Vladimír Mlynář
Vladimír Mlynář | |
Vladimír Mlynář en février 2020. | |
Fonctions | |
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Ministre tchèque de l'Informatique | |
– (2 ans, 9 mois et 10 jours) |
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Président du gouvernement | Vladimír Špidla Stanislav Gross |
Gouvernement | Špidla Gross |
Prédécesseur | création du poste |
Successeur | Dana Bérová |
Ministre sans portefeuille Porte-parole du gouvernement | |
– (6 mois et 20 jours) |
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Président du gouvernement | Josef Tošovský |
Gouvernement | Tošovský |
Député tchèque | |
– (4 ans, 11 mois et 14 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Législature | 3e et 4e |
Groupe politique | US-DEU |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Prague (Tchécoslovaquie) |
Nationalité | Tchèque |
Parti politique | US-DEU (1998-2006) |
Père | Zdeněk Mlynář |
Profession | Écrivain Journaliste |
Distinctions | Ferdinand Peroutka Award (1996) |
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Vladimír Mlynář est un journaliste et un homme politique tchèque, né le à Prague. Il est le fils de Rita Klímová, professeure d'économie et ancienne ambassadrice de Tchécoslovaquie aux États-Unis (1990-1991) et de l'opposant communiste réformateur Zdeněk Mlynář.
Carrière journalistique et politique
[modifier | modifier le code]Journaliste, Vladimír Mlynář sera de 1994 à 1997 rédacteur en chef du magazine Respekt avant de s'engager en politique sous les couleurs du parti Unie Svobody (centre-droit). Le , il est appelé à exercer les fonctions de ministre sans portefeuille au sein du gouvernement de Josef Tošovský, où il sera notamment chargé des politiques publiques de lutte contre les discriminations. Parallèlement, il est nommé porte-parole du gouvernement. Il se fera notamment l'avocat de l'érection d'un monument commémoratif sur l'emplacement de l'ancien camp de concentration de Lety, près de Písek.
Le , Vladimír Mlynář devient ministre de l'Informatique du gouvernement de Vladimír Špidla et poursuivra ses fonctions dans le gouvernement suivant conduit par Stanislav Gross. Mais il démissionne lors du scandale immobilier mettant en cause ce parti pour protester contre l'attitude de son parti, l'US-DEU, qui a choisi de rester dans la coalition gouvernementale en dépit de l'affaire.
La carrière de Mlynář va connaître un brutal coup d'arrêt avec l'affaire Testcom.
L'affaire Testcom
[modifier | modifier le code]Celle-ci débute lorsque le ministère de l'Informatique alloue 7, 5 millions de couronnes tchèques (environ 200 000 euros au cours de l'époque) à la création d'une société anonyme, Testcom servis sro (Testcom Services SA). Filiale de l'entreprise publique Testcom, qui dépend du ministère de l'Informatique, cette société est chargée de la mise en place d'un portail internet de l'administration tchèque.
La loi tchèque interdisant le financement de sociétés privées par des établissements publics, Mlynář qui a signé le contrat accordant à Testcom sro la conception du portail est accusé de détournement de fonds publics. Mlynář nie cette accusation en se fondant sur le fait que Testcom a effectué une prestation pour le compte de l'État, et qu'aucun dommage ni aucune perte n'a résulté pour celui-ci de la signature du contrat.
Le , la juge du tribunal municipal de Prague Silvia Slepičková le condamne à une peine de prison de cinq ans et demi. Dušan Chmelíček et Vít Novotný, deux anciens cadres de Testcom et de Testcom servis, sont également condamnés à des peines de prison ferme, même si moins lourdes.
Se disant "choqué" par un verdict dont la presse s'accorde à reconnaître la sévérité, Mlynář a fait appel de la décision de la juge Slepičková.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vladimír Mlynář » (voir la liste des auteurs).
- (cs) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en tchèque intitulé « Vladimír Mlynář » (voir la liste des auteurs).