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Wikipédia:Lumière sur/José Antonio Griñán

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Portrait de la personnalité évoquée.

José Antonio Griñán Martínez, né le à Madrid, est un homme politique espagnol. Il a été membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Après une carrière de haut fonctionnaire, il est nommé en conseiller à la Santé de la Junte d'Andalousie. Il abandonne ce poste en pour devenir ministre espagnol de la Santé, puis ministre du Travail en . À ce poste, il doit affronter une grève générale contre sa réforme de marché du travail, qu'il mène à bien.

Il siège ensuite dans l'opposition au Congrès des députés de à , année où il retrouve la Junte d'Andalousie comme conseiller à l'Économie et aux Finances. Il se voit gratifier en du titre de deuxième vice-président du gouvernement andalou.

En , son ami de trente ans Manuel Chaves en fait son successeur à la présidence de la Junte d'Andalousie. Il lui cède également le secrétariat général du PSOE d'Andalousie l'année suivante, après une période de tensions qui brise leur amitié. Bien que défait par le Parti populaire aux élections andalouses de 2012, il parvient à conserver le pouvoir en formant une coalition avec la Gauche unie. En parallèle, il est porté à la présidence — honorifique — du PSOE national.

Il entreprend en de se mettre en retrait de la vie politique, renonçant à la direction du gouvernement autonome puis du PSOE régional au profit de Susana Díaz, dans une ambiance ternie par une affaire politico-financière de fraude aux aides publiques, « l'affaire ERE ». Élu au Sénat après avoir abandonné la présidence andalouse, il en démissionne en du fait de sa mise en cause dans l'affaire ERE.

Il quitte le PSOE en en raison de son renvoi en jugement. Il est condamné en à six ans de prison et quinze ans d'inéligibilité en première instance par l'audience provinciale de Séville, peine confirmée en appel trois ans plus tard par le Tribunal suprême. Il révèle quelques mois plus tard souffrir d'un cancer de la prostate, ce qui motive l'audience provinciale à suspendre pour cinq ans l'exécution de sa peine en .

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