochtones. La scarlatine, le choléra et la rougeole ont aussi sévi de 1843 à 1865[34].

Droit à la pratique de la chasse par les autochtones[modifier le code]

Colonisation[modifier le code]

À l’arrivée des Français en Amérique, l’exploitation des ressources naturelles a augmenté de façon fulgurante. De prime abord, la chasse et la pêche étaient faite par les colons pour l’obtention de nourriture nécessaire à leur survie. Par contre, bien vite on utilisa la faune beaucoup plus abondamment que pour seulement subsister. Les Français virent très rapidement toutes les ressources que fournissait leur nouveau territoire. Ils décidèrent de se les appropriées s’étant déjà approprié une partie de l’Amérique, qu’on appela d’ailleurs la Nouvelle-France. L’enrichissement des colons étaient principalement dû à l’acquisition de fourrures mais aussi à toute sorte de matières premières qui étaient présentes en grande abondance sur le territoire Autochtone. Les effets de cette chasse excessive vinrent toutefois se faire sentir lorsque les récoltes de la chasse et de la pêche commencèrent à diminuer[35].

Réglementations sur la chasse et la pêche[modifier le code]

Pour pallier l’appauvrissement des gibiers sur le territoire, des règlementations sur la chasse et la pêche ont donc été instaurés. Ces lois épargnaient toutefois les peuples autochtones puisqu'ils restaient identifiés comme une nation à part et s'étaient vu accordés le respect de leurs droits ancestraux. Cette reconnaissance leurs avaient été donné par la loi constitutionnelle selon l’article 35. Leurs droits ancestraux sont considérés comme le moyen de préserver les caractéristiques fondamentales faisant partie intégrante des sociétés autochtones. La pratique des coutumes et des activités devaient absolument faire parties des traditions de leurs ancêtres pour avoir lieu d'être maintenu comme un droit acquis. Ces coutumes devant de plus être un signe distinctif de la culture autochtone et avoir vu le jour avant la venu des Européens. On veut par cette accord non pas maintenir des droits qu'avaient les premières nations mais ne pas contrevenir à ce qui constituaient leur identité et leurs croyances. Les droits ancestraux trouvent leur fondement dans la préexistence des peuples autochtones sur le territoire en tant que sociétés organisées. Ces pratiques devaient absolument être pratiqués pour les mêmes raisons qu'elles l'étaient autrefois. Ce principe est encore valide et c'est pour cette raison que les peuples autochtones d'aujourd'hui peuvent toujours en profiter. Il est toutefois important de souligner que ce principe s'applique sous certaines conditions. Par exemple, si une communauté parvient aujourd'hui à démontrer que, au moment du contact avec les Européens ses ancêtres pratiquaient la chasse à des fins alimentaires, sociales ou de rituelles, elle ne pourra se faire reconnaître le droit de continuer cette pratique uniquement que pour ces fins et ne pourra en aucun cas en faire le commerce. Ceux-ci peuvent donc continuer à pratiquer la chasse sans contrôle quand à la quantité de gibiers abattus. On pourrait croire que ceci pour avoir encore un impact sur la préservation de la faune mais les autochtones chassaient et chassent de façon réfléchi. En effet la conservation des espèces était de mise pour les autochtones. Ils ne tuaient jamais tous les animaux qu'ils voyaient et évitaient parfois même certains territoires pour laisser le temps aux espèces de regagner en nombre[36][37].

Conservation faune[modifier le code]

Le plus gros problème pour la faune restait encore la méthode de chasse des hommes blancs qui chassaient de façon irresponsables et ce malgré les lois qui étaient en vigueur. Les autochtones étaient aussi très respectueux par rapport au site de chasse d'être autre famille. Jamais un piège n'était apposé trop près du terrain d'autrui et on ne tuait que pour subsister à ses besoins et à ceux de sa famille. La pêche était aussi un facteur de la diminution de l'espèce animal puisque les Français péchaient aux filets et à grande envergure. L'homme blanc était et demeure donc encore le plus grand responsable de la dégradation des espèces animales. Le contrôle sur la chasse et la pêche demeurent donc encore un bon moyen de la contrer. Puisqu'ils le faisaient principalement pour la vente et donc les profits, les Québécois pratiqueraient encore fort probablement à ce jour du braconnage et l'abus d'exploitation des ressources naturelles. Les plupart des autochtones quant à eux utilisent toujours ces moyens pour se nourrir mais le font encore de façon responsable puisqu'ils en ont eu l'enseignement par leur ancêtre. Il convient pour eux de mettre en œuvre le respect de leur environnement par l'ingérence du gouvernement. Par ce fait même ils visent à protéger les ressources naturelles telles que la faune et la flore ou du moins empêcher les abus de leurs utilisations[38].

Références[modifier le code]

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  3. Anaïs Cosset, Hubert Mansion (2009) Basé sur la recherche réalisée par Jacques Rousseau, MISTISSINI Terres des Cris, Éditions Cornac, p.18-23.
  4. Anaïs Cosset, Hubert Mansion (2009) Basé sur la recherche réalisée par Jacques Rousseau, MISTISSINI Terres des Cris, Éditions Cornac, p.43-52.
  5. Anaïs Cosset, Hubert Mansion (2009) Basé sur la recherche réalisée par Jacques Rousseau, MISTISSINI Terres des Cris, Éditions Cornac, p.65-77.
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  7. Anaïs Cosset, Hubert Mansion (2009) Basé sur la recherche réalisée par Jacques Rousseau, MISTISSINI Terres des Cris, Éditions Cornac, p.5.
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  9. Pierre Lepage (202). Mythes et réalités: Sur les peuples autochtones, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 88 p. pp61-62
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  11. Mathieu Charette (2011). Les premières écoles autochtones au Québec: Progression, opposition et luttes de pouvoir, 1792-1853, mémoire présenté comme exigence partielle de la maitrise en histoire, pp.3-4 http://www.archipel.uqam.ca/4317/1/M12264.pdf (consulté le 18 décembre 2013).
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  14. Pierre Lepage (202). Mythes et réalités: Sur les peuples autochtones, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, pp. 61-62.
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  35. Côté, Martin (1997). « Les services territoriaux de Mashteuiatsh : un soutien aux activités de récolte montagnaise et une participation à la gestion des ressources fauniques », Recherches Amérindiennes au Québec, Vol. XXVII, N°1, p. 63.
  36. Lajoie, Andrée , Alexandre Courtemanche, Éric Gélineau-Asseray, Alain Bissonnette (2006). « Droit des Innus, conception Innues des droits ancestraux », Revue juridique Thémis, vol 40, no. 20, pp. 212-213.
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Médiagraphie[modifier le code]

  • Charette, Mathieu (2011). Les premières écoles autochtones au Québec: Progression, opposition et luttes de pouvoir, 1792-1853, mémoire présenté comme exigence partielle de la maitrise en histoire, http://www.archipel.uqam.ca/4317/1/M12264.pdf (consulté le 18 décembre 2013).
  • Côté, Martin (1997). « Les services territoriaux de Mashteuiatsh : un soutien aux activités de récolte montagnaise et une participation à la gestion des ressources fauniques », Recherches Amérindiennes au Québec, Vol. XXVII, N°1, pp. 63-76.
  • Douville, R. et Casanova, J.-D. (1967). La Vie quotidienne des Indiens du Canada, à l’époque de la colonisation française. Hachette, 317 p.
  • Hylton, Dr John H. et al. (2002). La délinquance sexuelle chez les autochtones au Canada, Ottawa, collection de recherche de la fondation autochtone de guérison, 261p.
  • Lajoie, Andrée , Alexandre Courtemanche, Éric Gélineau-Asseray, Alain Bissonnette (2006). « Droit des Innus, conception Innues des droits ancestraux », Revue juridique Thémis, vol 40, no. 20, pp. 207-232.
  • Larivière, Roger (2013). Les Richesses d'un peuple: Les Abitibiwinnik de Pikogan, l'ABC édition, 255 p.
  • Lepage, Pierre, (2002). Mythes et réalités: Sur les peuples autochtones, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 88 p.
  • Otis, Ghislain (1999). « Les sources des droits ancestraux des peuples autochtones », Les cahiers des droits, vol.40, n°3, 1999, p.591 à 620.
  • Scott, Colin et James Morrison (2004). « Frontières et territoires : Mode de tenue des terres des Cris de l’est dans la région frontalière Québec/Ontario » (traduit par Christine Lapierre et Karine Courchesne), Recherches Amérindiennes au Québec, vol. XXXIV, N°3, p.23-43.


Articles connexes[modifier le code]

http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=947.